Hasch

NanakoArt

Info


Created
1 year, 5 months ago
Creator
NanakoArt
Favorites
3

Profile


Basics

Nom Scott
Prénom Hasch
Age 26 ans
Genre Homme
Race Humain / chat / Kemomimi félin
Date de naissance 18 avril
Signe astrologique bélier
Taille 1 m 82
Poids 89 kgs
Main directrice droitière
Orientation Heterosexuel
Thème / voix "Tarik (les comptes)"

Insolent, flambeur, facilement violent, Hasch est le type même du genre de petit con arrogant. Il a une grande gueule, parle mal, a tendance à mentir pour garder la face si besoin et fait en sorte de toujours présenter un dehors dur. Il réponds à la violence par plus de violence et cache derrière celle-ci une trop grande sensibilité qui ne se manifeste que dans les textes et les chanson qu'il écrits. Il est désabusé et a décidé il y a longtemps de prendre ce qu'on lui refuse et de ne plus rien donner aux autres, il cultive son égoisme comme une barrière entre le monde et lui.


Likes

  • Il adore être un chat, calin, bouffe gratos et sieste à longueur de journée
  • Séduire
  • La musique, jouer de la guitare, écrire des chansons, c'est son exutoire même si elles restent enfermées dans un tiroir

Dislikes

  • tout ce qui dépendance (et pourtant il fume mais c'est surtout une question de "style")
  • La "justice", pour lui c'est la plus grosse arnaque du siècle
  • être dépendant de quelqu'un

Histoire

“Te fout pas de moi, si tu m'approche c'est que tu veux quelque chose, qu'est-ce que c'est?"”

Hasch, rien que son prénom est déjà un signe avant coureur de l'immense merde qu'à été sa vie. Nommé ainsi par son père à quelques heures de vie parce qu'il n'arrivait pas à se rapeller du prénom qu'ils avaient choisis avec la mère, l'officier d'état civil ne s'opposera même pas à ce prénom. Hasch ou Haschich, une des nombreuses drogues dont ses parents sont accros. Son quotidien dès la naissance sera difficile. Balloté de famille d'acceuil en retour à la maison avec des parents qui n'en ont que le nom et qui sont comme des enfants incapables de s'occuper d'un chiot et qui s'étonnent ensuite de ses troubles du comportement. Parce qu'Hasch est enfant dur, au dire de tout les adultes, un "cas social" inadpapté à la société, un futur "raté", pas dénué d'intelligence mais qui n'en a rien à faire de l'école ou a du mal à suivre les règles.

Plus le temps passe, et plus il est paumé, il n'a pas d'amis ou alors ils trainent avec lui peu de temps, juste parce qu'il est charismatique et dangeureux on a envie de le cotoyer mais on fuis bien vite son mode de vie un peu destructeur. Faut dire que c'est pas facile de se construire entre les coups du père, les moments où sa mère fleurte entre la vie et la mort ou presque, avachie dans son vomit dans le salon, les moments de pseudo répit dans des familles d'acceuils qui lui filent un lit, à manger et guère plus juste pour toucher les aides et un salaire.

Hasch observe le monde qui l'entoure et il le trouve dégueulasse. Entre ceux qui sombrent d'eux-même dans la merde, ceux qui se croient mieux que tout le monde parce qu'ils sont nés au bon endroit au bon moment, ceux qui prétendent être des modèles mais sont des pourritures vicieuses à l'interieur. Il n'y a rien qui va et la seule chose à faire, c'est tirer son épingle du jeu, prendre ce qu'il y a à prendre et faire comme tout le monde, devenir pluis fort pour se nourir des plus faibles.

