Magnus

NanakoArt

Info


Created
4 years, 5 months ago
Creator
NanakoArt
Favorites
9

Profile


Basics

Nom Crane
Prénom Magnus
Age 22 ans
Genre homme
date de naissance 3 décembre
signe astrologique Sagittaire
Race Gijinka d’Angoliath
Main directrice droite
Taille 2 m 12
poids 139 kgs Kgs
Orientation Demisexuel

Magnus est un homme secret et discret, qui n’aime pas trop se mettre en avant. Difficile pourtant de passer inaperçu avec une allure comme la sienne et un physique aussi impressionnant. Il se fait bien souvent plus petit et se tient tassé, traîne dans les endroits plutôt sombres pour se dissimuler ou se cache derrière les personnes en qui il a confiance. Il n’y a guère que lorsqu’il joue qu’il arrive à avoir de la prestance et une belle allure, parce qu’il se sent bien dans la peau de personnages qui ne sont pas lui.

C’est un monstre de gentillesse, toujours prêt à aider ceux qui en ont besoin et il met sa force colossale au service de ses proches. Difficile de croire que tant de douceur et de délicatesse puisse se cacher dans cet homme et pourtant il aime plus que tout tresser les cheveux longs des autres comme les siens, câliner les plus petits que lui (et ils sont légions) comme on le ferait avec de petits animaux mignons ou des enfants, ou encore se poser simplement pour écouter d’une oreille attentive les malheurs de ceux qui ont besoin de se confier.

Son masque est pour lui comme un doudou derrière lequel se cacher de la cruauté des hommes, sans ça il se sent mis à nu et bien souvent détournera la tête ou le regard, il est de toute façon bien rare qu’il vous fixe dans les yeux tant on lui a apprit à courber l’échine devant ses maîtres.

Bien qu’il puisse casser quelqu’un en deux, il est facilement impressionnable, et si on hausse la voix ils se cachera, tentera de fuir ou se mettra à pleurer en boule si jamais il n’en a pas la possibilité.


Likes

  • Le Blues et le Jazz
  • bouquiner à la lueur des chandelles
  • les gros calins
  • les scones, c’est une raclure pour ça il mange tout
  • Le théatre et jouer quelqu’un qu’il ne sera jamais
  • apprendre par coeur tout ce qu’il lit

Dislikes

  • Qu'on hausse la voix, ou fasse des gestes brusques prêt de lui
  • les drascore et les personnes agées le mettent particulièrement mal à l’aise

Histoire

Je suis milles visages, je suis le monstre, le fou, le fourbe et l'assassin. Je suis tout ça et plus encore, et pourtant je suis avant tout rien ni personne.

Magnus est née à Galar, il ignore où exactement mais sa Dame Loyal lui a raconté comment, encore “jeune” artiste du cirque des parents étaient venus la voir pour leur confier leur enfant difforme. Ses bras trop longs et affreux, ses cornes qui lui sortaient de la tête comme s’il était enfant du démon, cette force déjà tout petit qui lui faisait briser des choses, son allure repoussante avec ses crocs et cette tignasse de sauvage indomptable. Ils croyaient dur comme fer que leur fils véritable avait été échangé avec celui d’un elfe de la forêt ou une créature mauvaise. Bref, ils voulaient se débarrasser du marmot et un cirque trouverait bien quoi faire de lui, la drascore accepte bien sur, il était pour elle un investissement sur le long terme, surtout que dans ce freak show les monstres étaient légion et elle ne faisait pas exception. Sa passion malsaine pour les difformité ne pouvait que s'accommoder à la perfection de ce petit bout de chou disgracieux. Il n'était qu'un petit grimalin hideux qui deviendrait un monstre magnifique pour peu qu'elle le façonne.

C ‘est dans ce cirque que grandira Magnus, et il devra vite apprendre à obéir et travailler comme les autres, enfant ou pas. Mais il était docile, et n’avait d’yeux que pour celle qu’il devait appeler “Dame Loyale” ou juste “Loyale”. C’était une femme forte, qui menait ce petit monde du bout de son fouet et semblait porter sur lui toute l’affection du monde, du moins celle dont elle était capable ce qui était à ses yeux d’enfant mieux que rien du tout et surtout tout ce dont il avait besoin. Il ne se rendait simplement pas compte de sa violence et se pliait trop facilement à ses caprices de plus en plus sadiques. Elle avait fait les choses bien, et il voulait lui faire plaisir plus que tout. Lui montrer de l’affection à lui alors qu’elle n’était que aigreur pour tout les autres, c’était s’assurer son isolement. Dans le cirque, personne ne l’aimait à part elle, c’était le chouchou, celui qu’il ne fallait pas toucher, le jouet personnel de la patronne. Il n’y avait guère que les pauvres pokemons des spectacles pour l’aimer aussi, après tout il dormait dans leur cage, partageait leurs repas chiches même si parfois elle le demandait dans sa roulotte pour procéder à un autre dressage contre lequel il ne saura pas bien quoi faire. Pour la première fois, l’envie de lui refuser quelque chose pointera le bout de son nez, et pour la énième fois, la de plus en plus vieille drascore lui aura fait comprendre qu’elle n’était pas femme à se voir opposer un refus. De guerre lasse, affamé et battus il cèdera. Il n’y avait qu’elle pour l’aimer de toute façon, même si c’est de cette façon. Vaut mieux cette forme d’attention que rien du tout.

Il vivra longtemps comme ça, à servir de monsieur muscle pratique pour toutes les tâches éprouvantes, de monstre effrayant tapis dans sa cage couverte de vieux tissus où il fallait glisser son regard au travers d’un trou pour qu’il fasse son numéro en se ruant sur les barreau et effrayer le challans qui s’en allait dans un rire jaune, se demandant sans doute si c’était un vrai montre, un homme déguisé et si son aspect misérable n’était bel et bien que du spectacle ou une certaine forme de réalité. Et puis un jour, une maladie bénigne, une bonne vieille grippe, prendra les bronches de la Loyale, et lui, animal fidèle et docile, restera à son chevet pour la soigner, il sera finalement nécessaire de l’hospitaliser et l’état déplorable des pokemons alertera une société de défense des animaux qui fera fermer le cirque pendant que sa vieille propriétaire agonise dans l'hôpital.

Magnus trouve assez ironique qu’on prenne la défense des pokemons mais pas la sienne, puisqu’on ne le laissera pas rester avec eux et le chassera comme s’il était responsable du malheur de ces pauvres bêtes. Les artistes du cirque s’étaient de toute façon déjà éparpillés aux quatres coins de la région, n’attendant pas qu’on leur demande quoi que ce soit et encore moins que la vieille drascore leur mette de nouveau la main dessus. Lui est resté tout piteux dans la vieille roulotte, à voir les morceaux de son monde s'effriter sans rien pouvoir faire, sans personne à qui parler de son malheur et encore moins pour y compatir. La seule chose qu’il gardera de ce cirque quand il devra quitter son “logement” saisit, ce sont ces grelots dans ses cheveux, qui servaient à avertir ses semblables de son approche. Il avait apprit à se déplacer si doucement qu’il ne les faisait même plus teinter et il a encore cette habitude de se tapir pour jouer et effrayer comme on le lui a apprit. Mais maintenant qu’il n’est plus dans un cirque, ce jeu lui coûte souvent cher, et il n’y prends même plus plaisir, parce que faire peur n’est plus un jeu mais une réalité, et que vivre dans ce monde avec son aspect sans personne pour le protéger, même très mal, c’est mourir à petit feu.

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