Nikita

NanakoArt

Info


Created
4 years, 10 days ago
Creator
NanakoArt
Favorites
6

Profile


Basics

Nom Vassilieff
Prénom Nikita
Age 26 ans
Genre Non-binaire
date de naissance 18 août
signe astrologique lion
Race Gijinka de Mentali
Main directrice gauche
Taille 1 m 67
poids 65 kgs
Orientation Pansexuelle
Thème / voix "LP”

Nikita est une personne plutôt trouble dans le sens où ses humeurs changeantes en font tour à tour un bon ami et un casse couille de première. Il a tendance à aimer jouer sur les mots, à bousculer un peu son entourage, physiquement ou dans la parole. Il aime repousser les gens dans leurs retranchements et surtout bousculer leurs croyances et les fondements de leurs certitudes.

Il dégage une certaine confiance en soi, et a la parlotte facile. C'est le genre de personne qui peut être très attentionné et en même temps très distant, ambigue dans toute son identité et dans son paraitre. C'est aussi quelqu'un de loyal, qui a un profond mépris pour les convenances, qui soutient sans réserves ceux dont il en ressent le besoin. Il a une grande empathie et doit souvent museler ce qu'il ressent parce que ce ne sont souvent pas ses émotions propres et qu'il lui est parfois difficile d'en faire abstraction.

Il faut cependant se méfier de lui, certains de ses sourires cachent souvent beaucoup de mépris, et quand il vous a dans le nez, il peut être la pire des putes et vous faire toutes les crasses du monde.


Likes

  • La vodka
  • Quand les gens savent pas comment le genrer
  • découvrir des talents cachés dans ses pensonniaires
  • voir une personne qu'il a soutenu s'épanouir et quitter le nid, sa meilleur récompense
  • Les succulentes qu'il collectionne
  • Son accent russe, sa langue natale qu'il trouve chantante

Dislikes

  • le racisme, l'homophobie et toutes les formes de persécutions
  • Qu'on insiste pour savoir son genre et ce qu'il a entre les jambes comme si c'était vitale

Histoire

Quoi Papa, avoir un garçon c'est pas ce que tu voulais?

Nikita est né en russie après sept soeurs ainées. Les échos avaient annoncées un garçon, ce qui soulageait bien la mère le père s'étant montré de plus en plus violent faute d'avoir l'héritier mâle qu'il espérait. Et tout se passait pour le mieux à cette annonce sauf que le jour J, elle donnera naissance à une fille de plus, à son plus grand désaroie et la mère était térrosrisée à l'idée de ce que pourrait faire le père en se rendant compte que ce n'était pas le garçon qu'il espérait. elle arrivera par quelques subterfuges à faire passer l'enfant pour un garçon, quelques mois en tout cas avant que Sergeï ne découvre la surpercherie et entre dans une rage froide dont la famille se souviendra longtemps. Impossible de changer la donne sans passer pour un idiot qui s'était fait duper par sa femme. La maisonnée entière est alors mise dans la confidence, les soeurs croyaient avoir un petit frère et ce sera le cas pour tout le monde, l'enfant compris, qui grandira dans ce secret de son genre jusqu'à un age où il était en mesure de comprendre qu'il n'était pas vraiment un garçon et où on lui impose de garder le secret coute que coute.

Nikita, encore petit, ne comprends pas trop mais accepte sans moufter, d'une part parce qu'on ne contrariait pas le paternel sans se prendre une correction, d'autre part parce que ça lui convenait très bien. On dira même plus tard que ces échos où on le prenait pour un garçon n'étaient dans le fond que le reflet d'une réalité qui ne l'était pas vraiment. Il se sent garçon, à des préférences de "petit mec viril" et il castagne ceux qui osent dire le contraire bien entrainé par papa pour se faire. Personne dans l'entourage, ne se doute à ses manières, à son attitude ou encore à son aspect que ce n'est pas tout à fait un garçon comme les autres.

