Chen Hua

Wen Jianhua

Le soleil dont je suis l'ombre
Elle devrait être à sa place. Chaque jour, cette pensée l'obséde, et pourtant, elle doit l'avouer, son rival éternel est meilleur qu'elle. Meilleur diplomate, meilleur intrigant, meilleur chercheur et même désormais meilleur séducteur! Le temps creuse l'écart entre eux, et la sépare toujours plus d'une victoire qui a perdu son sens. Alors autant se résigner à agir différement, à réussir autrement, en coulisse, là où l'éclat de la flamme de Jianhua ne saurait l'atteindre. Qu'il ne croit pas pour autant qu'elle s'avoue vaincue! Plutôt mourrir que de reconnaitre le talent de ce prétentieux gringalet!

Lin Min

L'infante qu'elle n'a jamais eu
Comme le destin peut il être si cruel envers une fleur aussi délicate et douce que Min? Peut être était-ce la raison de pourquoi Hua s'intéressa d'abord à elle. Bien plus que le curieux mais passionnant mal qui la rongeait, c'est les similitudes entre leurs deux chemins brisés qui l'attira. Avec le temps vient l'affection. Min est à la fois son plus grand regret, et sa plus grande réussite. Seule, elle parvint à comprendre sa maladie, et à lui apprendre à mieux maitriser ses pouvoirs. Mais hélas, jamais elle ne pourra être aussi proche de la chinoise que son Sire, ce fourbe de Jianhua qui encore une fois s'accapare pour lui l'une des plus belles choses que Hua ait pu voir en cette terre.

Baharak

La belle-fille en devenir
Intelligente, forte, droite, et absolument charmante. En apparence, et malgré ses origines barbares, Baharak a tout pour plaire, pour devenir un merveilleux atout pour qui serait suffisament habile pour manipuler pareil diamant. Sauf que voilà. La guerrière persane souhaite enlever la seule chose au monde à laquelle Hua tient plus que sa propre personne : Lin Min. Cela lui déplait, mais que peut elle bien y faire? Leur amour et sincère, et un jour ou l'autre, l'oiseau doit quitter son nid. Baharak ne serait pas la pire des belle-fille, loin de là! Mais comment ne pas maudire l'amante qui dérobera dans le cœur de sa fille adoptive la place qu'elle occupait jadis?

Oyunchimeg

La dompteuse de chevaux
Curieux brin de femme, cette Oyun, cette barbare sans artifice qui compense sa grâce inexistante par une sorte de sagesse populaire tirée de contes à dormir debout. Elle a de la ressource, de l'humilité et de la patience, trois qualités qui la rendent tolérable malgré son odeur de crottin. Elle n'est vraiment pas si méchante, et peut-être que Hua la juge un peu trop durement, elle qui durant son enfance redoutait tant de finir comme la guerrière mongole,à savoir une sauveagonne en fourure. Hua apprécie sa compagnie, d'autant plus qu'elle lui ouvre des perspectives sur un monde différent du sien...et des compagnons pour le moins surprenants.

Mergen

L'étalon sauvage de Jianhua
Étrange personnage, ce Mergen. Le nouvel animal de compagnie de Jianhua ressemble fort à tous ces précédents amis aujourd'hui devenus ennemis, ce qui n'inaugure rien de bon. D'autant que cette fois ci, toutes barrières entre les deux hommes sont tombées, même les plus intimes. De la passion peut jaillir la haine, aussi Hua reste sur ses gardes. Elle observe ce guerrier, différent des mongols par sa malice et son ambition, et pourtant si similaire dans sa barbarie et son odeur fauve. Jamais elle n'aurait imaginé que son noble rival s'abaisse à s'ébattre dans les bras de pareil bête, mais qui est-elle pour juger?

Xu Fang

Le bouffon du roi
De prime abord, Hua ne perçut Fang que comme un pitre, un incapable dont la seule utilité notable serait de mettre les batons dans les roues des projets de Jianhua. Puis vint la surprise d'apprendre que ce grossier personnage, obsédé et rustre, s'avèrait non seulement un maître dans l'art de la discrétion, mais également un individé doté de pouvoir qu'elle même n'aurait jamais rêvé d'atteindre! Pourquoi les dieux s'acharnent donc à récompenser les misérables et à rendre sa vie toujours plus compliquée? Comment supporter le sourire de cet homme inscouciant qui dort sur son potentiel alors qu'à sa place, Hua s'en servirait pour faire le bien? Quel gâchis, comme trop souvent les hommes!