Romane

NanakoArt

Info


Created
1 year, 5 months ago
Creator
NanakoArt
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2

Profile


Basics

Nom Izaïa
Prénom Romane
Age 21 ans
Genre Femme
Race Gijinka Zoruark d'hisui
Date de naissance 31 décembre
Signe astrologique capricorne
Taille 1 m 76
Poids 66 kgs
Main directrice droitière
Orientation Pansexuelle
Thème / voix "Envoi (Ghost)"

Effacée, appathique, insensible. Romane semble traverser sa vie comme le fantome qui accompagne ses jours et ses nuits sans y prendre une réelle part. Difficile de savoir quel pourrait être son vrai tempérement tant elle s'est effacée pour les autres d'abord puis par une conception erronée de l'amour et enfin à cause de son chagrin. Sait-elle encore sourire? En est-elle seulement capable?


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Histoire

“Est-ce que je suis désirable? Suffisement pour être aimée, juste un peu?”

Dans le dome de Darkraï, la vie est peut-être plus dure qu'ailleurs. Dans cette citée où les plus forts font la loi, difficile de s'y tailler une place et encore moins lorsqu'on est un enfant. Il faut des parents puissants pour vous protéger et Romane n'aura pas cette chance comme beuacoup d'autres dans le coin. Au début, elle en avait l'impression, ou du moins elle croit se rappeller des gestes de tendresse, des mots tendres, des étreintes douces. Elle travaille dur pour retrouver ces moments là. L'éducation, c'est une chance que peu d'enfants ont, la possibilité d'accéder à une charge quand on est instruit est rare mais pas impossible et sans doute le futur le plus prometteur pour une femme quand les hommes choisssisent souvent une voie plus violente. Son père était de ceux là, une force de la nature, une montagne difficile à abattre, mais une montagne qui s'est effritée peu à peu sous ses yeux et qui a entrainé sa mère dans sa chute.

Si au début les spores de rafflesia qu'il prennait l'aidaient à vaincre ses ennemis, ils l'ont de plus en plus rendus accro et la dépendance le rendra peu à peu inapte au combat et à vouloir toujours plus de sa came. La mère de Romane l'a suivie sur ce chemin et l'enfant devait aller mendier de plus en plus aurpès de ses voisins de quoi échanger quelques grammes de "médicaments" pour ses parents. Au départ, on le lui demandait comme un jeu, et elle le prennait comme tel, un jeu pour que papa et maman aillent mieux, et redeviennent gentils parce que tu comprends ma chéri, sans les médicaments on se sent mal, et on devient méchant, mais on le fait pas exprès hein?

Alors elle se prête au jeu mais peu à peu, elle arrive de moins en moins à trouver ce qu'il faut pour obtenir ce qu'ils lui réclamaient de plus en plus. Alors le jeu devient un peu plus cruel et elle se fait battre quand elle n'obtient pas ce qu'il faut, de plus en plus durement, jusqu'à en avoir les os brisés parfois. Elle grandit malgré ça, finit par comprendre assez vite ce qui se joue là, mais que faire d'autre si ce n'est continuer à se battre, à voler, à travailler pour gagner à peine de quoi survivre et maintenir ses parents dans un état plus ou moins végétatif qui ressemble presque à du bonheur?

Sa vie rythmée par le travail, les coups, le désir ardent d'être aimée font qu'elle ne développe pas sa propre personnalitée, elle fait ce qu'il faut pour coincider avec les désirs de ceux qui l'entourent et sont près à l'aider, ça ressemble à de l'amour alors elle fait tout pour les garder, quitte à ne pas être elle-même, à quoi bon de toute façon? Si elle essaie d'être, elle risque de tout perdre, et ici tout perdre revient à finir sur le marché noir, c'est là d'ailleurs que termine sa mère, la première à mourir de ces abus chimique et que le père vendra aux marchands de chair malgré le danger qu'elle représente tant elle ne doit pas être "saine". Mais tout a un prix ici et un corps c'est de la nourriture hors celle-ci est rare.

Elle ne sait pas trop comment elle arrive à faire face à tout ça, la chance sans doute, lui permettra de trouver et d'enchainer des travails mal payé mais plus ou moins "honnetes". Malgré tout la vie est dure et lors d'une crise son père lui brise de nouveau le poignet. C'est à ce moment là qu'elle rencontre Devyn. Lui avait eu de la chance, du moins de son point de vue. Son père était suffisement puissant pour faire des excursions hors dome pour chercher des matériaux et de la nourriture qu'il revendait à prix d'or. Sa mère avait des pouvoirs liés aux soins et elle l'avait ramassée dans la rue où elle pluerait de douleur pour la soigner. Elle le faisait parfois, gratuitement ou contre de petits services. Il était beau malgré ses traits délicats qui collaient peu à l'endroit et il a pour l'attention qu'on a pour une personne qu'on chéri. Alors elle y croit, à cet amour qui s'offre à elle et elle lui donne tout ce qu'elle est ou du moins le peu qu'il lui reste. Qu'il la prenne dans ses bras lui suffit, qu'il lui dise qu'elle est forte et elle peut y croire, qu'il lui assure qu'il y aura des jours meilleurs et elle garde un peu d'espoir.

Il aime quand elle chante alors elle s'éfforce de chanter, c'est vrai qu'elle a une belle voix mais elle la garde pour lui. Mais cette voix chantée, il sera la seule à l'entendre et il l'emporte avec lui dans sa tombe. Ils avaient rendez vous et elle s'était fait jolie pour lui il ne le verra pas parce qu'alors qu'elle arrive plus tôt là où il habite pour leur rendez vous, elle le verra tomber du toit et s'écraser au sol presque sous ses yeux. Un accident parait-il, il avait un peu trop bu d'alcool et pourtant elle a du mal à y croire. Parce que depuis sa mort, il la hante. Il faut dire qu'une gijinka d'Hisui comme elle voit les fantomes et s'il continue à "vivre" à ses côtés comme s'il était encore vivant, en revanche il se refuse à répondre à ses questions sur les causes de sa mort.

Parfois, il disparait quelques jours et elle sombre un peu plus alors il réaparait comme si ses regrets le gardait attaché à elle. Dans ces momens là, et alors qu'elle n'a plus besoin d'argent pour payer les drogues de son père mort à son tour, elle vend son corps. La première fois, c'est un homme qui l'a abordé, quelqu'un en manque d'amour ou juste désireux de la posséder. "Je suis désirable? On peut vouloir m'aimer?" Assez pour rester à ses côtés? Peu importe les réponses dans le fond, puisque c'était la seule chose qu'elle n'avait pas partagé avec lui qui refusait qu'elle le touche dans ce sens là, peut-être dans le fond qu'il ne l'aimait pas? Mais si d'autres hommes la touchent comme ça, c'est qu'elle est quand même désirable non? Alors qu'est-ce qui clochait?

Il refuse de lui répondre et il l'observe lorsqu'il revient, des regrets plein les yeux, et lorsqu'il disparait de nouveau, elle trouve d'autres clients. "Est-ce que je suis désirable? est-ce que vous pourriez m'aimer?" Peut-être que cette douce fragilité leur plaisait, peut-être que dans leur bras elle avait l'impression d'être aimée ou désirée à défaut, mais c'est sans doute faux comme tout le reste. Un jour, il est possible qu'à son tour elle trouve le courage de monter en haut de cet immeuble devant lequel elle n'arrive plus à passer pour à son tour voir si en se jettant dans le vide elle arrivera à s'envoler.

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