Maximilien "Majin" Aurion

MrCrow

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Created
4 years, 1 month ago
Creator
MrCrow
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2

Profile



Essentiel

PréNom Maximilien
Nom Aurion
Âge 31 ans
Genre Masculin
Taille 1,92 cm
Poids 96 Kg
Race Chrysocyon

travailMercenaire

Histoire

Orphelin des bas-quartiers, Majin n’a que très peu de souvenirs de son enfance : il vivait de larcins et de vols avec d’autres jeunes de son âge, parmi lesquels se sont naturellement formés une entraide et un esprit de famille, malgré leurs conditions précaires. Il était toujours le premier à pousser le groupe vers l’avant, et ils réussirent à survivre ainsi jusqu’à leur adolescence.
L’arrivée fatidique des chasseurs de têtes de la Légion, le corps armé du gouvernement, bouscula leur quotidien : sans famille ni droits à revendiquer, ces adolescents considérés comme les déchets de la société étaient la poudre à canon idéale à envoyer dans les guerres intercontinentales. Ceux qui s’opposèrent à l’idée finirent en reconditionnement, ou tout simplement exécutés. Les autres, qui acceptèrent leurs ordres, reçurent le strict minimum d’entraînement et de préparation avant d’être envoyés au casse-pipe.
Les seuls survivants de cette boucherie en ont payé le prix : ceux traumatisés par l’évènement se sont refermés sur eux-mêmes, d’autres ont préféré continuer dans cette voie, devenir des chiens de l’armée, car après tout, ils n’avaient rien d’autre. Ce fut le cas de Majin, qui continua de survivre champ de bataille après champ de bataille, assaut après assaut.
La raison de la perte de son bras droit est un mystère qu’il garde pour lui : il savait toutefois quel sort était réservé aux membres de son groupe qui étaient devenus inaptes au combat. Il choisit alors de déserter, errant dans les rues de la Capitale pendant plusieurs mois : dans un sens, il y avait pour lui cette sensation de retour au bercail, de revenir au point de départ.

On lui a toutefois offert une opportunité qu’il ne manqua pas d’accepter : la Meute est une troupe de mercenaires vivant de contrats peu scrupuleux, parfois immoraux, mais l’ambiance qui se dégageait de ce groupe était celle d’une confrérie, d’une famille. Et cette famille était toujours prête à recueillir les marginaux en ses rangs, pour peu qu’ils étaient prêts à se salir les mains.
Le leader s’était pris d’affection pour ce jeune homme féroce, peu loquace et à la volonté implacable. Il lui a ainsi offert une nouvelle vie, et lui a payé sa première prothèse pour remplacer son bras droit. Majin savait bien que malgré l’ambiance de ce groupe, et la fraternité qui y régnait, il allait devoir dévouer une partie de sa vie pour rembourser cette dette. Cela dit, ce boulot lui convenait parfaitement, et les autres membres remarquèrent bien vite le potentiel du jeune homme, et ses qualités indiscutables de chef de groupe.
Deux ans plus tard, Majin tendait la même main qui lui avait été tendue à une jeune fille de dix ans. Cette dernière le vit comme son sauveur, et jura de le suivre jusqu’à la mort. Il s’occupa personnellement d’entraîner la jeune Aurore, et malgré son air froid et détaché qu’il se forçait à afficher à tout instant, cette petite allait prendre une place spéciale dans sa vie, au point de la considérer comme sa petite sœur.
Trois années passèrent, et surgit alors un évènement qui secoua la Meute : la mort de son leader, de son fondateur. La question se posa alors de la dissolution du groupe, ou bien du passage de flambeau à un successeur prêt à assumer ce rôle. Du haut de ses 21 ans, Majin semblait toutefois le plus apte à diriger cette bande de brigands, rôle qu’il ne rechigna pas à accepter. Pour certains membres, l’aventure s’arrêtait là, trop loyaux envers le précédent leader.
Pendant de nombreuses années, Majin dirigea la Meute avec son caractère antipathique habituel, caractère qui ne convenait pas à tout le monde : dès lors, la famille se réduisait petit à petit. Si la Meute avait toujours été traquée par les forces de l’ordre, ils agissaient suffisamment dans l’ombre pour ne laisser aucune trace : leur groupe n’était ainsi évoqué que dans les milieux undergrounds, et la police n’avait aucune preuve concrète de leurs agissements
Majin avait décidé de garder cette ligne de conduite, voire même de faire encore plus profil bas, en acceptant des contrats moins risqués, moins lucratifs : il tenait avant toute chose à la sécurité de son groupe, au grand dam de ses membres, plus intéressés par le fait de gagner leur vie. Ce changement de direction, que leur leader voulut définitif, entraîna des départs supplémentaires.

