Tempérance Belarya

GaraVedma

Info


Created
4 years, 8 months ago
Creator
GaraVedma
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9

Profile


INTRODUCTION

Nom Tempérance de Belarya
Rôle Petite-fille du comte de Belarya
Âge 20 ans
Genre Féminin
Taille 1m68
Animal spirituel Lémurien
Orientation Demiromantique & Bisexuelle
Pays d'origine Eltaria et Ethesland
Situation "Dévergondage"
Localisation Eltaria

Jeune fille ayant commencé à côtoyer la cour que récemment. Les aristocrates se sont déjà entichés d'elle et à raison : ses aventures amoureuses sont dignes des meilleurs romans, et son ingénuité fait rire plus d'un.


Apprécie

  • Séduire et se faire séduire. Les jeux de séduction sont ce qui lui apporte le plus d'adrénaline, car elle tient à maintenir une image d'ingénue tout le long. Se faire comprendre implicitement et donner l'illusion à l'autre de guider la séduction est quelque chose qui l'amuse particulièrement. En outre, Tempérance aime se sentir désirée.
  • Les réceptions et autres bals. C'est un moyen pour elle de goûter à la société, qui la fascine grandement et qu'elle adore côtoyer, mais représente également pour elle un immense terrain de jeu.
  • Tempérance est vaine et apprécie les belles toilettes ainsi que les jolies choses. Matérialiste, elle se dirigera vers celui qui saura l'entretenir.
  • Les sucreries, les douceurs. Si elle répugne à manger de la viande, Tempérance pourrait se goinfrer de confiseries jusqu'en mourir d'indigestion.

N'apprécie pas

  • L'indécision. Il est déjà suffisamment complexe de se faire comprendre en gardant un air innocent, mais si en plus sa proie décide d'hésiter, Tempérance sera prodigieusement agacée. La jeune femme manque cruellement de patience.
  • L'ennui. Notamment lorsque son frère la contraint de quitter la cour et de revenir au domaine familial, elle se sent rongée par l'ennui et se néglige complètement.
  • En outre, Tempérance est en grand conflit avec son frère, qu'elle méprise au plus haut point.
  • Ressentir de la culpabilité ou de la pitié. Si cela est rare, c'est en parti car elle refuse de s'adonner à ce sentiment et s'efforce de le bannir de son coeur.

DESCRIPTIONS

PERSONNALITÉ

Tempérance est une jeune fille charmante et pleine de vie. Sa verve, son caractère ingénu et ses manières pleines de grâce font qu'elle est devenue une des coqueluches de la cour. Régulièrement appelée à la cour impériale afin de divertir les aristocrates, les prétendants en profitent pour s'affairer à ses appartements, cherchant à la séduire. On lui pardonne ces aventures, tant la candeur de la jeune fille émeuvent les dames de la cour qui gardent son "secret". Il est en effet connu que la demoiselle ait eu quelques aventures, mais personne ne soupçonne l'immensité de son histoire amoureuse et sexuelle.

Il est impossible pour Tempérance de demeurer seule très longtemps. L'ennui et la solitude la font ruminer, aussi elle fuit sa propre compagnie dès que faire se peut. La jeune femme porte une grande importance à ses amitiés, notamment celle avec Blanche Horvell, peut-être sa proche la plus intime. Particulièrement loyale, Tempérance s'illustre par sa dévotion pour ses proches. Celle-ci se démontre d'une part à travers une forme de franchise mais également d'un instinct de protection. En gage d'amour, Tempérance donne son temps : autant de moments plaisants et divertissants que de services rendus. Si quelqu'un se montre impertinent, Tempérance usera de son temps pour le remettre à sa place, pour que son amie n'ait pas à gâcher le sien.

Auprès des amants, la jeune est "involontairement" aguicheuse, perdue, confuse, en proie à des flammes qu'elle tente de prévenir, si innocente jouvencelle ! Une stratégie plaisant autant aux amants dominateurs et aguéris qu'aux demoiseaux enflammés et inexpérimentés. Aucun amant n'appréhende toutefois le piège se refermant sur eux une fois séduits. Tempérance les manipule à sa guise sans qu'ils ne s'en aperçoient ; aussi, l'idylle amoureuse, une fois que la jeune femme s'est lassée, s'achève généralement gravement pour les jeunes hommes.

Tempérance est particulièrement intelligente et calculatrice. Observatrice, elle a appris à jouer l'idiote afin de déjouer les personnes l'entourant, ce qui lui permet de glaner aisément des informations autour d'elle. La jeune femme est douée en espionnage, et a conscience de ses capacités : elle décèle ainsi les pires dossiers de certains aristocrates lui servant d'amants, et au moment de la rupture, les menace de tout dévoiler si ils ne gardent pas le silence sur leur histoire.

