Ježibaba Juda.

Guruchka

Info


Created
6 years, 3 months ago
Creator
Guruchka
Favorites
13

Profile


Intro

Nom: Ježibaba Juda
Âge: 22
DoB: 13 Décembre
Signe astro: Sagittaire
Sexe: Féminin
Race: Desseliande shiny
Origines: Romant-sous-Bois (Kalos)
Statut: Célibataire
Orientation: Homosexuelle
Profession: Sorcière
Taille: 1m70
Poids: 50kg
Type: Plante | Spectre
Nature: Solo
Capacité spéciale: Medic Nature
Famillier(s): Ses Pokemon
Seiyuu: Ai Maeda

Personnalité

"Êtes-vous ici de votre plein gré ou par contrainte, âme égarée?"

Jezi a toujours été une enfant solitaire. Jusqu'à la mort de sa mère, elle n'avait jamais éprouvé le besoin d'être en compagnie d'autres personnes. Mais depuis le fiasco de sa première amitié et relation amoureuse, son côté solitaire s'est renforcé. Elle est distante et ne vous autorisera pratiquement jamais à entrer dans son espace vital. La seule compagnie qu'elle tolère jusqu'à présent est celle des esprits et des pokémons spectres. Tout comme sa mère, Jezi est une guérisseuse très maternelle avec ses patients. Quiconque vient lui demander de l'aide et des soins sera choyé et veillé de près. Elle considère ses malades comme ses propres enfants, ce qui compense un peu le fait qu'elle ne peut pas en avoir, biologiquement parlant. Elle s'est jurée de ressembler le plus possible à sa mère et elle l'a fait. Dans le privé, le glaçon qu'est Jezibaba peut se révéler être quelqu'un de très doux et chaleureux, toujours attentionnée pour les gens qu'elle aime. Si vous gagnez sa confiance, comme son patron, elle sera prête à tout pour vous.

Mais elle ne dit jamais grand chose sur elle. Elle ne dit pas grand chose tout court en fait. La Desseliande parle essentiellement de tout et de rien avec ses patients, mais uniquement si c'est eux qui débutent la conversation. Elle ne pose jamais de question et ne répondra qu'à celles qu'elle ne juge pas trop intrusives ou sensibles. Ca amène à laisser un voile de mystère autour d'elle qui peut soit effrayer, soit fasciner. Mais elle est franche...qualité ou défaut...à vous de voir. Elle dira toujours ce qu'elle pense, mais la manière dépendra de son attachement pour vous. Si elle ne vous aime pas ou que vous êtes un homme, elle sera froide et cassante, voire mauvaise. Si elle vous aime bien, elle essaiera de passer un peu de pommade et de vous dire la vérité de la manière la plus douce possible.

Elle n'est pas du genre à rire à tout va et pour n'importe quoi. Le mieux que l'on puisse tirer d'elle face à une blague tordante, c'est un petit gloussement pratiquement muet. Jezi voit la vie très sérieusement et ne s'accorde jamais de plaisirs ou de frivolités. Ce n'est pas vraiment son genre qu'elle dit. Mais s’il y a un domaine où elle est encore plus sérieuse, c'est le spiritisme et la médecine ancestrale. La mort a toujours fasciné la Desséliande. Une passion qui dérange plus d'un, tout comme la déco de sa maison. Elle peut passer des heures à disséquer des pokémons morts, lire des livres sur les pires maladies qui soient, ou à collecter des objets tous plus morbides et sinistres les un que les autres. Et elle adore en parler, c'est bien là le problème.

Aime

  • Les cabinets de curiosités
  • La sorcellerie et le spiritisme
  • La botanique
  • La gelée de groseille
  • Les tartes aux fruits

Déteste

  • Les hommes
  • La pollution
  • Le feu

Stats

PV
Attaque
Défense
Attaque spéciale
Défense spéciale
Vitesse

Onde Folie


Un rayon sinistre qui plonge l'ennemi dans un état de confusion.

Feu Follet


Lance un bouquet de flammes maléfiques à l'ennemi pour lui infliger une brûlure.

Racines


Le lanceur plante ses racines et récupère des PV à chaque tour. Une fois enraciné, il ne peut plus fuir.

Lance-Soleil


Absorbe la lumière au premier tour et envoie un rayon puissant au tour suivant.

