Sigmund est né dans une famille de Sépiatroces tout ce qu'il y a de plus normale. De classe moyenne, il a toujours vécu avec ses parents dans la même petite maison de banlieue, dans un quartier calme et agréable. La mère étant infirmière et le père militaire, ils n'étaient que peu de temps réunis en famille: l'une finissait souvent tard le soir et l'autre toujours en déplacement. Mais c'était un couple solide et très amoureux, qui ne se disputait pratiquement jamais. Il avait également un grand-frère, mais ce dernier était déjà bien âgé et était parti faire sa vie quand Sigmund était petit. On colla vite une nounou dans les pattes de Sigmund, qui prenait son rôle d'homme de la maison très au sérieux puisque son père n'était jamais là. N'ayant pas d'amis non plus à cause de sa race, il se focalisait uniquement l'école, raflant toutes les meilleures notes dans toutes les matières, et tout les prix de l'école, même celui des bonnes manières. Tout ça uniquement pour que sa mère le remarque et le félicite, et il fallait avouer que ça marchait à la perfection, au plus grand bonheur du petit Sepiatop. Mais Sigmund ne s'entendait pas du tout avec son père, qu'il jugeait trop strict et coincé, alors que lui était excentrique et ouvert d'esprit.

Avec l'adolescence vint l'évolution, mais aussi les hormones et le développement mental de Sigmund. Outre sa passion pour les fessiers de la gent féminine, le désormais Sépiatroce n'avait comme unique but de rendre fier sa mère. Et plus le temps passait, et plus il se mettait à penser que son père ne méritait pas sa douce femme. Qu'il était une gêne et un casse-pied. Qu'il était le seul à mériter de rester avec sa mère. Ces pensées hantèrent ses nuits, au point qu'il en devint insomniaque. Mais les faits étaient là: il voulait sa mère pour lui tout seul. Et pour ce faire, son père devait disparaître. Le plan était simple: il n'avait qu'à attendre que son père revienne de mission après avoir préalablement "emprunté" l'arme à feu qu'il gardait dans son coffre-fort et passer à l'action. L'occasion se présenta six mois plus tard, mais rien n'allait se passer comme prévu pour le jeune Sépiatroce. En effet, même s'il eu l'effet de surprise à son avantage, et malgré les cris horrifiés de la mère, son père réussi à reprendre le dessus et retourner l'arme contre son fils juste avant qu'il ne tire. Sigmund s'effondra sur le sol de la cuisine qui ne tarda pas à être couverte de sang.

Quand il se réveilla, il était menotté à un lit d'hôpital, un bandage au torse et un masque pour l'aider à respirer sous le regard dévasté de ses parents. Il ne lui fallait pas plus pour être fou de rage et essayer d'attaquer à nouveau le Sépiatroce, sans grand succès. Ce n'est qu'une fois calmé à coup de morphine par les infirmières qu'il remarqua le policier avec eux, venu lui annoncer qu'il allait être incarcéré dans un asile de haute sécurité où on allait soit-disant le soigner, et qu'il devait s'estimer heureux de ne pas aller en prison tout court. Ce fut le dernier jour qu'il vit ses parents.

En tout, Sigmund resta 3 ans dans cet établissement psychiatrique. Au début, malgré le fait que c'était comme une prison mais en plus libre et médical, le jeune Sepiatroce se faisait parfaitement à cette vie en captivité. Il recevait des soins et une psychothérapie adaptés pour le guérir de son syndrome d’œdipe aggravé. Son avocat lui avait même dit que s'il guérissait, on le laisserait sûrement sortir en conditionnel, puisqu'il avait été jugé irresponsable de ses actes à cause de son trouble. Sigmund mit 2 ans à guérir, et plus la thérapie avançait, plus il réalisait ce qu'il avait fait. A quel point il avait brisé sa famille. Il commençait à déprimer, même s'il faisait en sorte de ne pas le montrer. Mais la vie n'était pas si terrible à l'asile, il avait sympathisé avec certains patients, et même si d'autres lui cherchaient des noises, les jours passaient tranquillement...Mais lorsqu'il fut officiellement déclaré guérit, ses parents ne vinrent pas le réclamer. Ils ne vinrent pas non plus demander un autre procès pour déterminer si oui ou non il avait droit à une conditionnelle avec suivi médical. Ils l'avaient renié. Ils le laissaient dans cet asile pour qu'il y crève. C'était la goutte d'eau qui fit déborder le vase et le jeune homme craqua, faisant déborder ses pouvoirs psychiques de Pokémon psy le plus puissant du règne Pokémon. Jugé inapte à vivre dehors à cause de ça, les autorités décidèrent de suivre l'avis des parents et de le laisse croupir dans cet endroit à vie. Si Sigmund pensait que ça ne pouvait pas être pire, la vie eut tôt fait de lui prouver le contraire: puisqu'il était à la disposition de l'établissement, pourquoi ne pas en profiter? Ainsi commença la vie de cobaye du pauvre adolescent, où on le gavait quotidiennement de nouveaux médicaments. Il était devenu un simple cobaye pour essayer de nouveaux traitements afin de guérir les autres. Si au début il acceptait son sort, le Sepiatroce retrouva vite son instinct de survie quand débutèrent les premières séances d'électrochocs. Non. Il devait fuir. Il devait se barrer d'ici avant que ces détraqués ne le transforment en légume. Il ne sut par quel miracle il réussit à faire cet exploit, mais un soir d'été, il parvint à s'échapper après avoir prit la place d'un patient décédé dans le sac mortuaire, mettant le-dit corps dans son lit à la place. Une fois le camion qui faisait route pour la crémation assez éloigné de l'asile, il sortit du sac, ouvrit la porte et sauta en marche. Il était libre. Et maintenant, il devait fuir, sans se retourner.

Sa fuite le mena vers Unys, où il pu prendre une nouvelle identité. Désormais, il s'appelait Sigmund Nietzsche. Il avait 19 ans et la vie s'offrait à lui. Ironie, à l'asile on l'avait laissé passer son Bac en candidat libre en pensant que ça pourrait l'aider dans sa thérapie. Grâce à ça, il pu s'inscrire à la fac de médecine afin de devenir ce qu'il avait décidé d'être une bonne fois pour toute: psycho-psychiatre. Un médecin qui serait tout le contraire de ceux qu'il avait côtoyé dans cet endroit sordide. Vivant des bourses et de petits boulots, sa vie étudiante fut la partie la plus heureuse et libre de sa vie. Une fois diplômé, il travailla quelque temps pour le centre psychiatrique qui l'avait prit en stage, auprès de patients comme Mme Viktoria Tesla. Mais Kalos lui manquait. Alors il prit ses clics et ses clacs et partit pour Illumis, dans le but de monter son propre cabinet de psychologue indépendant.

Maintenant

Malgré un cabinet ouvert avec succès en plein coeur d'Illumis pendant des années, Sigmund fut contraint de fuir du jour au lendemain à cause d'un patient qui l'avait reconnu. Laissant tout derrière lui pour fuir, le Sepiatroce chercha un endroit plus calme et plus coupé du monde pour s'y réfugier et repartir de zéro. Il avait laissé derrière lui une personne chère à son coeur, mais c'était la bonne décision: elle ne serait pas en sécurité s'il restait. C'est comme ça qu'il trouva Zanuelle, après avoir erré un moment en forêt. La ville de son salut : il y devient psychologue puis directeur de l’hopital, adopte son fils et trouvera même chaussure à son pied.