Ses succès n'arrangent cependant pas son soucis d'arrogance. La jeune femme est orgueilleuse, terriblement orgueilleuse. Qu'il s'agisse de ses capacités, ou même de son ego. Elle ne supporte pas la moindre critique, et si elle l'accueille en public avec un sourire froid et un petit rire sot, elle bouillonne de rage intérieurement. Particulièrement rancunière, elle ne supporte pas s'être montrée vulnérable face à quelqu'un et cherchera toujours à se venger d'une personne l'ayant menée à cet état. Les cicatrices de Tempérance cicatrisent mal, et la moindre attaque est du citron sur ses plaies.


PASSÉ

L'union d'Evie Hamoth et d'Anton de Belarya ne fut pas un mariage d'amour. Pressé d'obtenir le titre, Anton s'allia à Evie afin de légitimiser sa place dans la succession. Cette dernière, jeune femme etheslandaise, était quant à elle soucieuse de quitter son pays natal, oppressé par des problèmes économiques. Ce fut donc d'un accord commun que le couple se forma : grâce à lui, Evie obtiendrait une nationalité eltarienne ainsi qu'un titre de noblesse confortable, et grâce à elle, Anton aurait un héritier, ce qui -en tout cas c'est ce qu'il espérait- achèverait de convaincre son père de le faire succéder à la charge du comté. Ce fameux héritier ne tarda pas à venir au monde, mais ce titre, lui, tardait à arriver. Lorenz comte de Belarya, ne voulait décidément pas abandonner son statut et ce petit Terrence nouveau-né n'allait pas le faire changer d'avis. Tandis qu'Anton s'impatientait, Evie déchantait. Qu'était-ce donc que cette contrée aux mœurs si superficielles ? Les eltariens n'avaient-ils que faire des questions matérielles, des affaires spirituelles ? Pourtant jadis persuadée que le bonheur l'attendait loin d'Ethesland, Evie se trouvait désormais bien mélancolique, et les humeurs d'Anton n'arrangeait rien à sa déréliction.

Tempérance naquit environ deux années après son grand-frère. Les tensions n'étaient pas encore à leur apogée, mais l'atmosphère du domaine était pour autant loin d'être tranquille. L'amertume d'Evie s'amplifiait jour après jour, et se désintéressa progressivement des affaires eltariennes pour s'enfermer dans ses appartements et lire ce qui lui restait d'Ethesland : les journaux et écrits littéraires. Tempérance quant à elle grandissait, témoin des conflits tacites au sein de sa famille. Chacun de ses parents se flétrissait d'aigreur et maudissait sa situation personnelle tout comme il maudissait l'autre. Ce climat orageux eût bientôt une conséquence terrible sur leurs enfants et Tempérance se trouva alors la victime idéale pour Terrence. Ce furent d'abord des insultes jetées en public, puis dissimulées, rendues secrètes quand les punitions le rendèrent précautionneux. Progressivement les mots ne furent plus à la hauteur de la rage qu'il ressentait et les coups accompagnèrent les paroles. La jeune enfant essayait de se défendre comme elle pouvait, mais le chantage et les menaces achevèrent sa résignation. Ce n'était plus une peur mais une fureur que Tempérance ressentait pour son frère, et tous les adultes qui l'entouraient. Certaine que les crimes de Terrence ne pouvaient passer inaperçus, elle se persuadait que cette maltraitance n'était qu'un vaste projet d'humiliation soigneusement organisé par son entourage. Ce qu'elle ne soupçonnait que très peu était finalement la formidable intelligence de Terrence, qui s'arrangeait toujours pour que ses actes de cruauté soient indécelables.

Evie fut celle qui, sans le savoir, la sauva de cet enfer. Profondément dégoutée par le système eltarien et persuadée que l'éducation de Terrence ne rimait à rien, elle ordonna à ce que l'on envoie son fils chez un cousin à Ethesland. Là-bas, disait-elle, il apprendrait véritablement ce que devrait être un gentilhomme. À la grande surprise des domestiques, Anton céda rapidement. Terrence disparut alors du domaine, qui se trouva sous le joug d'une Tempérance à l'aube de son adolescence. Les bleus qui couvraient habituellement le corps de la jeune fille avaient miraculeusement disparus après le départ du jeune maître, et le regard inquiet qu'échangeaient les domestiques à cette découverte, apprirent à Tempérance sa véritable solitude. Terrence avait tout manigancé pour que personne ne le soupçonne jamais. Des frissons d'horreur rythmèrent les nuits de l'enfant, écrasée par l'intelligence épouvantable de son frère. Chaque jour était alors une vengeance. Au grand regret de sa mère, Tempérance épousait l'état d'esprit eltarien, devenait chaque jour un peu plus volage et fantasque.

