" Je ne laisserai personne te faire du mal. Jamais. Je te le jure sur mon honneur. Je resterai à tes côtés quoi qu’il arrive."

D'un naturel apparemment tranquille, Soji est en vérité loin d'être l'exemple même du samouraï qu'il semble renvoyer, il tient plus du chien fou qui mord la première main qui se tent à lui. Un peu sans foi ni loi sur les bords, c'est un petit con insolent, moqueur sarcastique et insubordonné. Ayant un problème flagrant de discipline, il se laisse rarement apprivoiser. C'est un individu fier et borné, mais loyal jusqu'au bout envers les causes et les personnes qu'il sert. Il sourit tout le temps, mais il a autant de sourires que de facettes de sa personnalité : sourire content, sourire fatigué, sourire sadique... Et le reste du temps, il fait généralement la tête. Il est courageaux à en être stupide, si ce n'est inconscient, il combatterait une armée seul pour peu que son égo soit piqué au vif.

Malgré son caractère un peu imprévisible et dangereux, il met un point d'honneur à protéger ceux dans le besoin et les plus faibles, il a un sens de la justice poussée (bien qu'étant accessoirement parfois un connard sadique, il fait de son mieux pour balancer les deux et le fait très bien).

Trivia

• Il a quelques cicatrices, la plus notable étant sur sa joue droite. Il a aussi souvent des pansements.
• Il n'y avait que Mitsu sa soeur pour le raisonner, avant l'arrivée de Pivoine dans sa vie.
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Sōji est né dans un très petit village d’Unys, près de l’Autel Abondance. Il n’y avait pas grand-chose là-bas, un chef de village, une école, un dojo, et quelques fermes aux alentours. C’était un cadre très traditionnel et proche de la nature. On y faisait des offrandes à Boréas, Déméteros et Fulguris pour que les moissons soient bonnes et les saisons clémentes. Et cela semblait plutôt bien marcher : le village ne manquait de rien. Le petit Sōji a vite appris à aider au village : les vieillards ou les plus jeunes aux champs. Et entre les cours à l’école, son père, Saigo, alors seul maître d’arme du village, l’entrainait, lui et sa sœur Mitsu. Saigo voulait que ses deux enfants soient en mesure de se protéger et protéger le village, en cas de rupture de cette période paisible. Il leur apprenait également le respect de la nature et de l’autre, le pardon et la clémence. Sōji s’y intéressait peu. Alors que le village était très enclin au respect des traditions, voir cet esprit rebelle dans les rangs révoltait. Ainsi, progressivement, on tourna le dos à l’enfant : pourquoi montrer de l’intérêt à quelqu’un qui n’en a pas ? Mais se faire ignorer, bien qu’étant vexant, ne suffit pas au petit Tarsal. Il décida qu’il ferait en sorte qu’on ne puisse l’ignorer en aucune façon. En s’entrainant, il comptait devenir le sabreur le plus doué du village.

Et de ce côté, la chance était avec lui : il semblait avoir un talent inné pour le combat. Il laissa tout le reste tomber pour sa focaliser sur ses lames. Amassant de l’expérience, il réussit à évoluer en Kirlia. Se moquant des anciens, il défia alors ceux qu’il jugeait à sa hauteur, humiliant les perdants. Les autres combattants étaient irrités mais s’avouèrent vaincus face à cet insolant, c’était sans doute un des meilleurs sabreurs que le village ait connu. Il finit par creuser sa place parmi les autres, forçant la main au destin. Mais deux personnes ne voyaient pas la chose de cette façon. Alors que Mitsu était affligée de voir son petit frère si adorable devenir progressivement une machine à lacérer, Saigo lui refusa toujours d’accepter ce que son fils était devenu, prétextant qu’il ne pourrait jamais être un fier guerrier tant qu’il n’aurait pas appris l’humilité et la dévotion. Sōji ignora et se contenta de se reposer sur ses lauriers.

Mais un jour, sur quelques conseils de bretteurs qui s’étaient alliés à lui, une ambition lui vint : n’était-il pas légitime que ce soit le plus fort qui gouverne le village ? Le vieux chef n’était pas de taille face à lui, il en était sûr, mais il était tout de même bien plus grand et fort. Prudence étant mère de sûreté, il s’éclipsa du village, pendant plusieurs semaines. Et lorsqu’il revint, il était devenu un superbe Gallame. Son père compris alors que son fils était parti uniquement dans le but de trouver une pierre Aube. Mais contrairement à Mitsu qui continuait à croire en l’innocence de son frère, Saigo se doutait déjà que la pierre bleue avait dû revêtir une teinte rougeoyante avant d’arriver aux mains de son fils. Quand ce dernier défia le chef sur la place centrale, il réalisa que son ambition de puissance allait trop loin. Alors, Saigo s’interposa. Sōji ne combattrait pas le chef, mais son propre père. Le Gallame, trop têtu, ne céda pas. Et les deux croisèrent le fer. Ce que Sōji ignorait, c’est que s’il avait pu se battre si facilement contre les autres, c’était en partie grâce à son Type Psy : prévoir les mouvements, anticiper, répliquer aussitôt était simple. Mais son père, en bon Magirêve qu’il était, possédait aussi cette même facilité. Il se heurta à un mur de fer, qui parait toutes ses attaques. Un combat parfaitement égal, auquel se mêla vite des capacités. Et, ce que Sōji ne vit pas, c’est l’attaque Hantise de son père. Pris de vitesse, il se retrouva la joue en sang : il avait perdu. Saigo rengaina son arme, ne voulant pas plus blesser son enfant, il savait qu’il avait déjà brisé son ego. Mais l’incident n’était pas clos, le chef demanda alors à Sōji de partir du village, ne pas y revenir, car il menaçait l’équilibre qui y était le maître. Furieux, il s’exécuta, mais il ne partit pas seul : sa sœur refusait de le lâcher, et avait décidé de l’accompagner. Etant donné qu’il l’avait toujours adorée, il était finalement heureux de cela.

