A propos

Toute petite, Maea était une enfant exubérante, toujours à courir, à rire, à s'amuser sans grande discrétion ce qui fait peur à sa mère qui craint qu'elle n'attire trop les regards sur elle ou sur sa famille. Les mimiqui sont très mal vus à Alola et la gamine, dont le père est un Drattak plutôt calme originaire d'unys, a tout pour attirer l'attention. Une teinte de peau aussi inhabituelle que ses yeux, un rire franc qui sonne comme un jour de pluie sur des carreaux de verre et une curiosité mêlée à une envie de rencontrer les autres et de se faire des amis. Sa mère lui répète encore et encore d'être calme, sage, de se cacher sous sa capuche, dans ces espèces de grand ponchos qu'elle coud pour elle et qui ressemblent plus ou moins à des pikachu mais pas que puisqu'elle s'inspire des pokemons qu'elle garde dans le refuge qu'elle et son mari dirigent tout les deux, elle soignant les pokemons blessés, lui s'assurant de l'entretien des lieux et de l'approvisionnement en nourriture des plus mal en point comme un soigneur. L'entrée a l'école est pour elle un jour de fête, elle avait hâte de pouvoir enfin rencontrer des camarades, se faire les amis dont elle rêve puisque sa mère la laisse rarement sortir de la maison ou des environs du refuge. Mais elle déchantera vite, quand les parents disent à leurs enfants de ne pas l'approcher, que les professeurs passent leur temps à rabattre ses capuches sur sa tête pour qu'on ne la voit pas quand d'autres doivent retirer leurs casquettes. Elle n'est pas victime d'ijime mais d'une exclusion sociale qui la fait terriblement souffrir. Elle s'arme alors de sarcasme et d’ironie pour toucher les points sensibles de ces moutons qui suivent le "bon sens commun" et les superstitions locales. Elle grandit, devient plutôt jolie, n'accepte jamais qu'on cherche à la dissimuler, rebelle dans l'âme jusqu'au bout des ongles contre ce qu'on lui reproche sans chercher à la connaitre. Et puis son père l’envoi à Unys faire le reste de sa scolarité, voyant combien sa fille est rongée par cet environnement. A Unys ils n'ont pas autant d’à priori sur les mimiqui. Elle y grandit avec son cousin de deux ans son ainé avec qui elle s’entend tout de suite beaucoup trop bien et ils font les 400 coups ensembles au grand désespoir de son oncle. ça ne les empêche pas de poursuivre leurs études. Libérée des superstitions, ou au moins grandement soulagée, elle se passionne pour la mode, change de style vestimentaire souvent, s'expose au grand jour et découvre qu'elle est plus séduisante qu'elle ne le pensait, au grand damne de son oncle comme de son cousin qui se retrouve à devoir casser quelques gueules de prétendants indélicats. Pas assez superstitieux pour rater l’occasion de se taper un joli pti lot comme elle, mais suffisamment pour ne pas rester longtemps en couple avec elle. Alexander surnommé "Lexy" devient plus ou moins son garde fou et son garde du corps. Elle part dans des études de tourisme, envisage de revenir à Mele Mele pour faire changer le regard des locaux sur les mimiqui. Lexy lui fait de la mécanique pour reprendre le garage de son père. Lorsqu'à la fin de ses études elle arrive après moult recherches à décrocher un job, elle retourne chez elle en laissant derrière elle ce cousin adoré à qui elle rends régulièrement visite et vice versa, lui aussi se prenant régulièrement des vacances gratos à Alola. Elle gère désormais des locations de bungalows pour les touristes bien souvent peu regardant sur sa nature de mimiqui, a son propre appartement à Ekaeka et est bien décidée à vivre au grand jour peu importe l'opinion des autres sur sa personne. Elle déjeune régulièrement chez ses parents, mais s’entend toujours mieux avec son père qu'avec sa mère qui ne cesse de lui dire qu'elle va finir par avoir des ennuis à se comporter comme ça. < /p>