Histoire

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Yuki est fille d’artisan, ses parents sont spécialisés dans la teinture de la soie qui sert à faire les kimonos. Un travail très dur puisqu’ils doivent laver les longues bandes de tissus de plusieurs mètres dans les rivières et les laisser sécher sur de grands étendoirs en bambou. Le travail de ce tissu fragile et précieux est trop dur pour la toute petite dedenne mais elle aime bien ça quand même, surtout qu’elle adore voir ce que donnent ces étoffes une fois ornés de ces si belles broderies. Et puis si le travail est difficile, il est drôlement méritant alors c’est pas grave si on finit avec des engelures aux doigts, si on a les mains et les avants bras tachés et si on a le dos douloureux en fin de journée. Le problème, c’est qu’elle n’est pas toujours concentrée sur ce qu’elle fait alors il lui est arrivé de gâcher de la soie qui perd alors en qualité et en coût ce qui rend son père fou de rage. Il a beau la battre et la fouetter à chaque erreur, rien n’y fait, il suffit qu’un papilusion passe sous son nez et zou, elle oublie une étape importante et se fait punir. Ce serait pas trop grave si son père ne finit pas par la chasser de chez lui. Des enfants il en a d’autres et des bien plus utiles qu’elle. Elle n’est qu’une bouche de plus à nourrir, qui leur coûte trop cher avec ses erreurs. Il se moque de ce qu’il peut bien lui arriver, elle devrait déjà s’estimer heureuse qu’il la vende pas à un marchand de chair qui passe dans le coin. Sa mère ne pourra rien faire pour elle non plus si ce n’est lui donner le temps de se faire un baluchon vite fait pendant qu’elle prend des coups à sa place. Elles peuvent rien faire en plus contre lui, c’est un type sol alors les attaques électriques ne lui font rien. Elle commencera par rejoindre son amoureux, le garçon avec qui elle flirtait en espérant que lui et sa famille l’hébergeront mais en apprenant que son père l’a chassée, ils font de même. Si y’a pas de possibilité d’avoir accès à l’argent des teintures alors elle ne sert à rien. Elle n’a plus qu’à partir sur les chemins, cherchant à gauche à droite un peu de travail, elle sera serveuse pendant un temps puis sera virée parce qu’elle cassait trop de vaisselle, lavandière aussi mais elle n’était pas assez rapide et ses collègues ne supportait pas l’électricité qu’elle pouvait malencontreusement lâcher dans l’eau. Elle partait à la recherche d’une ville plus grande où elle espérait avoir plus de chance de survit quand elle se fait attaquer par des bandits, elle se défendra bec et ongles, foudroyant sur place au moins deux adversaires avant d’être dominée par le troisième qui allait bien s’amuser avec ce petit bout de femme furieux qui lui crache même au visage en l’insultant de tout les noms pendant que les autres observaient la scène en se moquant de leurs rires dégueulasses. Elle vendrait chèrement sa peau pour sure. Heureusement pour elle, deux combattants en fuite viendront à son aide, une poissirène et son frère qui avaient vu rouge en tombant sur cette scène. Pendant que la mélodelfe vient l’aider à se rhabiller et soigner ses blessures, ses sauveurs tueront le reste des brigands ou les mettront en fuite. Elle les suivra donc, commencera à apprendre à les servir comme le fait la melodelfe même si elle est beaucoup moins efficace elle y met beaucoup de bonne volonté. Bon elle comprends pas trop pourquoi elle peut pas être vraiment “amie” avec Akimi ou Kaito comme le lui dit Mirai mais elle fait comme si. De toute façon, ils l’ont pas sauvée pour la découper en rondelle si? Et puis elle les trouve gentils et ils ont l’air de comprendre qu’elle fait vraiment de son mieux. Mirai est patiente et elle apprend, doucement mais sûrement auprès d’elle. Akimi la gâte un peu trop et elle peut parfois porter de jolis tissus, Mirai lui fait de belles coiffures et de jolis nœuds de kimono. Elle est heureuse et fait tout pour défendre à son échelle ce bonheur durement acquis.