Il est adolescent quand ses parents meurent, et une de ses grand-mère le récupèrera. Au départ, il voit ça d'un sale oeil et finit par se laisser amadouer à coup de patisseries maisons et de belles parôles. Il reprends un peu pied pour elle et essaie de travailler à l'école au moins, pour pas l'accabler alors qu'elle est déjà vieille. Elle lui donne de l'affection, ce qu'il recherche dans le fond sans jamais l'avouer du moins le croit-il mais il finit par apprendre pour son cancer, et entendra une conversation téléphonique avec une de ses amies, comme quoi elle a bien fait de le récupérer, qu'il allait l'aider sur la fin de ses jours. Alors oui, il le fera, mais pas pour elle, pour lui, parce que tant qu'elle vie il a un toit, une situation plus stable que ce qu'il a jamais connu.

Sauf que les soins coutent cher. Il n'est pas idiot, il sait que ce n'est pas les petits jobs à gauche et à droite qui lui donneront assez d'argent et il baigne suffisement dans la drogue depuis sa naissance pour savoir que si on veut se faire du pognon vite fait y'a pas mieux même si c'est dangeureux. Il deviendra dealer et ça sans gros scrupules. Pour faire face à sa consience, il goutera à tout d'abord. Puis fera un sevrage à la seule force de sa volonté. Il voulait voir si c'était possible, si avec suffisement de hargne on pouvait se faire plaisir sans sombrer dans la dépendance. Et ça l'était, donc ses parents n'étaient que des faibles et ses clients aussi, s'ils se droguaient, s'il sombriaent dans la déchéance, c'est parce qu'ils le voulaient bien et pas parce que lui le leur vendait.

Hasch est comme ça, il transgresse les règles pour voir ce que ça fait, s'il peut en affronter les conséquences, s'en relever plus fort que les autres. Alors oui, des fois, c'est dur et l'envie lui tiraille le ventre de s'abandonner comme eux, de s'oublier dans une fausse joie, la sensation d'être invincible, que nul mal ne peut t'atteindre le temps d'un rail, d'une piqure. Puis il se rappelle le cadavre de son père dans la cuisine, assis sur sa chaise, les yeux révulsés et la bave aux lèvres, la couleur de sa peau, l'odeur des éxcréments et l'envie qu'il épprouvait lui file soudianement la nausées et il se reprends. Il vaut mieux que ça. Il vaut mieux qu'eux.

Ce qu'il gagne sert à financer les soins de la vieille, mais plus ça va et plus elle décline. Il vend ce qu'il peut mais est encore jeune, les meubles et la maison finissent saisit pour payer les dettes à l'hopital, lui se retrouve à la rue. On va pas le mettre dans un foyer alors qu'il a dix-huit ans dans quelques jours hein?

Il pourrait sans doute se dégotter un petit logement avec ce qu'il gagne ou du moins utiliser le bouche à oreille et ses contacts pour trouver de quoi se loger mais s'il n'arrive pas à savoir lui-même pourquoi, il continue de payer les frais qu'il peut, de rendre visite à sa grand-mère et de squatter à gauche à droite. S'il s'écoutait un peu, il saurait que c'est parce qu'il a de l'affection pour cette vieille femme qui si elle ne l'aimait pas vraiment, lui avait donné au moins pendant quelques mois cette illusion.

A sa mort, il a un moment où il hésite sur la marche à suivre, mais quand on commence à dealer on peut difficilement s'arrêter à moins de disparaitre de la surface de la terre quelques temps. Et puis quoi faire d'autre de toute façon hein? Finalement, cette vie lui convient peut-être. C'est facile parce que connu et maitrisé. Il a la langue bien pendue, s'attire de nouvelles clientes facilement avec sa belle gueule, est à même de chercher lui-même le pognon qu'on lui doit si y'a des réticents parce qu'il s'entraine physiquement pour pas sombrer comme les autres. Il gagne bien sa vie et peut se permettre tout les petits plaisirs qu'il veut. Parfois, il serre même une petit nenette mignonne comme tout avant de lui donner le petit sachet de cadeau empoisonné qu'elle réclame.

