Opale Delacroix

Portrait psychologique

Un seul mot pourrait suffire pour décrire Opale, ou du moins l'image qu'iel renvoie : vide. Aucune émotion n'est lisible clairement sur son visage, iel est fermé.e et ne montre pas ce qu'iel ressent réellement, sauf si iel connaît et fait réellement confiance à la personne en face. Pourtant, iel n'est pas pour autant apathique, au contraire ! Son empathie est à la fois son point fort et son point faible. En tout cas, c'est un des traits les plus marquants chez ellui. Hypersensible, iel ressent tout trop intensément, ce qui est handicapant. De plus, son odorat développé grâce à cette sensibilité lui permet de reconnaître aisément la moindre odeur. Iel reste maladroit.e et brusque lorsqu'iel doit avoir un contact avec autrui. Très anxieux.se et facilement intimidé.e, Opale n'ose jamais rien faire ou dire et la moindre chose lui prend une énergie monstre, ce qui lui cause une fatigue constante. Iel comprend et assimile rapidement les choses, ayant un instinct très affiné. Un peu trop cynique sur les bords, sa voix est souvent monotone, lui donnant un air lassé et ennuyé de tout et tout le monde.

Opale est cependant complètement brisé.e. Empli.e d'insécurités et de complexes, iel est très instable mentalement. À fleur de peau, un rien peut le.a faire craquer. Et ses phobies n'aident pas ! Avec sa phobie sociale, iel est extrêmement mal à l'aise auprès des autres et n'arrive pas à tenir une conversation avec quelqu'un sans bégayer ou paniquer... ou s'énerver et se montrer agressif.ve par simple mécanisme de défense. Iel est également haptophobe (phobique du contact physique), ne supportant pas que quelqu'un pose la main sur son corps, surtout si iel ne voit pas la personne arriver. Atteint.e d'ICD (insensibilité congénitale à la douleur), iel ne ressent aucune douleur physique. Plantez-lui littéralement un couteau dans le dos, Opale le sentira à peine. Cet handicap ne lui laisse donc qu'une seule source de souffrance à sa disposition : la souffrance psychologique qu'Opale ne connaît que trop bien. Opale se sent vide, se blessant volontairement dans l'espoir de connaître un jour ce que ça fait de ressentir de la douleur physique afin de se sentir enfin normal.e, enfin humain.e.