Layth Saens

Il est narcissique et légèrement égoïste sur les bords. Il aime s’amuser, peu importe le jeu, ce qui peut faire de lui un vrai vicelard, car sous ces sourires de séducteur, il vous piège sans honte. Il adore trouver les points faibles des gens pour les taquiner avec, ce qui le rend légèrement sadique. Mais en vrai, il ne ferait pas réellement de mal à quelqu’un, ça reste bon enfant. Il n’aime pas du tout la violence, parce que c’est fatiguant de s’énerver. Puis si on le connaît bien, il peut être tout à fait quelqu’un de fréquentable et de gentil, même s’il adore parler de lui et recentrer la conversation sur ses impressions. Il a une forte empathie en ce qui concerne les vrais problèmes des autres, mais ne voudra pas s’impliquer plus que ça...

Layth est né à Volucité. Il vient d’une famille très aisée, du coup il n’avait jamais manqué de rien, ni même d’amour puisque ces deux parents chéris l’aimaient fort. Certes, ces deux parents travaillaient beaucoup et étaient souvent absent, ils lui offraient souvent des jouets pour combler le manque affectif, mais ils faisaient de leur mieux pour être auprès de leur fils et être à son écoute. Layth avait une enfance plutôt heureuse, même si elle avait quelques touches de solitude. Cela rendait ces instants avec sa famille plus précieuse encore.

Le Zorua était plutôt bon élève, sans se forcer il avait de bonne note. Mais vers le milieu du collège, sa vie entière bascula. Sa mère avait le cancer, découvert trop tard. La chute fut foudroyante. Son père et lui restèrent à son chevet jusqu’à la fin, mais quand tout fut terminé, ils sombrèrent tous les deux dans la dépression. Aucun des deux ne savait comment gérer cette situation, lorsqu’ils étaient ensemble, c’était un silence pesant… Alors pour oublier tout ça, le père se plongea dans son travail et le fils dans ses études.

Il passa ses années de lycée dans un internat, loin de son père. Layth avait finalement finit par retrouver le mordant de sa vie, prêt à tout faire pour devenir médecin. L’argent tout ça, finalement, qu’on soit riche ou non, cela n’avait pas sauvé sa mère. Par contre, la connaissance et la prévention, si. À défaut de sauver sa famille, il pouvait en sauver d’autres. Mais d’avoir traversé une épreuve aussi difficile à son jeune âge, ça lui avait fait perdre pied et les problèmes quotidiens de ses amis étaient devenus tellement futiles qu’ils n’en faisaient plus du tout attention. Pendant une période, il était presque sans cœur envers les autres.

Après son bac, il entra dans une fac de médecine. Il avait fait son deuil et avait réussi à renouer avec son père. Il était devenu beaucoup plus taquin et profitait pleinement de la vie. Il avait réussi à faire la part des choses, et pour lui, tant que la vie n’était pas directement en danger, rien n’était un problème insurmontable.

Lorsqu’il termina enfin ses études, le Zoroark avait vraiment envie de changer d’air, de voir autre chose, quelque chose de nouveau. Surtout que maintenant qu’il était libre, il pouvait vaquer à des occupations sans grand intérêt… Il changea alors complètement de région, à Kalos, où il traîna de ville en ville.