Leur prochaine étape fut Volucité, la capitale. Et qu’ils furent perdus en arrivant ! Cela n’avait rien à voir avec le charme rural du village, tout était trop moderne. Mais ils s’y firent. Impossible de trouver un travail décent sans qualification, pourtant, ils se démenèrent chacun de leur côté pour ramasser de l’argent et pouvoir vivre. Sōji décida de vendre son seul talent dans les bas-quartiers en tant que mercenaire. Une cible, une pluie rouge et un paquet d’argent à la clé. Mitsu de son côté gagnait aussi. Aucun ne demanda à l’autre ses occupations, le secret conservant leur innocence. Le Gallame fut repéré par une mafia locale, et il continua son sale boulot. Mais au fur et à mesure, le remord s’installa. Si les premières victimes étaient des crapules pour lesquelles il n’avait aucune pitié, les suivantes devenaient de plus en plus innocentes. Il ne concevait pas prendre la vie de façon aussi injuste, et refusa les ordres qu’il obtint du patron. Ce qui lui valut une petite entrevue avec lui. Le Tutankafer était un type plutôt discret, et homme exemplaire en apparence… Derrière ce masque, se cachait la vraie personnalité de Nans, la barbarie, la cruauté. Quand le patron sortit une photo d’une belle Spiritomb devant son nez, Sōji comprit qu’il n’avait pas le choix. La mafia ferait pression sur Mitsu et il ne pouvait pas se permettre cela. Alors, à contrecœur, il fut le chien d’attaque de Nans, exauçant ses souhaits morbides.

Cela dura deux ans. Jusqu’à ce que le patron se fasse « descendre » : balancé par les médias, la mafia dut alors fuir la police, Sōji leur exécuteur attitré avec eux. Ils se cachèrent plus, le Gallame n’ayant plus la possibilité de rentrer chez lui. Pourtant Nans avait encore des services à lui demander. Le patron changea alors, il se montrait obsédé par le pouvoir, plus encore qu’avant, marmonnant des propos inintelligibles. Enfin, l’ordre tomba, la prochaine victime de Sōji serait une jeune Cryptéro, la fiancée du Tutankafer, qui possédait quelque chose qui lui appartenait. Le jeune homme partit, mais voyant la jeune femme, il comprit que c’était la goutte de trop. Le prochain sang qu’il verserait ne serait pas le sien, mais un sang corrompu. Il fit demi-tour et massacra tous ceux qui se dressèrent sur son chemin sans exception, jusqu’à celui qu’il voulait, celui qui lui avait passé la laisse le premier. Nans connut un sort peu enviable, Soji se vengea cruellement de ce qu’il avait vécu à cause de lui.

Il put enfin rentrer chez lui pour y retrouver sa sœur. Cependant, là encore, la déception l’attendait. Mitsu n’y était pas. Plus rien n’y était au final. L’appartement était vide. En demandant au propriétaire qui le louait, il lui révéla qu’un drame avait eu lieu environ un an auparavant. Il n’avait jamais bien su ce qu’il s’était passé, mais tout avait été retrouvé sans dessus dessous, et surtout, des traces de sang. Et bien sûr, la jeune femme qui louait les lieux, disparue. On avait alors supposé sa mort. Sōji comprit trop tard qu’il avait était roulé et qu’il avait perdu ce qu’il avait de plus précieux au monde. Il décida de se consoler en faisant ce qu’il faisait de mieux, vivre la vie à sa manière, se baladant à travers les régions, faisant régner sa propre justice.Son périple le mena jusqu'à Kalos, où il continua son boulot de mercenaire. A force de flâner, il rencontra Zanuelle... Un ville qui sentait les trucs pas nets, mais surtout les esprits fougueux. C'est ce qui lui plu, il décida de rester un moment dans cette petite ville perdue...

Il y resta quelques temps, rencontra quelques tête, une jeune fille charmante aussi, avec qui il s'attacha malgré lui, et il fut alors aussi peut-être temps de partir voir si les cerisiers en fleurs étaient plus beau dehors. Pivoine, était de son côté une danseuse et partait en tournée au travers du pokémonde, il la suivit en forçant la main (un peu) pour devenir un des garde du corps qui les accompagne.