Zoran

NanakoArt

Info


Created
1 year, 11 months ago
Creator
NanakoArt
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0

Profile


Basics

Nom Sogoe
Prénom Zoran
Age 22 ans
Genre Homme
date de naissance 6 septembre
signe astrologique vierge
Race Gijinka de roublenard
Main directrice droite
Taille 1 m 75
poids 80 kgs
Orientation homosexuel
Thème / voix "???”

curieux / courageux / dynamique / fiable / ouvert d’esprit / affectueux / filou / fouineur / Taquin / commère / impulsif / fashion victime

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  • taquiner Eiko

Dislikes

  • que quelqu'un d'autre taquine eiko, c'est SON poulet

Histoire

je n'arrive pas à être un, il faut être deux au moins pour être heureux non?

Zoran est fils d’un seigneur vassal de Daymio. Son père comme le sien avant lui servait la même famille qui régnait sur leur ville depuis plusieurs générations. Premier fils à voir le jour, il aurait dû à son tour servir la famille comme tout samouraï du clan mais être chromatique était rédhibitoire pour sa famille. Et puis il n’était pas indispensable puisque son frère jumeau était parfaitement normal.

Il ne sera pas mis à l’écart cependant, puisque Zuko était entrainé, il l’était en même temps, et puis avoir quelqu’un pour se battre à ses côtés, c’était lui assurer de meilleures chances de survie dans un monde plutôt rude. Sa mission était de le protéger mais bien souvent l’inverse se produisait. Les deux goupilou étaient semblables en tout point à l'exception de leurs couleurs, et si Zoran était souvent laissé de côté, repoussé, ou malmené et que Zuko lui était encensé quoi qu’il puisse faire, lorsque Zoran avait des ennuis son frère venait l’aider, le défendait, et usait de toute la ruse et l’intelligence qui le caractérisait pour tourner en ridicule ceux qui osaient se moquer de son frère jumeau.

Ils avaient une relation complice, autant dans les apprentissages que dans la vie de tout les jours. Pour leur seigneur, ils accomplissent différentes missions, prenant peu à peu du galon, parfois l’un plus vite que l’autre même si la condition de chromatique rendait les choses plus difficiles pour Zoran qui évoluera le premier, devant s'entraîner plus dure, faire plus d’efforts pour faire ses preuves.

Parfois, on leur confiait la garde des enfants du Daymio pour les protéger, parfois on les envoyait en mission sur les champs de batailles. Cette vie était la seule qu’ils connaissaient et si la bienséance voulait qu’ils gardent leur distance, la curiosité poussera Zoran à en apprendre plus sur l’ainé du Daymio qui restait souvent reclu. Une forme d’amitié se crée entre eux au fil des ans, malgré des rencontres rares et/ou trop courtes.

Un échange sous couvert de masque ou d’éventail, un gâteau de fête chapardé sur l’étal des marchés et glissé par une fenêtre entrouverte pour qu’il puisse goûter à la fête, un air de flûte joué perché dans un arbre non-loin pour remonter le moral quand on lui voyait une mine tristoune. Zoran avait fait de l’humour et de l’autodérision sa marque de fabrique, et il n’avait pas à être trop poli, trop protocolaire, ou honorable puisque de toute façon, on n’attendait pas grand chose d’un chromatique comme lui.

Tout aurait pu continuer comme ça, jusqu’à ce que Zuko succède à leur père ou que l’un des enfants du Daymio prenne le relais à son tour. On avait annoncé il y a peu les fiançailles de l’héritier du Daymio avec une fille que Zoran ne pouvait pas saquer, il faut dire que la donzelle, aussi jolie puisse-t-elle être, avait le visage déformé par le dégoût chaque fois que son regard se posait sur lui ce qui lui hérissait le poil.

Il n’aurait sans doute pas le loisir d’assister aux noces de son ami de toute façon puisqu’on envoie son frère et lui en campagne avec d’autres hommes pour repousser un peu plus les frontières de leur territoire. Et puis c’était peut-être mieux ainsi, le savoir bientôt marié lui laissait un goût amère dans la bouche.

Ils n’auront pas l’occasion d’aller bien loin, une embuscade mettra à mal leur troupe et zuko sera tué sur place. Lui y perdra la vue de l’un de ses yeux, gravement blessé il arrivera à rentrer à la maison avec le daisho de son frère et recevra un accueil des plus glacial. Il avait échoué dans sa mission, l’héritier était mort, heureusement qu’ils avaient un tout jeune frère, né sur le tard, et qui pourrait hériter à condition que le shiny ne lui porte pas malheur comme il l’avait fait pour Zuko.

Outre la peine qu’il éprouvait à cause de la perte de sa moitié, voilà qu’on le chassait de chez lui, avec pour seul bien ses propres armes et la douleur de ses blessures.

Il s’introduira sans trop de peine dans la demeure du Daymio, trouvera alors Eiko, bien démuni devant ces fiançailles qui ne l’enchantaient pas et ce mariage qui se profilait, plus proche de jour en jour. Il venait lui dire qu’il s’en allait, lui faire ses adieux mais les mots sortiront de sa bouche sans qu’il les contrôle vraiment.

-Je pars, viens avec moi.

Très peu de mots qui scelleront leur destin puisqu’à sa grande surprise, Eiko le suis. Ce qui devait être au départ un simple bannissement devient une trahison puisqu’on pense qu’il a enlevé le fils du daymio par vengeance. Il ne savait pas pourquoi il lui avait demandé de l’accompagner. Sans doute parce qu’il n’avait jamais été seul de sa vie, peut-être parce qu’il savait combien la vie du jeune noble pouvait être difficile malgré les apparences. Et puis ils étaient amis non? Ou bien c’était peut-être tout simplement parce que son coeur battait plus fort à ses côtés et qu’il avait peur que sans lui et Zuko, il ne batte plus du tout et devienne un être fantomatique et sans émotions.

Une fuite en avant pour les deux garçons commence, heureusement Zoran connaît le territoire comme sa poche et ne manque pas de ruse pour échapper à leurs poursuivants. Et puisqu’on n’a pas reconnu sa valeur et ses capacités, il décide de rejoindre les forces de nobunaga qui, d’après les on-dits, porte sur le monde un regard neuf, bien loin des a priori sur les shiny ou les étrangers que lui-même trouve étrangement fascinants.

Évidemment, trouver ce village ne se fera pas sans peine, et il se remet à peine de ses blessures. S’il a assuré le trajet en les protégeant l’un et l’autre, il est à bout de force et doit récupérer avant de pouvoir travailler de nouveau comme éclaireur cette fois. Plus jamais on ne le surprendra, plus jamais il ne risquera la vie de frères d’armes.

Eiko va devoir travailler pour subvenir à ses besoins, lui peut encore se débrouiller seul, il espère ne pas l’avoir entraîné dans une situation trop difficile pour lui, au point qu’il finisse par lui en vouloir de l’avoir entraîné la-dedans.

Peut-être que là bas, il pourra être lui-même, afficher clairement ses couleurs et ses préférences, sans crainte que ça ne le précipite lui aussi vers une mort précoce. Mieux vaut finalement se battre pour soi-même et ses idées que pour des principes et par ce bel “honneur” qui n’en a que le nom.

En attendant, il n’a pas encore eu le temps de pleurer son frère, et pour éviter d’y penser, il taquine de plus en plus le petit poulet, s’affranchissant sans scrupule de toutes les barrières qu’on a pu dresser entre eux. Peut-être dans un village comme celui-ci, pourra-t-il montrer son affection sans craindre les on-dit ou du moins en pouvant les occulter.

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