Kôn'rarh

Crimi

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Created
5 years, 5 months ago
Creator
Crimi
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Profile


Male - Hylian (Semi-Gerudo) - 32 year old - Birthplace : Lurelin village - Chief of an outlaw group - Weapon : Axe

Of all outlaw groups of Hyrule kingdom, Kôn’rarh’s one is surely the most fearsome. His chief combines charisma, violence and vulgarity, and loves to abuse his strength to inflict pain to others. His victims interest him only when they’re still resist him.

He hates Lurelin village, his birthplace, and everything in connection with it, like fish… and his stink.


CaractèreInformations Générales

Je dois avoir beaucoup d'ennemis. Normal, à force d'attaquer marchands et voyageurs… Et je ne suis pas du genre charitable; mes proies s'en sortent dans la peur et la douleur… pour celles qui restent en vie. Qu'est-ce que vous voulez, c'est tellement beau, des visages déformés par la douleur… Et si quelqu'un me plait particulièrement, je n'hésite pas à le ramener avec moi pour le soumettre par la force, jusqu'à le briser.

C'est ça, ma vie. La violence, la peur et la douleur. Je prends par la force ce qui me fait envie, et, surtout, je ne remets jamais les pieds à un endroit qui pue autant le poisson qu'Ecaraille. D'ailleurs, la première personne qui dit que je viens de ce trou paumé se prend ma hache dans les parties, j'espère que c'est bien clair ?

Âge : 32 ans

Métier : Chef de bandits

Origine : Ecaraille

Race : Hylien

Pouvoirs : Aucun

Armes : Hache de maître

Autres : Semi-Gerudo

Histoire

A Ecaraille, tous les hommes sont des pêcheurs. C'est même comme ça qu'on l'appelle. Paisible village de pêcheurs. A Ecaraille, lorsqu'on n'est pas sur une barque, on ramasse des crabes ou des turbos en marchant le long de l'eau. On répare les filets. On repeint une barque, ou encore on vend le poisson sur le quai.

A Ecaraille, tout est... Chiant. Puant le poisson. Le bout du monde, c'est encore trop gentil pour ce coin pourri. Pourtant, c'est de là bas que je viens. Pas étonnant que je m'en sois barré le plus vite possible...

Mon vieux a bien fait tout son possible pour que je m'intéresse à son quotidien de merde. Il m'a trainé sur sa barque avant le lever du jour, pour que je me fasse arroser par chaque vague, que je me bousille les doigts sur les cordes des filets, et que je termine en puant autant que le poisson qu'on a déversé sur un étal du marché.

Et on se demande pourquoi je me suis barré ? Plutôt mourir que de rester dans un coin comme celui-là... Je me suis taillé lorsque j'ai eu quatorze ans. Et putain... Qu'est-ce que j'ai bien fait.

J'aurais même mieux fait d'imiter ma mère plus tôt que ça... C'est une Gerudo, et son voyage l'avait menée jusqu'à Ecaraille. Bon, idée de merde, mais elle l'a apparemment réalisé après avoir couché avec un pêcheur, et elle s'est cassée. D'après ce qu'on m'a raconté, elle a rebroussé chemin pour venir m'expulser chez mon père, puis elle est repartie tranquillement dans son désert.

Pour moi... Ca n'a pas très bien commencé. Même Faroria était encore trop proche d'Ecaraille, et je m'y suis juste arrêté pour prendre des provisions et du matériel grâce aux économies de mon vieux. Hé, j'avais supporté sa connerie des années, il pouvait bien faire ça pour moi.

Mais il était trop pauvre pour que ma bouffe dure plus que quelques jours, et je me suis retrouvé à crever la dalle sur la route. Et bien sûr, à Ecaraille, on n'est pas foutu d'apprendre aux gosses à chasser. A se débrouiller ailleurs qu'au bord d'une bouillie salée.

La faim m'épuisait, et j'ai fini par tourner de l'oeil. Ouais, au bord de la route, comme un imbécile. Je me souviens que j'ai pensé qu'au moins, je ne crèverais pas au milieu de poissons pourrissants...

C'est là qu'une main a attrapé mon sac, là où j'avais mes quelques affaires. Je m'y suis agrippé, et il m'a choppé par la tunique pour me soulever. J'ai attrapé son bras et je l'ai mordu de toutes mes forces. J'aurais pu lui arracher de la chair s'il n'avait pas eu des gants en cuir.

En tout cas, il m'a lâché, et je suis retombé sur le cul, un peu sonné. Il a voulu me reprendre le sac, et j'ai grogné. Je lui ai donné un coup de pied, un peu au jugé, et je crois que j'ai atteint son tibia.

"T'as du cran, petit, pour un mourant. Tu viens d'où ?

-Mêle-toi de tes oignons," ai-je grogné faiblement.

Un rire l'a secoué, et il m'a frotté les cheveux, malgré mes gestes de protestation.

"T'as l'accent de la mer, me raconte pas d'histoires.

-Je raconte ce que je veux. Et plutôt crever..."

D'une traction, il m'a remit sur mes pieds.

"Tu me plais bien, gamin. Ton nom ?

-Kôn'rarh."

Il m'a tiré derrière lui, en s'écartant de la route, pour grimper sur les hauteurs. Et rejoindre un campement, où plusieurs têtes se sont tournées vers nous alors qu'on traversait pour entrer dans la plus grande des tentes.

"Tu as du chien, t'es prometteur, gamin.

-Kôn'rarh.

-Alors je vais te donner une chance. Tu vas intégrer ma bande. Tu vas en baver, les premières années. Je vais te débarrasser de ces muscles de chasseur de poisson pour faire de toi un chasseur d'homme."

Je n'aurais pas pu demander mieux. Alors oui, j'en ai chié. Et pas qu'un peu. Mais j'ai laissé le fils de pêcheur derrière moi, être un bandit m'allait bien mieux. A la mort du chef, j'ai fait mordre la poussière à tous ceux qui me disputaient sa place. Et je crois pouvoir dire que je suis heureux. Là au moins, je fais ce que je veux. Et odeur pour odeur, je préfère celle de la peur à celle du poisson...