Abelia Lumitis

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6 years, 4 months ago
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Profile


La Princesse Sans Nom

Identité

Nom Lumitis
Prénom Abelia
Âge 1021 ans
Anniversaire 25/08
Genre Féminin
Espèce Chat
Nature Sérieuse
Classe Princesse de Claria
Aptitudes Lumomancie
Armes Cristalline (épée)
Tarot L'Arcane Sans Nom
Fleur Abelia blanc

Mélancolique • Défaitiste • Sensible • Franche • Sérieuse • Compatissante • Spectatrice

Dans sa précédente vie, Abelia était une princesse discrète, dont les parents voulaient absolument étouffer son existence. Même si elle était une honte, elle n’en restait pas moins un sang noble avec des responsabilités. Elle prit son courage à deux mains, et devint une chevaleresse pour défendre son pays. Avec ces compagnons, elle parcourut ses terres ; c’était lors de ses voyages qu’elle prit conscience de sa véritable valeur, ainsi que de ses compétences, prenant enfin confiance en elle. Malheureusement sa fin de vie fut si terrible et malheureuse, qu’Abelia devint un esprit mauvais et malfaisant.

La tristesse et la jalousie lui collaient à la peau. Pourtant, c’était bel et bien aux côtés de la princesse Eska qu’elle réapprit à apprécier la simplicité de la vie et la préciosité des moments de paix avec ses proches. Si la colère l’abandonna au fil des années, elle restait toutefois mélancolique de sa vie d’autrefois, et de tous ces actes manqués. Aujourd’hui Esprit, et pleinement consciente de son ancienne vie et de sa condition actuelle, elle a décidé de veiller sur le bonheur de sa descendante.

Histoire

La naissance de la princesse fut particulière. C’était un ange, un de ces êtres de lumière dotés de pouvoirs fabuleux. Son corps bien trop fragile abritait un puissant pouvoir. C’est lui, la manifestation de son pouvoir, qui naquit à sa place, prenant entièrement possession de son corps. Habituellement, le pouvoir est un être fait d’énergie pure avec sa propre personnalité, qui doit guider son ange dans la vie, comme s’il était la personnification de sa conscience, sans être considéré comme un individu à part entière. On les distingue via leurs iris entièrement décolorés à cause de l’intensité de leur énergie. Et à sa naissance, elle ouvrit de grands yeux blancs qui horrifièrent tout le château.
La princesse n’était pas réellement un ange, mais le pouvoir lui-même, ce n’était donc pas une véritable personne. Une véritable abomination et une grande humiliation pour la famille royale. Folle de rage, la reine Apâlis voulut même l’exécuter sur-le-champ ; elle n’en fit rien, car le roi Junco s’opposa ardemment à cet ordre. Puisqu’elle ne pouvait pas la tuer, elle l’enferma dans l’aile ouest du château et la coupa du monde. Mais son existence ne pouvait être tenue secrète jusqu’à la fin. Très vite, les nouvelles se répandirent, que ce soit la naissance de la princesse, ou la folie de la reine ; on surnommait déjà l’héritière du trône « la Princesse Sans Nom » car la reine Apâlis avait catégoriquement refusé de la nommer et avait juré de la tuer de ses mains si le roi la nommait à sa place. La princesse était déjà condamnée à une vie tragique, sans l’amour de sa famille, sans avoir le droit d’avoir un nom, sans avoir le droit de vivre librement.
Dans l’aile ouest du château, la princesse n’avait que pour seule compagnie, une très jeune servante du nom de Kinsa, qui soutenait corps et âme la décision du roi d’épargner un nourrisson. Une décision qui déplaisait fortement à la reine, car elle ne supportait pas qu’on s’oppose à elle. Si elle ne pouvait rien dire pour le roi, elle pouvait abattre sa colère sur le peuple. Apâlis chercha plus d’une fois à assassiner l’enfant et la servante, mais ces dernières étaient soit sauvées par le roi lui-même, soit par la garde rapprochée du roi, soit par le grand prêtre Newlyn Valvert. Le grand prêtre était un jeune prodige, et si le monde voyait la naissance de la princesse comme une insulte et une punition envers la famille royale, il était l’une des rares personnes à chercher une véritable raison… Au sein du château, Kinsa et Newlyn étaient définitivement les deux seules personnes à réellement se soucier de la petite princesse.

Son enfance ne se passa pas tranquillement ; la reine Apâlis cherchait toujours à la faire assassiner. La pauvre femme enchaînait les fausses couches, et elle s’était persuadée qu’elle était maudite à cause de l’existence de la princesse. La tuer résoudrait tous ses problèmes. Elle faisait énormément pression sur le roi Junco, mais il ne se laissa pas retourner la tête par une telle folie, et surtout, le grand prêtre était toujours là pour le ramener sur le droit chemin. La princesse sans nom n’avait commis aucun crime, si ce n’était que de naître d’une mère folle. Le roi n’eut d’autre choix que d’envoyer la reine se reposer dans l’une de leur résidence secondaire, loin du château, loin de la capitale, loin de la princesse. Peut-être que cette décision apaiserait leurs âmes à toutes les deux. Et ce fut le cas pour la princesse ; puisque la reine n’était plus dans les parages, elle pouvait se promener plus librement dans toute l’enceinte du château. Elle eut même le luxe de passer du temps avec son père, qui la surnomma affectueusement « sa petite fleur ».
Arrivée à l’adolescence, la jeune demoiselle rencontra sa toute première amie, Mizu, une être de pouvoir de noble famille, qui tout comme elle, avait pris la totale possession du corps de son ange. Elles avaient toutes les deux ces yeux blancs distinctifs. Cette demoiselle avait un très fort caractère et elle aida la princesse à affirmer le sien. Passer toute une vie enfermée dans un coin reculé du château, il y avait de quoi prendre l’habitude d’être aussi discrète qu’une peinture. Grâce à Mizu, la princesse put faire la connaissance d’autres êtres de pouvoirs et devenir amis avec ces derniers. C’étaient des individus rejetés de la société, malgré tout, ils aimaient leur pays.

