Fatalis

MrCrow

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Created
1 year, 7 months ago
Creator
MrCrow
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2

Profile


mmrew10.pngMega Man Re:[W]ar
Supreme Fatalis
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Supreme Fatalis
(最高 ファタリス)
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Thème de Fatalis - Uprising[1]
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Artwork by Misical
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Artwork by Misical
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Sketch by Misical
Informations en jeu
Arme:
Serpico (rapière)
Élément:
Foudre
Faiblesse:
Glace
Affiliations:
Resistance
Exodus
Informations diverses
Script:
「最高」ファタリス
「Saikō」Fatarisu
Alt. Nom:
Fatalis
Genre:
Masculin
Âge:
Couleur des yeux:
Violet lilas
Couleur des cheveux:
Argenté
Informations sur la série
Apparitions dans:
Voix Japonaise:
Voix Française:
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Je ne viens pas pour conquérir, mais pour récupérer ce qui appartient à mes frères de martyrs.
—Fatalis

Supreme Fatalis (「最高」ファタリス, 「Saikō」Fatarisu) est un Original Character / Fan Character (OC/FC) de la licence Mega Man Zero. Son design était tout d’abord basé sur le personnage officiel Vile avant d’être complètement relooké. Chef de la faction Exodus, il est l’antagoniste principal de Mega Man Re:[W]ar.



Apparence

Fatalis est un réploïde à l’armure bleue et aux nuances jaunes et blanches. Il possède une longue cape au col en fourrure, dont le dos arbore fièrement le logo de son organisation pro-réploïde, Exodus. Son casque lui couvre intégralement le visage, ne laissant qu’une fine fente en guise de visière à la teinte violacée. Il ne se sépare jamais de sa rapière, toujours dissimulée sous sa cape, à sa hanche. A visage découvert, Fatalis portait jadis une chevelure courte avec une rigueur militaire. Désormais, il entretient cette dernière beaucoup plus longue. Son visage reflète également ladite rigueur, ses traits étant très souvent durs et sévères, contrastant cependant avec ses iris violets des plus envoûtants et ses marques cyans éclatantes logeant sous ses yeux.

Personnalité

Une carapace émotionnelle à première vue, il se montre froid et distant dans ses échanges : tout ne semble être qu’une partie d’échecs pour lui. Pourtant, ce n’est qu’une image faussée et superficielle qu’il renvoie car il reste focalisé sur son objectif ultime. Une fois cette carapace brisée, c’est un être aux principes valeureux qui souhaite avant toute chose le bien pour ses confrères et les personnes qui lui sont chères.
Il ne désire aucunement le conflit mais est malheureusement forcé sur cette voie : charisme de leader, il commande son armée avec justesse et efficacité et n’hésite pas à partir lui-même au front pour guider ses hommes, ouvrant la marche. Prêt à protéger chacun de ses alliés jusqu’à mettre sa vie en danger, tous ceux sous son commandement ont un profond respect et une grande admiration pour lui.
Il ne s’ouvre partiellement qu’à peu de personnes, et si ses atouts et caractéristiques de chef suprême sont connus de tous, seuls ses proches connaissent la douceur qui se cache derrière son casque.

Histoire

Fatalis était membre de la milice de sécurité de Neo Arcadia, respecté par ses confrères pour sa justesse d’esprit et son sens du devoir. Pas d’entourage proche : son équipe, c’est sa famille. Et lorsque leur leader, X, ordonna la grande purge des réploïdes pour protéger le quotidien de l’humanité, il fut dans les premiers à riposter et à garantir la sécurité de ses semblables.
Toute l’unité de Fatalis se démenait face aux hordes aux ordres du tyran, repoussant ces derniers aux portes intérieures de la cité afin de laisser le temps à leurs semblables de s’enfuir face à ce génocide organisé. Bien vite, ils furent submergés : le soldat vit ses coéquipiers mourir ou se faire convertir de force en pantins dénués de sens, au service de la cause qu’ils cherchaient à combattre.
Epuisé et seul, il fit son baroud d’honneur : combattant jusqu’à tomber inconscient, il avait accompli son ultime devoir, rien d’autre n’avait d’importance. Il se réveilla quelques jours plus tard dans une capsule de repos, entourés par des compères tout aussi endommagés que lui. Il fut secouru in extremis par d’autres civils qui l’avaient vu à l'œuvre, inspirés par son propre courage, ils lui portèrent secours et le transportèrent en lieu sûr. Lorsqu’il fut à même de pouvoir bouger par lui-même, il se rendit compte qu’il y avait des réploïdes de tout horizon : des citoyens, d’autres miliciens, des infirmiers, des têtes pensantes… Ils étaient nombreux à avoir réussi à s’enfuir, et quelque part, cela le rassura quelque peu. Nombre d’entre eux vinrent remercier le soldat pour leur avoir permis de quitter la cité.

