Manger

Pour commencer par un sujet léger, Koyaanis aime la nourriture rafinée dont sa condition de reine lui autorise à profiter. Pourtant peu interessée par les démonstration de puissance au travers du luxe et de la débauche, Koyaanis s'assure de ce que les cuisines de son palais soient hautement fonctionneles, parfaitment équipées et abritant les meilleurs cuisiniers. Il existe à sa cour une réele obligation de variété et grandiloquence concernant la nourriture. Même si ses festins sont relativement rare, l'une des caractéristiques singulière de son palais est la possibilité d'ordonner à ses cuisines presque n'importe quel repas, pour un nombre incroyable de convives, à n'importe quelle heure de la journée. Il est possible que cet attachement à la nourriture et surtout à sa variété soient motivés par l'ennui, la distraction devenant un sujet tendu quand on a eu plusieurs siècles pour faire joujou avec un peu tout.

Les joutes armées

La reine ne s'entoure pas de guerriers d'élite pour son propre plaisir, mais c'est un avantage indéniable pour elle que d'avoir autant de partenaires de joute d'une telle compétence. Elle-même imbatable grace à une experience et un entrainement de plusieurs siecles, il n'est pas rare de la voir croiser le fer par jeu ou pour entrainer personnellement sa garde rapprochée. Elle manie principalement deux armes : Fert'eis, un enorme trident à deux extremités, et Haelistan, une épée batarde relativement longue.

La tranquilité

Au delà d'apprecier le silence de la part de son entourage et le calme relatif des prémises de son palais, Koyaanis a conçu le gouvernement de son pays de manière à excercer un controle direct sur chaque aspect de sa gestion, mais également afin qu'il soit parfaitement automone. La quasi-intégralité des taches du royaume sont délégués aux personnes les plus compétentes qu'elle puisse trouver pour chaque poste, et le pays entier est une gigantesque université produisant talents sur talents. Cela permet à Koyaanis une tranquilité rare pour une reine, et la capacité légitime de pouvoir s'adonner à l'activité de son choix même si Ferentas venait à traverser une crise majeure.

Son propre palais

Peut-être materialiste, mais justifié. Depuis plusieurs siècles, il s'agit de son refuge impénétrable, son indéfectible demeure. Le palais de Ferentas, à Shey'Vardoss, n'est pas le plus grand édifice servant de deumeure au gouvernement que Dhrona aie connu, mais reste l'un des plus impressionant. Partiellement forgé dans l'obsidienne des volcans des Monts d'Almaren, lui et son jardin surplombent la cité d'un point de vue si haut qu'il se pert parfois dans les brumes. Il s'agit d'un lieu de vie ultime, central mais isolé, comportant suffisement de pièces pour y loger une armée personnelle et autant d'experiences magiques distinctes pour parvenir à ses fins. On peut facilement se perdre dans ses Grands Jardins, où y passer une journée entière de promenade sans en voir l'intégralité.

La magie

Ce fait est peu connu de ses sujets, car il est peu concevable qu'une magicienne aussi puissante que Koyaanis n'aime pas la magie. Pourtant, l'instabilité chronique de cet art, ainsi que les conséquences à long termes de son usage et les étranges relations divines que succite sa pratique sont autant de raisons pour Koyaanis de ne pas apprécier cette force de la nature.

Le dialogue oral

Les mots sont en substance completement inutile, se dit Koyaanis. Parler, exprimer ses pensées, ses opinions, ses idées, devrait être un excellent moyen de communiquer. L'experience de Koyaanis lui a montré qu'au contraire, il s'agissait d'une barrière de plus entre l'abstrait et l'action, une plateforme pour les mensonges, un terrain de jeu pour les opinions superflues, un marécage où les intentions se diluent.

La courtoisie

L'obsequiosité et les manières de certaines personnes, notement des nobles de sa propre cour, excedent la reine. Les membres de sa noblesse son tenus de s'affranchir de cette miélosité encombrante et d'adopter un style plus honnorable, à l'instar de guerriers. L'efficacité reigne à Ferentas, et sa cour se doit de le reflèter.

Le vent

Cela peut paraitre incongru, mais après plusieurs siècles de vie, certaines choses banales finissent par devenir incroyablement enervantes. Il n'y a pas de solution contre le vent pour les cheveux longs, et Koyaanis arbore une longue crinière blanche depuis des ages. La reine en vient à utiliser sa magie pour protéger son visage des petits cheveux virevoltant contre ses joue, son nez et ses yeux.

"On raconte qu'Inarelle Ensaals la Vertueuse, souveraine des Terres Sylphae, révéla la plus noire de ses facette lors de son ultime tentative d’accroitre la taille de son royaume.