Elle demanda à intégrer véritablement la haute société eltarienne à seize ans. Cet âge, jugé beaucoup trop jeune par Evie, fut balayé d'une main par Anton qui l'introduisit à son premier bal. Dès ce moment, l'intelligence de Tempérance se déploya. Comme inspirée par le comportement de son frère, elle l'imita sans se rendre compte et apprit à jouer des personnes comme l'on joue d'un instrument. Ce sentiment de contrôle, d'appréciation, de pouvoir, était jouissif, grisant, et bientôt Tempérance ne put s'en passer. Toutefois, la rage qu'elle avait autrefois ressenti grondait encore dans son être. Il s'agissait de pulsions dont elle ne pouvait se défaire : un visage qui soudainement l'irritait, une parole qui l'ébréchait sans raison, un besoin irrépressible de se venger, de n'importe qui. Elle eût alors son premier amant.

RELATIONS

Terence de Belarya [Frère ennemi]

Elle le hait et voudrait le voir mort à ses pieds. C'est un tyran et un tortionnaire qu'elle méprise profondément. Elle ne sait ce qui l'a poussé à la prendre comme outil de décharge émotionnelle, mais elle ne lui pardonnera jamais. Elle craint le jour où il prendra le trône familial et cherche désespérément à apprendre des éléments qui pourraient le compromettre... un esprit aussi malade a forcément commis d'autres méfaits. Mais s'il est cruel, il semble également intelligent et elle ne trouve aucune trace.

Blanche Horvell [Amie et confidente]

Sa plus grande amie, et la seule dont son amitié à son égard soit véritablement sincère. Tempérance l'apprécie énormément et adore commérer auprès d'elle. Si elle demeurait réservée aux débuts de leur relation, le temps a prouvé que son amie était digne de confiance, aussi Tempérance révéla son caractère. Le choc fut certes important, mais leur relation est d'autant plus sincère, du moins, selon Tempérance. Elle ne comprend toutefois pas son acharnement pour le tovkayien, quelle idée!

Le Prince Hadrien [Niais de service]

Pour avoir vécu plusieurs fois à la cour, Tempérance n'a qu'une seule certitude quant au prince impérial : il est d'une niaiserie affligeante. Combien de fois ne s'est-elle retenue violemment de ne pas lever les yeux au ciel en voyant ses simagrées. Elle espère qu'il abandonnera le trône.

La Princesse Judithe [Star internationale]

Quant à Judithe, voilà une candidate parfaite. Pétillante, pleine de jeunesse et de spontanéité, elle est une Souveraine digne de ce nom. Après tout c'était elle qui donnait à la cour son atmosphère joyeuse et festive. Tempérance, dans son grand mépris de la politique, espère égoïstement qu'elle deviendra Impératrice.

Sybel Lereleï [Amie ?]

Elles ne se connaissent que très peu, et ont été introduites l'une à l'autre par l'intermédiaire de Blanche qui semble s'être véritablement entichée de Sybel. Tempérance l'apprécie pour le moment, mais sent la distance réservée de Sybel à son égard : la jeune femme a vu clair dans son jeu, et Tempérance l'a compris. L'inconnue semble particulièrement intelligente et perspicace, et Tempérance se sent en danger. Les deux femmes se tournent autour, étudiant les mouvements de l'autre : Tempérance attend une quelconque menace de la part de Sybel, et Sybel attend une quelconque attaque de la part de Tempérance. Cette dernière n'est toutefois pas dupe : Sybel semble dissimuler un secret, son altérité culturelle ne peut se justifier par une différence d'origine patriotique et sa (trop) grande curiosité quant aux moeurs humains et eltarien est trop singulière pour être anodine. Si Sybel a une longueur d'avance sur elle, Tempérance est déterminée à déceler ses secrets. Une tension croît entre les deux jeunes femmes, dans l'union paradoxale de leur distance et de leur fascination réciproque. Tempérance ne sait ce que cette relation va donner, mais elle semble incapable de renoncer à celle-ci.

Gacerme de Darmeville [Abruti]

Un idiot qui ne sait pas ce qu'il veut. Après avoir répondu à ses avances durant un bal, le salaud l'a laissée en plan avec une grande indélicatesse ! Quelle humiliation ! Elle se jure de le faire payer d'une manière ou d'une autre.

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