Au départ une trentaine, la Meute se limitait désormais à une dizaine d’individus. Et malgré la discrétion dont ils faisaient preuve, une flic entêtée avait regroupé une bonne partie des méfaits du groupe et étudié leur modus operandi. Dès lors, leurs opérations se faisaient désormais très souvent sur la brèche, à deux doigts de l’arrestation.
Les courses poursuites se faisaient de plus en plus communes, et alors que certains membres du groupe avait proposé l’assassinat pur et simple de l’enquêtrice qui posait problème, leur leader avait purement et simplement rejeté l’idée : il était hors de question que la Meute marche dans les pas de la mafia locale, s’efforçant de suivre une certaine ligne de conduite.
Pour autant, les recettes et les membres du groupe s’amoindrissaient petit à petit : l’appât du gain était désormais plus fort ailleurs, et certains préféraient simplement abandonner cette vie de truands pour se ranger dans des activités honnêtes.
Un dernier coup pour mettre ses coéquipiers, sa famille, à l’abri du besoin. C’était ce dernier coup qui allait finir de faire connaître le nom de Majin dans toute la ville : seul, il dévalisa la division ouest de la banque centrale du Techno-Syndicat, s’ensuivit une courte poursuite à moto de plusieurs heures entre les agents de l’ordre et le roublard, mettant en déroute toute leur brigade, malgré l’obstination de l’agent Miller, la fameuse enquêtrice.

Obstination qui toutefois, finit par payer. La flic avait fini par le coincer, et la poursuite en véhicule se finit à pied, jusque dans les égouts de la ville. S’il s’était déjà retrouvé auparavant face à cette panthère, il lui glissait toujours entre les griffes, mais cette fois-ci, il n’y avait pas d’échappatoire. Elle avait fait preuve d’un entêtement quasiment dangereux, presque suicidaire, il devait bien lui rendre ça.
Dans un accès de rage, elle avait réussi à lui briser une partie de la visière de son casque, révélant l’éclat émeraude de son œil gauche. C’était la première fois que quelqu’un d’extérieur à la Meute avait pu apercevoir une partie de son visage, il ne pouvait pas se permettre de mettre son identité en danger plus longtemps. Il n’eut aucun mal à prendre le pas sur les émotions de la jeune femme, qui semblait bien plus instable émotionnellement qu’à l’accoutumée, et à subjuguer cette dernière.
Prise au piège et tenue en respect par ce criminel qu’elle poursuivait depuis si longtemps, la panthère éclata en sanglot. Ces larmes, ce désespoir dans le regard… combien de fois les avait-il aperçus dans les yeux de ses camarades ? Combien de membres de la Meute étaient passés par-là ? De la pitié. C’était ça. Lui qui pensais n’éprouver de l’empathie que pour son groupe, le voilà pris au dépourvu face à une adversaire qui avait juré leur perte.
Et alors qu’il relâchait son étreinte au fur et à mesure qu’elle se perdait en confessions de ses problèmes, dans un déluge incohérent de haine et de désarroi, il ne pouvait blâmer le flux qui s’était accumulé en elle. Cette dernière semblait attendre désespérément un conseil de l’homme qu’elle traquait depuis tant d’années, sans personne d’autre pour lui tendre la main. Avant de reprendre sa route, laissant la jeune femme gisant dans son désespoir, l’homme au cœur de glace se contenta de lui confier la conclusion de toutes ses expériences passées :
« Tu n’accompliras rien entravée par les chaînes de l’Etat. »
Jaiden Abrams et Tolie Miller… Alors que le milieu underground n’avait plus que le nom de Majin à la bouche dû à son dernier exploit, c’est ces deux noms-ci qui trottaient dans la tête du leader de la Meute. Bien que le groupe n’était plus que l’ombre de lui-même, ils avaient un réseau d’influences suffisamment étendu. Un meurtrier en série laisse du sang dans son sillage, encore faut-il soi-même avoir du sang sur les mains pour remonter ce genre de piste. S’il ne comptait pas tendre sa main à la jeune panthère, lui pointer cette dernière dans la bonne direction n’engageait à rien.
Lunettes teintées pour passer incognito, il se rendit au bar où Tolie buvait plus que de raison. S’installant à côté de cette dernière, la voix de son voisin de comptoir le trahit sans équivoque. Si en temps normal, un frisson d’adrénaline lui aurait parcouru l’échine, ce n’était plus son problème : elle n’était plus flic, elle n’avait aucune raison de continuer ce jeu du chat et de la souris. Elle fut toutefois surprise par son approche, encore plus lorsque ce dernier lui tendit un bout de papier avec des coordonnées.

Il ne rajouta rien d’autre, leur regard se croisèrent une dernière fois avant que le criminel ne retourne à la place qui était la sienne : l’ombre de la rue. Si les mandats d’arrêt s’étaient multipliés au fil des mois à l’encontre de sa personne, on n’entendit plus parler de la Meute et de son leader… du moins, jusqu’à aujourd’hui.

Personnalité

leader né
Antipathique
SociopAthe
Loyal

qualité d’adaptAtion
Carapace Émotionnelle

Préférences

Aime

  • Les cigarettes Hawthorne & Crows
  • sa vieille moto à essence, Véronica
  • Le coucher de soleil de la côte Est

Déteste

  • Qu'on essaye de le rouler
  • La vie normale d'un citoyen
  • Le lait

Anecdotes

  • A une aversion pour les étiquettes.
  • On l'a amputé de sa queue pendant ses classes à la Légion, question de discrétion.
  • Il porte des lunettes de repos en privé (à part Aurore, personne ne l'a jamais vu avec).
  • A un faible pour les félines.

Aesthetic

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Credit