C'est dégueulasse? Peut-être, mais il lui a jamais mis le couteau sous la gorge, à elle de faire face à ses propres démons, lui a bien assez à gérer avec les siens. Parce qu'il a beau dire et jouer les indifférents, parfois sa condition de dealer le travaille, parfois il a assez de recule pour voir à quel point il se comporte comme un salop, parfois il se dégoutte lui-même. Dans ses moments là, il se retire quelques jours, joue dans son squat et trace des lignes difficilement déchiffrable dans son carnet à partition et à chansons qui ne verront jamais le jour autrement que dans sa solitude.

Et puis il reprends du poil de la bête, parce que la bouffe va pas tomber du ciel, parce que s'il fait pas son taf c'est lui qu'on retrouvera mort dans une ruelle, parce qu'il faut bien vivre, même si c'est une vie horrible pour certain c'est la sienne et ça a toujours été comme ça.

Sauf que sa vie va changer du jour au lendemain. Ou plutôt une nuit qui ressemblait à beaucoup d'autre. Il venait de baiser une jolie minette dans la ruelle et l'avait laissé repartir avec un peu de poudre blanche. Si physiquement, il se sentait mieux à s'être déchargé de la sorte, mentalement il détestait ce qu'il venait de faire mais ça aussi, ça faisait partit du business. C'est alors qu'il croisera le regard d'une vieille peau qui le jugeait du regard comme s'il était un chewing gum accroché à sa semelle, avec un dégout tel que ça lui hérisse la chair de poule sur les bras et qu'il finit par lui cracher au pied avec cet air dédaigneux qui voulait si bien dire "tu m'aime pas? Ah ouais? bah fais la queue! Qu'est ce que tu va faire de toute façon hein?"

Il ignorait que cette rencontre et ce geste allait le rendre prisonnier d'un sortilège et qu'au petit matin, il se réveillera dans cette ruelle sous la forme d'un chat que la petite vieille viendra ramasser par la peau du cou quand bien même il feule et se débat. C'était une sorcière payée pour lui faire regretter ses actes passés et la mort qu'il a causé en vendant ses saloperies.

Enchainé au coffee Cat, il ne peut plus sortir de cet endroit et d'un certain périmètre définit par la propriétaire des lieux. Et il n'est pas le seul. Elle ramasse les moins que rien et entend leur donner une leçon, les changer en "gens bien" via ses sortilèges lorsqu'on la paye pour ça. La belle blague! C'est juste une salope de sorcière avec trop de pouvoir et qui sait pas quoi faire de ceux là alors elle les utilise pour emmerder ceux qu'elle croise en se donnant bonne conscience en essayant de les changer malgré le fait qu'on l'achète comme n'importe qui. Mais lui, elle l'aura pas comme ça et il résiste le bougre.

Depuis cet instant, il en a vu défiler des hommes devenus chats dans ce café, qui se seront adoucis, auront fait amende honorable, en deux ou six mois, en un an ou un peu plus que ça. Lui ça fait déjà sept ans qu'il est là, qu'il cherche comment réduire à néant l'endroit parce qu'il refuse de changer ce qu'il est. Au départ, c'était un chat sauvage, à toujours montrer les crocs, à feuler ceux qui l'approchaient, à mordre ou à griffer. Maintenant, il a toujours son petit charactère, mais comme ça fait longtemps qu'il est là, il proffite de ce qu'il y a à prendre et la vie de chat est sacrément plus confortable que la sienne de toute façon.

Mais profitter au final du sortilège tout en cherchant à s'en débarasser soi-même, il va devoir s'en passer, parce que la vieille a fait venir sa petite fille et celle-ci a décidé de tout fouttre en l'air et jouer les matriarches. Aigrie avant l'heure celle-là, elle devrait se faire baiser ça la détendrait un peu! Voilà qu'elle les transforme en pseudo humain une fois la nuit tombée pour les faire travailler. La guerre des nerfs est enclenchée!

HTML by lowkeywicked