Apprenant à découvrir le monde hors de sa chambre, la princesse était de plus en plus curieuse concernant son pays, les pays voisins et même le continent entier. Elle insista lourdement auprès de son père pour qu’il lui accorde le droit d’apprendre le maniement de l’épée ; elle ne voulait pas être la princesse qui restait enfermée derrière les murs, elle voulait être active, et cela commençait par devenir une chevaleresse. Une très bonne chose, car une terrible guerre se préparait et il lui fallait être en mesure de l’affronter.
La princesse profitait pleinement de cette vie, entourée de ses amis et accomplissant des faits d’armes pour prouver sa valeur aussi bien en tant que chevaleresse, mais aussi en tant que princesse de ce pays. Elle voulait être à la hauteur du nom de sa famille, et peut-être un jour, gagner le sien. Si elle ne fut toujours pas nommée, elle obtint le nouveau surnom de « la Fleur Blanche » au lieu de la Princesse Sans Nom. Mais les choses se compliquèrent lorsque la reine revint à la capitale. Cette pauvre femme était toujours aussi obsédée par la mort de sa première fille et les tentatives d’assassinats redoublèrent, car si la princesse devenait connue de ses faits héroïques, elle se faisait également des ennemis prêts à s’allier à la reine…
Le roi n’eut d’autre choix que d’envoyer sa fille en voyage diplomatique à travers tout le pays, c’était un moyen de décentraliser les attaques, tout en espérant que ceux qui recevraient sa fille lui prêteraient main forte. La princesse était devenue une fière jeune femme, capable de se défendre, mais elle n’était pas seule non plus ; elle était entourée de tout ses amis prêts à la protéger. La jeune femme brillait par de grandes valeurs, et elle séduit les grandes familles de la noblesse à se rallier à sa cause et à se préparer à cette grande guerre.
Mais la princesse avait beau accomplir autant d’exploits, la reine cherchait toujours à la tuer pour lever cette soit-disante malédiction. Apâlis lui fit subir les pires horreurs, traverser de terribles épreuves, mais l’une d’entre elles fut celle de trop. Un acte horrible, cruel et profondément injuste. La princesse fut animée par un tel désespoir et une haine incommensurable, qu’elle jeta une terrible malédiction sur le continent entier. La voilà, la véritable malédiction que craignait tant la reine, elle l’avait elle-même provoqué :

Plus aucun ange ne viendra au monde pour les mille prochaines années à venir.

Ce fut le premier pas vers sa fin. Ses camarades et amis tentèrent de la consoler, certains choqués par une telle malédiction, d’autres comprenant à quel point la princesse avait été poussée à bout. La guerre était toute proche et il fallait s’y préparer. La reine retomba miraculeusement enceinte et le roi espérait que ce soit le début d’une nouvelle ère et que son enfant à naître connaîtrait la véritable paix. La princesse y participa fièrement ; elle voulait revenir triomphante de ce champ de bataille pour rencontrer l’enfant que portait la reine, était-ce une fille ? Un garçon ? Seraient-ils amis ? Ou est-ce que ce bébé la détestera aussi viscéralement que la reine ? Ce n’était pas ses seuls projets, elle voulait continuer de voyager à travers le monde, elle voulait assister au mariage de Mizu, et pourquoi pas… se marier elle aussi, un jour ?
Mais tout ceci vola en éclat. Vers la fin de la guerre, la princesse perdit la vie.

Seulement, la princesse était spéciale, c’était l’incarnation même d’un très puissant pouvoir. Elle était unique ; ce fut elle qui revint la première, après les mille ans de malédiction. Elle s’incarna auprès de la petite princesse Eska, qui était promise à un lourd destin.

Si au début elle la détestait et souhaitait simplement retourner au néant, elle finit par être profondément touchée par la gentillesse et la sincérité de la petite. Eska ressentait toute la peine de cette princesse déchue, et elle lui tendit la main, pour la consoler. Car c’était ce que faisaient les membres d’une même famille ; ils se soutenaient entre eux. Et elle qui l’avait tant rêvé, Eska lui donna un nom : Abelia, comme la fleur blanche. Abelia en fut profondément reconnaissante et décida de pleinement jouer son rôle de guide auprès de la petite princesse. Même si la vie de sa descendance n’était pas aussi joyeuse qu’elle l'espérait, elle lui offrit des instants de joie qu’elle n’avait jusqu’alors jamais connus.

Anecdotes

  • Même si elle est parfois mélancolique, elle sait s'amuser et adore embêter les autres.
  • Elle n'a jamais pu oublié son premier amour.
  • Elle est capable de prendre possession du corps de la princesse le temps d'un combat
  • Fille de la haute noblesse, elle était également un soldat; elle a appris à se battre il y a très longtemps.
  • Elle s'amuse beaucoup d'espionner les autres, puisque parfois personne ne la voit.

Aime

  • Ses souvenirs de sa vie passée
  • Eska
  • Découvrir et voyager
  • La curiosité de son héritière
  • La bonne cuisine

Déteste

  • Sa mère
  • La guerre et les morts prématurées
  • Les histoires d'amours
  • Les choix impossibles
  • Ne plus pouvoirs manger

Moodboard




❝ Je ne suis pas triste. Du moins… Je ne le suis plus. ❞