A propos

Heia est la fille d'une plumeline de poni qui tenait une école de danses traditionnelles et d'un Kannushi staross de Kanto qui gérait un temple de Celadopole. On se demande comment ces deux là on pu se rencontrer mais c'est lors d'un séminaire à Alola sur les religions locales et l’intégration des cultures Aloliennes dans le dogme kantosien que le staross a fait la rencontre de la plumeline de façon tout à fait fortuite. Un talon qui casse et une cheville foulée auront suffit à les faire se rencontrer, le reste n'est que discussions passionnées puis contact régulier via courrier avant que finalement ils ne se décident à s'avouer qu'ils ressentaient plus qu'une amitié et à faire leur vie ensemble. Au début, ce sera à Kanto qu'ils s'établiront, à celadopole ou le staross continue d’entretenir le temple dédié à Arceus, puis vient la naissance d'un premier enfant, un petit garçon nommé Poe suivis quelques années plus tard d'une fille nommée Heia.

Poe semble avoir des prédispositions pour voir les esprits et les guider, tout comme sa sœur mais si lui s'engage comme leur père sur le chemin de la prêtrise et du salut des âmes, Heia elle voue une passion toute particulière pour la danse où elle semble très douée et les arts sous toutes leurs formes. c'est à un point tel qu'elle envisage très jeune de suivre les enseignements pour devenir Geisha et devient apprentie Maiko. Cérémonie du thé, instruments traditionnels Kantosiens, Danse et arts de la scène, elle travaille et s'entraine très dur avec beaucoup d'application pour devenir une artiste confirmée. Elle sait qu'elle ne sera jamais une geisha populaire, elle est bien trop différente des femmes kantosiennes et sa peau beaucoup trop foncée pour plaire surtout que du coup le maquillage traditionnel ne lui va pas du tout et tranche trop avec sa peau brune mais ça ne l'empêche pas de s'épanouir et d'être heureuse dans sa formation. Ses parents étaient plutôt dubitatifs devant ce choix de carrière parce que souvent les geisha étaient encore beaucoup assimilées à des prostituées mais c'est aussi une école difficile qui pousse à l'excellence et ils devaient bien avouer que leur fille semblait faite pour développer ses talents artistiques et qu'ils ne pouvaient lui fournir une meilleur éducation.

Malheureusement, la mort du staross suite à un cancer laissera la famille ravagée par le deuil et la douleur de la perte d'un être cher dans des circonstances difficiles. Voir un homme bon et doux comme lui souffrir autant et agoniser lentement dans la douleur les laissent tous un peu brisés. Poe lui s'enfonce un peu plus dans la religion pour trouver dans la foi le réconfort, Maena la mère décide de retourner au pays, sans son époux elle n'a plus rien à faire à Kanto de son point de vue et rester dans cette maison qui lui rappelle tant de bon souvenirs mais aussi de mauvais lui est trop difficile. Elle préfère rejoindre ses parents âgés à Alola. Sa fille, encore jeune, la suis autant par obligation que parce qu'elle ne veut pas laisser leur mère seule avec sa douleur alors que Poe préfère rester à Kanto pour terminer son apprentissage et prendre la relève de leur père.

Quitter ses apprentissages et ses amies est un véritable crève-cœur mais elle fait contre mauvaise fortune bon coeur et aide sa mère à reprendre son ancienne activité d'école de danse tout en découvrant un peu plus les danses locales et les arts propres à Alola. Elle s'est habituée aux coutumes locales, découvre avec plaisir ce lien qui unit les habitants aux pokemons sauvages en toute libertée et finalement s'est si bien accoutumée à Alola qu'elle n'envisage plus de retourner à Kanto comme elle le pensait dans les débuts si ce n'est pour rendre visite à Poe ou ses anciennes amies. Désormais elle reprends peu à peu l'école de danse de sa mère, elle participe à de nombreux spectacles et animations en été où elle peut exprimer ses nombreux talents sur scène. Si elle n'abandonne pas l'étude des instruments kantosiens qu'elle pratique toujours pour s'améliorer, elle s'est adapté à son nouveau pays et se fait fort d'être une représentatrice des merveilles aloliennes via les danses et musiques locales. Comme si sa vocation de Geisha s'était adaptée à cette région là.

Heia a gardé de son éducation à la Kantosienne une retenue et une douceur féminine, une modestie aussi qui contraste pas mal avec les personnages souvent haut en couleur et en caractère de son ile d'adoption. Mais ça ne la rend que plus singulière et lui confère un charme tout particulier qui séduit beaucoup les locaux. Elle ne sait cependant pas trop quoi faire de l'attention qu'elle peut provoquer chez les hommes et regrette de ne pas avoir eu le temps d'apprendre à mieux communiquer avec les hommes n'ayant pas encore atteint ce niveau d'apprentissage avant son départ. Elle reste cependant toujours très polie et tache d'éconduire ses prétendants en douceur. Pour l'instant elle n'a jamais rencontré quelqu'un qui éveille suffisamment son intérêt pour la détourner de toutes ses activités. Il y a trop de choses à apprendre, trop d'arts à perfectionner, trop de danses à travailler pour perdre du temps en bagatelles.... En plus elle ne voit pas bien ce qu'on peut lui trouver, elle est si quelconque...