Tout naturellement, une organisation se mit en place afin de coordonner ce groupe de survivants : ils trouvèrent refuge dans une ancienne base souterraine désaffectée à plusieurs kilomètres de Neo Arcadia, les réploïdes non-combattants se terrèrent dans les étages les plus en profondeur, tandis que le centre de commandement et les volontaires prêts à se battre étaient quasiment à la surface. A la tête de ce mouvement, une jeune femme du nom de Ciel se porta garante de la sécurité de ce groupe qu’elle baptisa la Résistance. Suspicieux aux premiers abords de par sa nature humaine, dont sa race était entre autres en partie responsable du début de cette purge, elle prouva bien vite ses nobles intentions, gagnant la confiance des réploïdes.
Les premières missions consistèrent avant toute chose à récupérer des vivres et ressources pour subvenir aux besoins urgents de leurs camarades. Fatalis prit bien vite des initiatives et ses marques dans le corps armée du groupe, bien vite considéré comme un des meneurs. Il se porta également volontaire pour former les plus inexpérimentés au combat. Et c’est ainsi qu’il rencontra sa recrue la plus prometteuse : Tomolo. A ses débuts, les entraînements avec cette dernière furent plus que laborieux : hésitante, fébrile, était-elle vraiment apte à prendre la vie d’un adversaire ? Pourtant, au fond de lui, il ressentait une certaine admiration : prête à se jeter dans la bataille sans aucune préparation, à se salir les mains afin de protéger ce qui lui était cher, il fallait une certaine dose de courage pour entreprendre une telle épreuve. Elle avait déjà gagné son respect sans le savoir. Malheureusement, la soif de justice et le courage peuvent être de formidables moteurs, ils sont toutefois loin d’être suffisants pour remporter une victoire. Malgré leur préparation, leurs tentatives de guérillas sur les forces de Neo Arcadia se révélèrent être des échecs répétés : quelques maigres victoires de temps à autre, très souvent des positions stratégiques récupérées par l’engouement que Fatalis apportait à ses troupes ; toutefois, même s’il galvanisait ces dernières, c’était trop peu et un seul homme ne pouvait mener une guerre seule.

Du moins, c’était ce qu’il croyait. Le moral de la Résistance était au plus bas, si la donne ne changeait pas rapidement, ils ne pourraient jamais tenir le rythme et continuer la lutte. Pourtant, un dernier espoir guida leur chemin : des coordonnées reçues par une source inconnue, qui mènerait à un être capable de renverser le cours de la guerre. Le héros légendaire, Zero. L’arrivée de ce dernier donna le coup de fouet nécessaire pour renverser la situation en leur faveur : un seul réploïde fut suffisant pour leur redonner la motivation nécessaire afin de balayer leurs adversaires. C’est une leçon que Fatalis retiendrait ainsi toute sa vie : un groupe peut être tiré vers le haut par un individu unique, tant que ce dernier possède des épaules suffisamment solides. Réussir à inspirer la bravoure tout en étant soi-même une menace suffisamment grande pour être redouté par le camp adverse…

La nuit suivant la défaite du leader de Neo Arcadia face au nouvel espoir de la Resistance, une grande fête eut lieu au sein de leur base. Habituellement caché derrière ses expressions sérieuses et taciturnes, Fatalis décida, pour une nuit, de complètement décompressé, encouragé par ses camarades, qu’il considérait désormais comme ses amis. Une, en particulier, qu’il estimait plus que les autres, manquait à l’appel. Il la remarqua, à l’écart des festivités, s’inquiétant probablement pour l’avenir.
Cette soirée-là, il ne lui laissa guère le choix : l’entraînant de force sur la piste de danse, ils partagèrent un moment bien plus complice qu’un simple mentor et son étudiante. Un moment de bien-être, loin des aléas du quotidien. Cette nuit-là, le temps n’existait pas. Les jours qui suivirent laissèrent toutefois un goût amer aux membres de la Resistance : Zero avait disparu après la défaite de Copy X. Mais ses efforts ne pouvaient rester vains, leur chaîne de commandement bouleversée, c’était-là l’occasion pour eux de renforcer leurs rangs : recrues supplémentaires, un armement amélioré, et surtout une nouvelle base d’opération. Fatalis, en voyant les progrès de Tomolo au fil des mois, la nomina pour que cette dernière puisse commander sa propre unité. C’était pour lui l’occasion de la féliciter pour s’être améliorée sans relâche.