Histoire

Par le passé vivait une jeune Desséliande originaire de Romant-sous-Bois. Orpheline mais pleine de vie, la jeune femme réussi des études d'infirmières à Illumis avant de rejoindre la grand-mère qui l'avait élevée dans sa ville natale. La vieille femme lui enseigna alors une médecine plus traditionnelle ainsi que l'art de la sorcellerie, un don transmis de génération en génération dans leur famille. La lignée ne comptait que des femmes depuis la nuit des temps et leur devoir était de transmettre le savoir famillial à la génération suivante. Mais la Desseliande rêvait de voir l'extérieur depuis son séjour à Illumis, de voyager et voir ce que Kalos réservait comme autres surprises. Alors à la mort de sa grand-mère, elle fit ses bagages et choisit au hasard Fort-Vanitas. Une ville calme, entourée de nature et à ses yeux bien charmante. Et c'est là qu'elle le vit. Et lui aussi la vit. La jeune Desséliande ne passait pas inaperçue, avec ses longs cheveux bruns et ses yeux rouge cerise. Une idylle naquit rapidement entre le Tengalice et elle, passionné et sans limite.

Sans limites? Pas tout à fait. Elle ne tarda pas à se rendre compte qu'elle était tombée enceinte. Ravie, elle se disait que c'était un signe, que son avenir serait radieux et qu'elle fonderait enfin la famille que elle, n'avait jamais eu. Mais le soir où elle rejoignit son amant pour lui annoncer la nouvelle, ce dernier en avait une bien plus mauvaise pour elle: issu de la haute, ses parents lui avaient arrangé un mariage avec la fille d'un clan ami. Horrifiée, elle lui annonça dans la foulée pour le bébé, et que ce serait un moyen de pression sur les parents pour qu'il l'épouse elle et pas cette fille. Malheureusement, c'eut l'effet inverse: le Tengalice parut terrifié à l'idée d'un bâtard et annonça sèchement qu'il avait accepté le mariage. Abbatue, la Desséliande le supplia de changer d'avis, mais rien n'y fit, elle se retrouva seule dans la nuit, abandonnée et avec un enfant à naître. C'est le coeur brisé qu'elle retourna à Romant-sous-Bois, dans la maison de sa grand-mère.


C'est dans cette petite maison perdue dans les bois bordant la ville que naquit Ježibaba. La jeune Brocélôme shiny était la fierté et la prunelle des yeux de sa mère, qui voyait en elle un petit miracle -et sans doute son père biologique à travers elle, qu'elle ne cessa jamais d'aimer-. Elle et sa mère vivaient reclues de la société et en auto-suffisance. L'enfant n'allait pas à l'école puisque c'est sa mère qui lui faisait les leçons, et n'avait pas d'amis en dehors des pokémons de la forêt. Pourtant elle n'avait pas le temps de se sentir seule ou de s'ennuyer: sa mère avait commencé à l'initier à la médecine traditionnelle, l'herbologie et le spiritisme dès l'âge de 4 ans. Et inutile de dire que ça passionnait Ježibaba, qui passait son temps à observer sa mère, lire les grimoires et faire ses propres expériences dans un coin.

La Desséliande passa des années à apprendre à sa fille les secrets familiaux, à contrôler son don de voyance, mais surtout, la compassion et la patience afin qu'elle traite ses futurs patients comme s'ils étaient ses propres enfants. Car c'est ce que faisait la matriarche pour gagner quelque sous ou objets utiles: elle soignait les gens trop pauvres ou trop faibles pour aller à l'hôpital d'Illumis contre quelques pièces, objets ou vêtements. Parfois elle prédisait l'avenir aux mères de familles qui craignaient que leur maris ne soient infidèles. Les plus téméraires lui demandaient même parfois des aphrodisiaques ou des philtres d'amour. Une chose était sûre, Ježibaba voulait être comme sa mère plus tard: une guérisseuse forte, compatissante et pleine d'amour. Quant à son père, elle ne posait jamais de questions sur lui: il n'épprouvait que mépris à son égard et elle trouvait que tous les hommes dehors ne valaient pas mieux. Mais elle voyait bien que même si on leur demandait leur aide, les habitants de Romant-sous-bois méprisaient sa douce mère, la traitaient de sorcière dans leur dos, ou de suppôt de Giratina...

