Eloïse Antéli

L'histoire d'Elo n'a vraiment rien de particulier. Née un 6 juin dans une famille de la classe moyenne (quoique relativement aisée), elle a vécu une enfance simple en compagnie de son grand-frère Djibril, puis par la suite de son petit-frère Mattew. Leurs parents leur ont inculqué les valeurs morales du respect, de la compréhension, de l'effort.

Ses père et sa mère, respectivement Congolais et Namibienne, sont des immigrés arrivés en France sous le nom de Netzeryao. Victimes de racisme, ils ont fait le nécessaire pour changer de nom et former la famille Antéli. Cette expérience du racisme et de la discrimination a participé au modelage de l'éducation de leurs enfants et des valeurs qu'ils leur ont enseignées.

Ils avaient initialement déménagé en France à la demande de la mère, victimes de sexisme dans sa tribu originelle de Namibie - Le père, en recherche d'emploi, l'a accompagné pour rebâtir ensemble une vie plus plaisante ailleurs. La mère d'Elo est ingénieure en pétrologie et recherche dans le champ de l'énergie renouvelable : Elle passe ses moments libres à la maison à coudre des vêtements inspirés des tenues traditionnelles africaines et à les vendre en ligne. Très tôt, Djibril, Elo et Mattew ont donc apprit à coudre. Leur père quant à lui est ingénieur informatique et est moins présent à la maison. Il a cependant apprit à ses enfants les bases de l'informatique.

La vie d'Elo s'est globalement déroulée sans accrocs, en compagnie d'une famille présente et soutenante et d'un grand-frère avec qui elle s'entend très bien. Les deux ont l'esprit aiguisé et ont toujours aimé débattre à table avec leurs parents, ou pendant leurs études. A l'occasion de plusieurs manifestations et festivals dans leurs secteurs, ils se sont d'ailleurs fait connaître au micro lors de débats public ou de discours pendant des manif’.

En se faisant connaître au travers de ces interventions, Elo a pu rejoindre un lycée privée au sein du quel elle a passé le début de sa scolarité. Cependant, elle a rapidement apprit à détester cet environnement où la compétition, la rudesse des professeurs, ou même ses camarades de classe (terribles) devenaient très dur à gérer. Elle en garde le souvenir de Berthe, une camarade avec qui elle pasait beaucoup de temps, un de celles avec qui elle garda le contact.

Elle a été diagnostiquée avec une arythmie cardiaque peu de temps après, et a été déplacée dans un lycée adaptée. Elle n’a gardé le contact qu’avec de très rares élèves.

Depuis, Éloïse a emménagé à Fréves pour poursuivre ses études, avec dans l'idée de devenir avocate, et de donner un peu de sang neuf à la fac de droit. Elle s'investit aussi à droite à gauche (centre LGBTI+, associations féministes...).