Les recherches durèrent plusieurs mois, avant de finalement trouver une ancienne forteresse abritant un réploïde bestial, une bête féroce qui avait bien failli décimer Tomolo et toute son unité : mais ils réussirent à chasser le forcené au prix de la vie de nombre de leurs camarades. Cette forteresse devint ainsi la nouvelle base d’opérations pour les membres de la Resistance. Cette tranquillité et ce soupçon de paix ne perdurèrent pas. Alors que le retour de Zero, disparu depuis bientôt un an, fut accueilli en fanfare par leurs camarades, Fatalis et Tomolo furent réquisitionnés en secret par le Dr. Ciel en marge de l’Opération Frappe Vertueuse, orchestré par le commandant Elpizo. Ciel restait convaincue que ses recherches sur une nouvelle source d’énergie étaient à prioriser par rapport au conflit. Les escouades des deux compères avaient donc été mobilisées à plusieurs reprises pour rapporter des composants et ressources au Docteur, très souvent en zones dangereuses ou peu accessibles.
Leurs efforts avaient toutefois payé : pendant que la Résistance affrontait aussi bien Neo Arcadia que ses démons intérieurs suite au retournement de veste du commandant Elpizo, Fatalis et Tomolo avaient fait une découverte étonnante pendant leurs explorations ; l’humanité avait bien failli connaître sa fin au cours de la guerre des Mavericks, lors du crash de la colonie spatiale Eurasia. L’entièreté dudit site avait été classé comme un no man’s land, les radiations du cratère ayant été prouvées nocives tout aussi bien pour les humains que pour les réploïdes, ces dernières s’étaient d’ailleurs propagées tel un virus sur la surface de la planète, rendant de nombreuses zones hostiles à toute vie. Suite à cet évènement, les zones habitables s’étaient faites rares, Neo Arcadia et ses environs étant l’un des derniers sanctuaires terrestres où les conditions étaient acceptables. Du moins, c’était ce qu’ils croyaient.

S’enfonçant toujours plus loin dans leurs missions d’exploration et de reconnaissance pour le Dr. Ciel, ils pénétrèrent sur le site interdit de la station Eurasia, pour y découvrir un panorama des plus étonnants.
L’onirisme et la beauté du paysage suffirent à émouvoir les deux leaders et leurs unités : rien n’avait été traité ou filtré par une tierce personne, tout était naturel. Eux qui avaient toujours connu un monde en déclin qui ne les tolérait que partiellement, avare en ressources, froid et mécanique, avec un conflit comme quotidien… Voir une telle douceur et candeur était probablement la plus belle chose qu’il leur a été donné de contempler. Même les débris de la station au milieu de l’horizon semblaient s’accorder parfaitement à l’ambiance : envahies par la végétation, les ruines servaient visiblement d’abri et de tanière à diverses espèces animales.
Était-ce là le futur de l’humanité et des réploïdes qui se tenait sous leurs yeux ? Un tel spectacle de majesté, dont il redoutait la dégradation si le conflit arrivait jusqu’ici… C’est là qu’il comprit que toute beauté était éphémère dans le monde actuel. Tout était destiné à mourir sous le piétinement de la guerre. Ce monde en peine perpétuelle avait besoin d’un protecteur, quitte à vouer sa vie au combat. Ce lieu… ils décidèrent de le baptiser l’Area Zero, à la fois en hommage au réploïde légendaire vouant sa vie à leur cause, et parce que cette région reprenait au commencement.

Quelques mois s’écoulèrent depuis la défaite d’Elpizo face au héros de la Résistance, c’est alors que le Dr. Weil fit son apparition avec sa création lui servant de garde personnel : Omega, le banni. Le scientifique devient ainsi le nouveau souverain de Neo Arcadia par un concours de circonstances : en profitant pour assouvir sa soif de vengeance envers les humains qui l’ont jadis trahi selon lui, humains et réploïdes désormais opprimés tout autant sous son joug.