Maintenant


Vers ses 16 ans, Ježibaba vit pourtant sa mère dépérir à petit feu. La Desséliande autrefois si forte était allitée jours et nuits et c'était désormaissa fille qui gérait la boutique. Sa mère était atteinte de la maladie de Lewandowsky-Lutz et des verrues semblables à de l'écorce d'arbre ne cessaient de pousser sur son corps. Sa fille passait son temps à essayer de les lui enlever, en vain: la maladie était inccurable et la femme fut vite inccapable de se débrouiller seule. Rajoutant à ça un coeur fatigué de souffrir à cause de son amour pour le Tengalice, la mort finit par l'emporter un soir d'hiver, sous les yeux d'une Ježibaba désemparée. Sa mère, la femme qui lui avait tout apprit et tout donné, ne serait plus jamais avec elle. Elle était seule.

La Desséliande parvint à surmonter son chagrin et resta dans la petite maison familiale. Désormais, c'était elle la guérisseuse de la forêt, et elle comptait bien le rester toute sa vie. Car elle serait sans doute la dernière de sa lignée, elle le savait: elle haïssait les hommes. Ježibaba se sentait seule, terriblement seule, et elle désespérait à trouver une apprentie. C'est en allant vendre quelques porte-bonheurs et autres amulettes en ville qu'elle rencontra Sirin, une Trousselin qui vivait à Romant-sous-bois. Et tout comme sa mère jadis, elle se sentit inexplicablement attirée par elle. Les jeunes femmes se croisaient, se disaient bonjour et se lancaient des oeillades quand l'autre avait le dos tourné. Sirin venait même de plus en plus souvent dans la forêt pour se faire tirer les cartes. Un manège qui ne manqua pas d'attirer les soupçons de la part des habitants de la ville. Et ce qui devait arriver arriva: les jeunes femmes finirent par s'embrasser et partager un moment intime sur le sol tapissé du labo de Ježibaba. A partir de ce jour, les deux gijinkas se retrouvaient en secret dans la forêt ou chez la Desseliande afin de se livrer à leur passion interdite par les bonnes moeurs. Et oui, dans leur petit bled, l'homosexualité était encore très mal vue, et elles le savaient.

Quand tout commença


Malheureusement, leur secret ne tarda pas à être découvert par les villageois toujours plus suspicieux. Les deux amantes furent prises sur le fait en pleine embrassade contre un arbre. Outre la honte d'être prise sur le fait, s'ajouta pour la Desséliande l'horreur de voir son amante nier tout en bloc et l'accuser de l'avoir ensorcelée, uniquement pour éviter d'être reniée par tout Romant-sous-bois et sa famille. Le coeur en miette tout comme sa mère autrefois, Ježibaba déchaîna ses pouvoirs Spectre et menaça la petite troupe de les maudire jusqu'à la fin des temps. Devant la sorcière déchaînée, tout ce beau monde ne manqua pas de partir la queue entre les jambes. Mais la fuite ne fut que temporaire. Maintenant toute la ville était persuadée que la jeune femme était une menace, on commençait à raconter qu'elle attirait les enfants -qui disparaissaient à cause de Grahyena sauvages- pour les tuer et qu'elle se servait de leurs os pour ses rituels. Qu'elle avait empoisonné toutes les personnes malades qui avaient succombé à leur maladie incurable...bref, l'heure était venue de se débarasser de la sorcière.

Des volontaires se réunirent avant de partir dans les bois. Arrivés devant la maison de Ježibaba, tout le monde hurla "sorcière, ton règne de terreur s'achève ici, tu brûleras par le feu purificateur. Qu'Arceus ait pitié de ton âme." avant de mettre le feu. La vieille maison étant faite majoritairement de bois, tout s'embrasa rapidement et la Desséliande échappa de justesse à la mort. Ayant tout perdu, elle n'avait plus qu'à s'enfuir pour sauver sa peau. C'est ainsi qu'au gré des chemins, la jeune femme tomba sur Zanuelle. Une ville dont on lui avait vaguement parlé et qui avait la réputation d'être un refuge sûr.

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Lyabov Asianov

[ Coloc ] Apparement elles se connaissent depuis l'enfance, mais elle n'en garde aucun souvenir...elle a guéri tellement de monde. Mais elle a clamé avoir une dette envers elle et depuis, vit avec elle et lui sert de chien de garde.