"[...]Désireuse de rallier Ferentas à sa cause par tous les moyens, elle présenta une immense armée aux portes du pays, de l'autre côté de Corchastel. Ce faisant, elle présenta à Koyaanis son ultimatum, lui offrant l'alternative intransigeante d'une reddition immédiate signifiant l'annexion de Ferentas au pays, ou d'une invasion sans merci, comptant sur l'attachement de la Silencieuse pour son peuple, pensant obtenir d'elle une conquête facilitée par la peur que susciterait la probabilité que meurent de ses citoyens.

"Ce fut la dernière erreur de la reine elfe. Après avoir révélé aux yeux du monde ses réelles intentions au sujet de la "pacification" pour laquelle elle avait tant œuvré, Inarelle provoquait ouvertement une guerre contre ses voisins. Koyaanis ne donna pas de réponse, une semaine durant, et aucun porte-parole ne vint plus se présenter au-devant de l'armée massée devant Corchastel. Inarelle, depuis la capitale, recevait à l'aide de communications arcaniques les nouvelles du front, et cette absence de réponse l'avait dissuadée de plus de véhémence, ayant décidé de laisser une dizaine de jours, tout au plus, à l'énigmatique souveraine.

"Le huitième jour, la garde royale du gigantesque palais de Miranar subit une attaque magistrale, ses soldats incapables de contenir l'assaut, décimés par l'unique assaillant qui s'affranchit d'une centaine de guerriers à la pointe de son épée. L'antagoniste finit par atteindre l’alcôve royale, et sans autre forme de procès, égorgea la reine. Les rares survivants, principalement des serviteurs qui affirmèrent avoir côtoyé le tueur sans que celui-ci ne cherche à s'emparer de leur vie, le décrivirent avec tant de conviction qu'ils offrirent une certitude pour cette épisode sanglant : Koyaanis en personne était venue assassiner Inarelle, au cœur de son propre palais."

La vie de Koyaanis est principalement connue au travers de telles légendes. La reine elfe reigne depuis si longtemps qu'il est parfois impossible de distinguer la réalité des affabulations. Quelques faits restent avérés, comme ses qualités de souveraine qui menèrent Ferentas à la prospérité ou son statut de puissante mage.

Avec le temps, seuls quelques rares écrits décrivent encore l'origine de la puissance arcanique que la reine manipule, ainsi que de son immortalité. D’après certains, la reine serait simplement dotée de ce pouvoir incommensurable depuis la naissance, comme une bénédiction d'Atreon ; d'autres affirment que ce pouvoir est uniquement contenu dans la gemme d'Hælistan, épée magique formée de glace et forgée par Hynesis, avatar de Kraïd ; d'autres encore supposent que la mort de Karh Eder, dernier des dragons et monture de Volk, aurait permis à Koyaanis de s'emparer de sa force vitale démesurée.

Depuis la création de Ferentas, Koyaanis s'entoure des meilleurs guerriers de son temps, se chargeant la majeure partie du temps de les recruter personnelement. Le but de composer une telle garde d'élite est mystèrieuse aux yeux du monde extérieur, la plupart des puissants des Terres Sylphae et alentours convaincus qu'il ne s'agit que d'un moyen pour la reine de s'assurer de l'immortalité de son reigne : une telle concentration des héros les plus dangereux de leur époque rend la fortresse de Ferentas particulièrement impénétrable. Cependant, Koyaanis a bien des projets pour ses champions, qu'elle charge de missions péculières et mortelles en échange d'une richesse monumentale et d'une vie de rêve à sa cour.

La dernière addition à sa collection de légendes vivante n'est autre que Siord-Shayne, assassin à l'âme double dont les doubles lames se rassasient toujours du sang de leur cible. Comme à son habitude, Koyaanis vint le chercher personnellement dans la cité de Meredis, la capitale d'un territoire enemi. L'embuscade que lui tendit la reine, un faux contrat d'assassina la désignant comme cible, fonctionna à merveille : Siord-Shayne la trouva sans qu'elle n'aie à s'exposer au coeur de la cité. Suite à sa capture, l'assassin suit desormais ses ordres.

Le membre le plus incongru de ce reverse harem cette garde personnelle incroyablement PIMP reste Hynesis. Il est particulièrement étrange que Koyaanis, aussi puissante soit-elle, reussisse a subjuger l'avatar d'une des divinités de Dhrona. Il est encore plus improbable qu'elle se serve d'Haelistan, l'épée arcanique bâtarde de ce même avatar.