La Résistance décida, grâce à la découverte de Fatalis et Tomolo, d’informer les habitants de Neo Arcadia des coordonnées de l’Area Zero en précisant qu’il s’agissait d’un refuge. Un petit groupuscule d’humains nommé la Caravane en profita pour fuir auxdites coordonnées, se retrouvant poursuivi par les forces du Dr. Weil.
Assignées à la protection du lieu, les équipes de Fatalis et Tomolo furent déployées pour épauler Zero dans la défense de cette caravane, pulvérisant les poursuivants envoyés par le dictateur. Une unité mobile de la Résistance s’installa donc en amont de l’Area Zero afin de mobiliser ses troupes plus rapidement.

Alors que le héros légendaire mena son combat contre la garde personnelle du Dr. Weil sur la station Ragnarok, Tomolo et Fatalis furent chacun envoyés de leur côté afin d’enquêter sur diverses disparitions et anomalies dans certains secteurs de l’Area Zero ; le mentor fut mobilisé à quelques kilomètres des ruines de la station écrasée, à la lisière de la forêt abondante. Il trouva une montagne de carcasses de réploïdes, comme si quelqu’un s’en était nourri. Ce spectacle lui rappela les rapports de Tomolo et de son unité face au berserker nommé Hell. Inquiet, il tenta de contacter cette dernière, sans succès.
Sans réfléchir, il fonça à sa dernière localisation connue, près de l’intérieur des décombres d’Eurasia. Il s’étonnait lui-même d’ignorer les ordres du Q.G. qui lui ordonnait le repli, lui qui était un soldat exemplaire, rien d’autre ne comptait à l’heure actuelle que de s’assurer de la sécurité de Tomolo. Plus il s’enfonçait dans les ruines, plus les traces de massacre se faisaient récurrentes : il sentait qu’il était sur la bonne voie, bien qu’il avait de plus en plus peur de croiser sa camarade parmi tous ses cadavres.
Il réitéra de nombreuses fois des tentatives de communication auprès d’elle, toujours en vain. Il arriva dès lors dans une pièce bien plus imposante que les précédentes : ce qui devait être un centre de commande était désormais ce qui ressemblait au mieux à une arène, au pire à un garde-manger ; des carcasses de réploïdes décharnées étaient pendus depuis le plafond, et avec stupeur, il croisa celle de son amie, qui se révéla toutefois intacte, à son grand soulagement. Alors qu’il s’avança, il comprit bien vite qu’il s’agissait probablement d’un piège : les quelques secondes suivantes lui donnèrent raison, en entendant le bruit lourd des portes se refermer subitement derrière, il s’y était toutefois préparé.

Depuis le plafond surgit une silhouette qui se jeta sur lui : il avait instantanément dégainé sa rapière, et s’ensuivit un duel à mort entre les deux adversaires. Fatalis avait beau exceller dans cet art, il ne s’était jamais préparé à affronter une bête sauvage : rien ne dictait son style de combat, tout était chaotique dans cet être à l’apparence quasiment démoniaque.
L’escrimeur fut vite débordé par ses assauts, au point d’en être finalement désarmé et à la merci de Hell. Il ne lui restait plus beaucoup d’espoirs, si ce n’est sa rhétorique : se lançant dans une longue conversation avec son adversaire, qui se révélait être bien plus bavard qu’aux premières apparences, il entra dans la tête de ce dernier sans trop de difficultés ; c’était un être d’une violence primaire, sans autre raison d’être.
Fatalis lui révéla ses sentiments secrets qu’il éprouvait pour la jeune femme qu’il gardait prisonnière : le fait de pouvoir contempler le désespoir de cette dernière en tuant son mentor sous ses yeux était une pensée qui semblait le combler. Fatalis connaissait le potentiel de Tomolo, il savait très bien que si lui ne s’en sortait pas, elle aurait au moins une chance de s’en sortir.

