Jack Malzieu

MrCrow

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Created
10 months, 7 days ago
Creator
MrCrow
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2

Profile


La Mécanique du Cœur

Jack Malzieu


Genre Masculin


Anniversaire 07/05


Taille 1m85


Corpulence Svelte


Race Humain


Ethnie Française


Alignement Loyal Bon


Thème Musical SIGNALIS - The Promise

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Caractère

De nature très discrète, Jack semble froid et peu bavard à première vue. Les plus vieux habitants de la cité se souviennent d’une période bien plus joviale le concernant, où il lui arrivait de sourire régulièrement. Mais depuis son accident et sa collaboration avec le docteur Victor F., il paraît bien plus difficile d’accès, préférant les missions en solitaire.

Ceux arrivant toutefois à lui arracher quelques mots se retrouvent surpris face à son éloquence et à son aisance, complètement en décalage avec l’aura qu’il renvoie. S’il en avait encore un, ouvrir son cœur n’aurait visiblement pas été un problème.

Histoire

Jack était un résistant français durant la seconde guerre mondiale. Trop jeune pour participer à la première, il a vu son père ainsi que ses grands-frères se faire envoyer à l’abattoir, tous morts dans la bataille des tranchées. Jack vécut seul avec sa mère, et bien que cette dernière tentât tant bien que mal de faire bonne figure auprès de son fils, elle eut beaucoup de mal à encaisser la perte de toute sa famille.

Le jeune garçon comprit que c’était maintenant à lui d’assurer le rôle d’homme de la maison ; il développa dès lors une personnalité protectrice, inspirée par le sacrifice des siens. Il se mit bien vite au service de son pays, rejoignant les forces de l’ordre dès l’âge requis atteint, faisant preuve d’une dextérité remarquable avec un fusil entre les mains : non seulement sa précision était sans égale, mais il réussissait l’exploit de toucher ses cibles en se servant du ricocher de ses balles, ou bien en utilisant son environnement à disposition, tel qu’un lustre mal fixé, ou un outil de jardin bien placé. Aucune couverture ne semblait pouvoir lui résister.

Mais il se rendit compte que cette vie ne lui convenait pas : plus que de servir son peuple, il se sentit l’outil des grandes pontes à la tête de ce dernier, pensant à leur propre intérêt avant tout. Il ne défendant pas les plus faibles ou les plus démunis, bien au contraire. Il se sentait plus oppresseur qu’oppressé.

Lorsqu’éclata la seconde guerre mondiale, sa mère contracta le typhus lors des premières invasions, elle en mourut en quelques jours seulement. Jack venait de perdre son dernier repère, la dernière personne à qui il tenait. L’instauration du régime de Vichy fut la goutte d’eau de trop. Se servant de sa position dans la police, il faisait fuiter de nombreuses informations pour permettre aux futurs déportés de s’enfuir à temps. Il était sans attache, il ne craignait désormais plus rien.

Il déserta sans crier gare avant que ses collègues ne puissent faire le lien entre lui et les rafles manquées. Il se considérait comme membre de la résistance, mais ne rejoignit aucun mouvement local : être sans entrave était sa force. Il fut le témoin de nombreuses escarmouches, bien plus qu’un soldat ordinaire. Il agissait tel un fantôme, jouant les saboteurs et les tireurs embusqués, donnant une avance considérable à ses camarades. Sans le savoir, il s’était fait un nom aussi bien parmi ses alliés que ses ennemis : l’ange des champs de bataille.

L’ange resta intouchable, indétectable jusqu’à quelques semaines avant la fin du conflit : il s’attaqua à un trop gros gibier. Il sabota l’aiguillage d’un train de déportés, et attira l’attention des soldats sur lui, laissant une chance de survie aux prisonniers, ces derniers pouvant s’enfuir à travers champ. C’était désormais un vrai jeu du chat et de la souris : l’ange fut traqué et acculé jusqu’à la côte bretonne, se réfugiant dans le clocher d’une ville abandonnée.

Ils l’assiégèrent pendant des jours, tentant de le débusquer, mais son fusil avait de la patience et du répondant. Economisant autant que possible ses ressources, il abattait ses ennemis à la moindre opportunité. Même lorsqu’il fut à court de munitions, il avait suffisamment terrifié les soldats allemands pour que ces derniers restent à couvert : ce n’était plus eux qui tenaient un siège, c’était lui. Un piège de terreur qui s’était refermé sur ses ennemis.

Le 7 mai 1945, une dernière offensive des troupes ennemies vint toutefois à bout du tireur d’élite : l’arrivée d’un Panzer, un char d’assaut salvateur pour les Allemands, qui oblitéra d’un seul tir le sommet du clocher dans lequel l’ange poussa son dernier soupir.

Lorsque Jack se réveilla, les ruines de la ville bretonne avaient disparues. Une forêt, une sensation de malaise... Des monstres, encore et encore. Aucun répit. Des visions de cauchemars qui auraient pris vie : pour lui, ce n’était qu’un énième recommencement, une nouvelle bataille sans fin. Il avait quitté un enfer pour un autre. Il survécut par lui-même pendant quelques jours, avant de croiser les premiers signes d’une civilisation : on le rapatria à la première ville humaine, avant de le mettre au courant de la situation. Un monde après la mort… Quelle idée saugrenue. Était-ce là la punition de sa vie de soldat ? Lui qui pensait avoir répandu le bien, Dieu l’estimait-il coupable d’avoir mis fin à tant d’existences ? L’ange n’était-il qu’au final un énième démon s’étant échoué chez les mortels ?

L’intégration fut difficile. Si ses capacités de tireur étaient toujours là, sa motivation en avait pris un coup. Pourtant… malgré le contexte, la vie citadine battait son plein. Les habitants de ce monde faisaient de leur mieux pour survivre. Le cœur et les valeurs de l’humanité étaient toujours là. Les plus faibles avaient toujours besoin d’un bouclier qu’ils ne pouvaient brandir eux-mêmes.

L’ange reprit du service une fois de plus.

Mais il s’attaqua à un trop gros gibier. Cela lui coûta son cœur et ses valeurs : ses ailes brûlées, il ne serait plus jamais capable de voler par lui-même. Lorsque le plus éminent docteur de la cité lui proposa de s’envoler à nouveau, il accepta sans hésiter. Tant qu’il lui restait un souffle de vie, il n’aurait de cesse d’honorer les principes inculqués par le sacrifice de sa famille.

Il ne comprit que trop tard son erreur. Ce regard. Ce foutu regard. Il l’avait déjà vu autrefois. Celui de l’ennemi. Celui des démons germaniques. Il n’était plus libre de servir le peuple désormais. Il devait accomplir une volonté bien pire que celles des grandes pontes d’un pays.

C’était celle du Diable déguisé en l’un des siens.

Statistiques


Force


Agilité


Dextérité


Endurance


Constitution

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Statistiques


Intelligence


Mémoire


Volonté


Charisme


Empathie

Jack Malzieu


Main Droitier


Talent caché Patience


Capacité primaire Dextérité


Capacité secondaire Vue perçante


Grade Fou


Arme primaire Springfield 1903
(Fusil sniper)


Arme secondaire Radom Vis 35
(Pistolet)

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Anecdotes

  • L'opération pour remplacer son cœur lui a fait perdre le goût, ou plus précisément : il a un goût constant de sang et de fer en bouche qui prime sur les autres saveurs.
  • Le mécanisme de son cœur doit être révisé impérativement une fois par semaine. Seul Victor en connaît les secrets.
  • Il nomme toutes les armes qui lui appartiennent.
  • Il ne se considère plus comme un humain à part entière.