A l'adolescence bien sure, les choses se compliqueront un peu, difficile d'expliquer pourquoi il urine pas comme les autres, pourquoi il est dispensé de sport alors que chez lui il fait clairement de la musculation, et ses formes naissantes (heureusement très peu développées) ne l'aide pas beaucoup dans son affirmation d'être garçon. Il se posera alors aussi beaucoup de questions sur son propre genre, sur ce qu'il pensait acquis de ce qu'il était, envisage même de transitionner pour devenir ce que dans le fond il pensait être et aussi surprenant que ça puisse être, alors même que son père faisait tout pour le faire passer pour un garçon, il lui refuse la mamectomie et la prise d'hormones.

Nikita n'en est que plus troublé et les querelles éclatent de plus en plus souvent. Son père a largement les moyens de lui payer les opérations, de faire en sorte qu'il soit un homme mais s'y refuse parce que dans le fond, il reste à ses yeux une de ses filles et l'autoriser, c'était quelque part admettre un échec de conception sans doute...

D'un commun accord, et pour éviter que la supercherie soit dévoilée, Sergei enverra son fils très loin, à Unys, dans une petite usine qu'il a racheté au bord de la faillite et qu'il confie au gamin. une façon de se débarasser de l'un et de l'autre puisque la faillite est vite prononcé et Nikita poussé à ne pas revenir à la maison.

Au final, il en a fait son affaire. A Unys il peut être qui il veut dans le fond, personne ne s'en soucie ou ne le connait, et si ses amitiés s'éffritent à cause de son genre, c'est que celle-ci n'est pas assez solide. En fait, ce départ lui aura permis de trouver une certaine paix avec lui-même, il se considère toujours homme mais ne veut plus modifier ce corps qu'il apprends à accepter tel quel. Après tout, a-t-il vraiment besoin d'être un homme ou une femme? Ne peut-il pas être tout simplement lui, peut importe son genre?

Alors il laisse les gens se faire leur propre opinion, l'appeller Monsieur ou Madame selon comment ils le ressentent. Lui se sent plutôt homme, un homme avec un corps de femme, un corps fort et musclé et qu'il aime même s'il ne correspond pas tout à fait à ce qu'il aurait du être. C'est le sien, une enveloppe avec qui cohabiter. Chacun la sienne avec ses complexes et ses défauts, il a surtout décidé de s'aimer tel quel et l'avis des autres, il s'en badigeonne avec le pinceau de l'indifférence. Parfois, il lui arrive de se sentir femme et alors il fait en sorte de l'être. Quelque part ça lui plait de pouvoir choisir, de pouvoir se ressentir. Et c'est beaucoup plus simple comme ça, de se faire confiance, d'accepter d'être l'un ou l'autre selon ses propres désirs ou besoin sans avoir quelqu'un sur le dos pour vous l'imposer.

Toujours propriétaire du terrain de cette usine désormais désertée par les travailleurs, il en a fait son lieu de vie, et pas que le sien, parce qu'il sait ne pas être le seul à être différent, et que la différence n'est pas toujours très bien acceptée. Cette usine est devenu l'Eevobase, un squat qui réunit tout ceux qui se cherchent un peu, qui sont jettés à la rue, qui cherchent un endroit pour se trouver et rencontrer d'autres personnes qui sans jamais être comme eux, ont au moins en commun le fait d'être à part. Ici, ce n'est pas un squat de camés, ou si camé il y a c'est seulement pour l'aider à arrêter. Ici, on trouve des artisites incompris, des gens qui cherchent un autre mode de vie, des gens issus de tout les milieux, des gens de tout les genres, des gens qui vivent en cohabitation, avec très peu de moyens mais beaucoup de bonne volonté et qui font tourner l'endroit au chaleureux à grands coups de compromis et de consensus parce qu'on ne quitte pas la démocratie et la politique pour retomber dans un système de votes à la con...

Bien sure, personne ne sait qu'il est propriétaire des lieux, et il ne dit rien à ce sujet, parce qu'il ne veut pas que les autres pensent lui devoir quoi que ce soit. Ici, ils survivent tous à la force de leurs convictions et de leur partage. Qui ramènera un peu de bouffe, qui ramènera de quoi se réchauffer, qui de quoi faire un peu de musique, ou de l'eau, ou des produits de premières nécéssités. bien sure, il n'y a pas ou peu d'elctricité, et leurs moyens sont réduits, mais ils y ont indubitablement gagné en qualité de vie.

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