Une fois réveillée, et en voyant son camarade prêt à se faire décapiter par Hell, la réploïde explosa de colère et déchaîna un blizzard qui lui permit de se libérer elle et son mentor de leurs entraves respectives. Face aux deux réploïdes, Hell se retrouva fortement endommagé et choisit à nouveau la fuite avant que les ruines d’Eurasia ne finisse de s’écrouler sous l’intensité de l’escarmouche.
Pendant leur capture, la guerre contre le Dr. Weil avait officiellement pris fin : la paix était revenue au prix de sacrifices innombrables, incluant celui de Zero. Un sentiment mitigé : la profonde joie d’un conflit qui était enfin derrière eux, qui laissait toutefois un arrière-goût de cendres, la dure réalité et l’amère sensation d’avoir sacrifié plus qu’ils n’y avaient gagné.
Cette nuit-là, ils l’avaient passé ensemble à regarder les étoiles couplées aux restes des débris du Ragnarok qui filaient dans l’atmosphère, à l’écart de l’unité mobile, en tête à tête. Elle ne savait pas pourquoi, mais son cœur battait la chamade. Ils discutèrent de bien des choses, de ce qu’ils ressentaient en ce moment, des projets pour la suite.
Tomolo, tout comme le Dr. Ciel, croyait en un avenir meilleur bâti sur de nouvelles fondations. Tout allait repartir du bon pied. Elle voulait aider à la reconstruction, et souhaitait continuer à protéger cette future civilisation qu’ils s’apprêtaient à développer. Fatalis était plus mitigé. La paix était en bonne voie, mais elle était bien trop fragile pour perdurer. Il désirait pourchasser les restes du régime dictatorial de Neo Arcadia qui pouvaient encore substituer en secret, cachés suite à la chute de leur empire. “Le mal est une mauvaise herbe qu’il faut éradiquer jusqu’à la dernière racine”, conclut-il.

Il avait longuement médité là-dessus, et il était prêt à devenir cet être de l’ombre, prêt à protéger la paix et ce monde au prix de sa vie, et ce pour l’éternité, si cela était nécessaire. Ils allaient emprunter des chemins différents, et bien que cela lui fit mal au cœur plus que tout, il voulait que Tomolo puisse vivre dans un monde où la quiétude et la tranquillité ne seraient jamais menacées à nouveau par la crainte de la guerre. Malgré les mots de son amie pour le dissuader, rien n’y fit, il s’y était résolu.
Quelques jours plus tard vint l’heure du départ pour le soldat. Elle faisait de son mieux, et il le voyait bien : malgré les sanglots, il savait qu’elle avait tout fait pour rester digne. Partir en la voyant ainsi fut l’épreuve la plus difficile de sa vie. Comme un ultime au revoir, il vint l’enlacer et l’embrasser sans crier gare. Pour autant, elle lui rendit ce geste intime le plus naturellement du monde, comme une évidence qu’ils s’étaient toujours aimés.

Fatalis parcourut le monde pendant un demi-siècle : durant son pèlerinage, il passa les premières années à traquer les restes des forces de Neo Arcadia, à savoir des réploïdes et humains restés loyaux au règne de Weil et de Copy X et à leurs idéaux. Il menaça la plupart d’entre eux pour qu’ils se rangent, et si nombre de ces derniers se soumirent aux exigences de Fatalis, d’autres restèrent ancrés dans leurs idées et subirent l’exécution de Fatalis.
Quelques rumeurs allèrent bon train partout où il semait la mort : bien vite, les échos sur le “fossoyeur sans pardon” se répandirent de plus en plus vite. Il embrassa pleinement cette idée et décida de masquer son identité. Pour un temps, Fatalis n’existerait plus : ses camarades tombés au combat réclamaient justice, ce personnage de fossoyeur conviendrait parfaitement.

Parfois engagé incognito en tant que mercenaire, il ne se servait que de ce statut pour atteindre ses objectifs ou une cible trop bien protégée pour lui. Au fil du temps, il recruta quelques membres qui le suivirent loyalement pendant des années. Leur groupe se fit naturellement appelé “Les Fossoyeurs”. A l’autre bout du monde, ils étaient connus comme des justiciers défendant les droits des plus démunis, empêchant parfois la création de groupuscules malveillants. Mais dans sa quête de justice, il remarqua tristement que les oppressés étaient souvent des réploïdes innocents, jugés et rejetés pour les péchés du passé. Bien que voulant rejeter cette idée qu’un racisme progressif se mettait en place, il ne pouvait nier que ce phénomène semblait se répéter de plus en plus partout où ils passaient.
Lors d’une affaire de disparitions suspectes pour laquelle ils avaient été commissionnés, Fatalis reconnut sans effort le massacre familier dont il était témoin : c’était l'œuvre d’un être bestial, régi par une soif de violence incontrôlable. C’était l’un de ses buts ultimes en entreprenant ce voyage : retrouver Hell et mettre un terme à son existence. Qui peut dire le nombre d’innocents morts entre ses griffes ?
Suivant les traces de mort jusque dans son antre, Fatalis et son équipe réussirent à le prendre par surprise et à l’acculer. Sans surprise, le bougre avait survécu durant toutes ces années mais ne s’était nullement calmé depuis : son aspect démoniaque ne s’était pas également pas arrangé avec le temps, récupérant des parties de ses victimes à droite à gauche, son armure était un patchwork de diverses pièces sans harmonie. Son physique reflétait parfaitement sa nature profonde.

