Boticário Aerandir

Backstory

Aerandir est né d’une famille assez croyante en l’existence d’un Dieu. Pas spécialement Boudah ou Jésus, mais au Dieu du destin. Selon lui, les évènements qui ont lieu sur Terre sont un coup du destin qui ne peut être altéré afin d’exprimer sur le monde l’avis d’une puissance supérieure qui a créé le monde.

Le destin d’Aerandir est donc tout tracé depuis le début, comme l’ordre voudrait le faire avancer. Son éducation n’était pas stricte, mais correcte afin de laisser un choix de possibilité à cet enfant pour l’avenir, même si le Dieu en question choisira au moment venu la voie de ce garçon.

Chaque mercredi soir, un hymne est chanté en offrande au destin afin que les paroles des croyants puissent parvenir aux oreilles de ce Dieu chaotique, mais aucune offrande physique n’est nécessaire. Cette habitude continua pendant un long moment.

Pendant la recherche de ses hobbys, Aerandir tomba sur un livre parlant d’un mélange de plantes et produits afin de produire un breuvage ayant les capacités de soigner les êtres vivants : le domaine de l’apothicaire. Pouvoir guérir des maladies et sauver des vies grâce à la puissance des plantes médicinales… Aerandir avait trouvé sa voie. Même si maintenant, le terme de pharmacien résonne mieux aux autres de la société, il décide de garder l’ancien nom.

La prochaine étape est de pouvoir se fournir en ingrédients car sans rien, il est plutôt difficile de pouvoir se rendre utile. La magie n’existe pas dans ce monde après tout. Il lui fallait donc de l’argent pour voyager. Bien évidemment, les parents n’étaient pas contre cette idée car le destin en avait décidé ainsi et agir contre serait un blasphème pour cette religion.

Il entama ainsi une série de petit métier sans grand contrat car il ne possède pas de grand diplôme pour les métiers les plus intéressants. En effet, il a réalisé l’école général, mais n’a pas continué. Au moins, cela lui a permis d’apprendre les bases ainsi que l’anglais pour se débrouiller dans le monde. Caissier pour quelques mois, jardinier pendant d’autres.

Avec sa petite réserve, il partit enfin à la recherche des plantes nécessaire. De plus, cette expérience lui permettra d’explorer ce monde inconnu et intriguant. Explorant la magnifique région de l’Amérique du nom en commençant par les forêts Amazoniennes qui étaient les plus proches de là d’où il vient : Le brésil.

Quand il eut récupéré le nécessaire pour commencer son métier, il continua d’explorer le monde à la recherche de patient à récupérer. La plupart des personnes qu’il rencontra pour les soigner récupérèrent jusqu’au jour où sa concoction n’eut aucun effet. La personne mourra des suites de la maladie qui le touchait. C’est cette journée qui entraîna des modifications dans le comportement d’Aerandir.

N’est-ce pas inégal que certaines personnes puissent vivre plus longtemps que d’autres, juste par « chance » ou par un « coup du destin » ? Pourquoi doit-il y avoir des « élus » dans ce monde ? Ce fameux Dieu du destin qui devait apporter équilibre dans ce monde, que croit-il réaliser en sacrifiant la vie d’humain qui devrait s’épanouir pour découvrir les joies de la vie ?

Depuis, chaque hymne qu’il réalisa le mercredi n’était plus des louages à ce Dieu, mais une continuité de questions qui demande une réponse, hélas sans réponse de la part du Dieu en question.

Pour vérifier que ce n’est pas que son pays qui est touché par ce genre de drama, il décida de voyager en direction d’un autre continent, l’Europe, en direction de la France. Il arriva dans la région de Toulouse en direction d’une fontaine avec des propriétés « magiques » le jour du rassemblement. C’est une journée où les plus grands malades se rassemblent dans un même lieu et restent allongés toute une journée pour avoir la chance d’être soignée.

Tout ceci n’avait aucun sens pour Aerandir, vu que c’est le genre de personne comme lui qui pouvait aider les autres avec ses concoctions (ce qui est quand même étrange d’avoir un esprit scientifique en plus de prier une religion). Et quelle ne fut pas sa surprise de réaliser que sur les milliers de personnes rassemblées, quelques-unes ont réussi à guérir « par miracle » d’une situation impossible.

Sur le trajet du retour, Aerandir réfléchit longuement. Visiblement, son Dieu n’est pas impartial et subjectif. Ce qui devait être décidé par le destin n’était en fait qu’un coup de tête de cette entité. Ainsi, lors de son hymne du mercredi, ce n’est plus un chant ou un questionnement qui a lieu, mais une affirmation.

« Ce que je vais vous dire n’est plus une offrande en votre faveur, ni une mélodie glorieuse à votre sujet. Réalisez-vous que par votre « harmonie » et « équilibre », vous privilégiez certaines personnes et rompez les logiques de ce monde ? Personne ne devrait être protégé, personne ne devrait être épargner. Alors, à partir de ce jour, je me suis résolu. Je vais rompre votre harmonie. Votre « harmonie ». Je ne vais agir qu’à ma tête et casser ce cadre. Vous voyez un monde de ying et de yong ? Je le changerai en que du ying ou que du yong. Ainsi, vous ne pourrez plus agir à votre guise. »

Sur cette déclaration de guerre, Aerandir décida de mettre de côté de son métier d’apothicaire pour un moment, n’ayant plus l’argent nécessaire et s’arrêta dans une demeure d’une famille riche à la recherche d’un jardinier. Ayant eu une légère expérience, il décida de postuler dans ce lieu et fut accepter. Le salaire est plutôt élevé ce qui ravit Aerandir qui en a besoin. Ce désir va devenir une obsession à la longue. Avec l’argent, tout est possible.

Ainsi, il vécut une bonne année dans cette demeure jusqu’au jour où il décida de démissionner afin que le « destin » ne décide de le virer lui-même. En portant, il vola un objet d’une valeur élevée afin de pouvoir le vendre et se faire de belles économies.

Il partit continuer son exploration du monde afin de découvrir et récupérer ses breuvages capables de sauver des vies. Il rencontra une tribu isolée avec laquelle il décida de passer un moment histoire de les comprendre. C’est ainsi qu’il obtint son tatouage en dessous de son œil signifiant « Equilibre, harmonie, Chaos » ce qui symbolise Aerandir de son ancienne religion, de son envie de changer pour un vrai équilibre et de sa nature chaotique pour ce changement en question.

Une fois ce tatouage obtenu, il lui vint l’idée de récupérer un souvenir de chaque lieu qu’il visitera. Bien évidemment, tout devra être assez petit car il ne possède pas énormément de poches, mais heureusement pour lui, il a toujours une place dans sa maison où il pourra tout ramener en sécurité.

Ainsi, le jeune Aerandir continua son exploration du monde à la recherche d’argent pour continuer son périple, de souvenirs afin d’immortaliser ce moment, et à la recherche d’une façon de rompre l’équilibre de ce monde.