Un tel potentiel… Chaque condamné de la main de Fatalis aurait pu être une aide non négligeable pour garantir l’avenir de demain. Était-il réellement possible de négocier avec ce démon ? De toutes les vies qu’il avait prises, celle-ci valait-elle vraiment la peine d’être préservée ? Toujours est-il qu’il était déjà rentré dans sa tête une fois. Il pouvait recommencer, et s’en servir pour l’intérêt du plus grand nombre. Proprement dompté, ce réploïde pouvait devenir une arme redoutable.
Et pendant une décennie, c’est ce qu’il fit : usant de méthodes parfois peu orthodoxes, à la morale plus que douteuse, il réussit à en faire un allié de poids, et un être presque civilisé. Des années à le réprimander comme un simple bestiau, à le laisser s’amuser avec les cibles destinées à mourir ; c’était une période dont Fatalis était peu fier : il avait décidé de se salir les mains pour le futur de la civilisation, et pourtant, il devenait de plus en plus perplexe vis-à-vis de l’utilité de ses actions.
L'ostracisme envers les réploïdes continuait de plus belle : la menace ne venait plus des racines du passé, elle était bien présente et enracinée en direction de l’avenir. Il se rendit ainsi compte que l’heure n’était plus aux agissements de l’ombre : s’il souhaitait aider les siens, il devait le faire en embrassant pleinement la lumière et en élevant sa voix pour ceux que la société souhaitait faire taire. C’est sur ces fondations qu’il bâtit Exodus, son organisation vouée à la protection des réploïdes.

Pouvoir et capacité

Escrimeur depuis sa plus tendre jeunesse, il abandonna quelque peu la pratique lorsqu'il entra dans la milice de défense de Neo Arcadia, se concentrant sur le maniement des armes à feu. Lorsque la grande purge éclata, il reprit sérieusement l'entraînement avec sa rapière, tous moyens de défense étant bon à prendre.
Après son temps dans la Resistance, il développa des capacités de maîtrise élémentaire, maniant désormais la foudre à la perfection.

Attaques
Descriptions
Eclair souverain La foudre s'abat sur l'arme de Fatalis, conférant directement des attributs élémentaires à cette dernière. Ses assauts gagnent en puissance et en dégâts, sa rapière laissant également une traînée électrique sur son passage.
Foudre du Châtiment Fatalis brandit sa rapière en l'air, invoquant la foudre qui tombe à 7 reprises sur son adversaire.
Bouclier d'Odin Attaque chargée. Fatalis invoque et concentre l'énergie de la foudre pour créer une bulle protectrice autour de lui.
Mjöllnir Attaque contrée. Fatalis prend une position défensive, anticipant le coup de son adversaire : ce dernier se fait repousser et paralyser par une puissante décharge électrique, Fatalis inflige alors à une vitesse fulgurante 17 estocades à son ennemi, avant qu'un coup de foudre ne vienne l'achever depuis les cieux.
Fine, I'll do it myself Fatalis se laisse foudroyer en abondance par un éclair invoqué par ses soins : il concentre et contient l'énergie électrique dans son propre corps, il gagne ainsi en rapidité et peut directement infliger des dégâts de foudre au contact de l'adversaire. Cette technique lui permet également de disparaître et réapparaître en se servant des courants électriques.
Étymologie

Fatalis (ファタリス) est un terme latin signifiant "du destin, prophétique, fixé par le destin, funeste, mortel".

Anecdotes
  • Danseur hors pair.
  • Le nom de sa rapière est Serpico, en hommage à un escrimeur de talent.
  • Il semble être né pour tenir une audience captivée, tant ses discours sont portés par ses capacités oratoires.
  • Ses marques sur son visage représentent des larmes tatouées, les premières sous ses yeux sont pour le génocide orchestré par Neo Arcadia, les secondes à ses joues sont pour le conflit contre Legion.
  • Il avait pris l'habitude d'appeler Tomolo "jeune dame" à l'époque de la Résistance.
  • Il ne retire son casque qu'en présence de personnes intimes.
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Notes

1. Original music (Test of Mettle - 8 bit) composed by Gareth Coker

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