Dialogue RP - Complément Arc Bâton de Zelos


Authors
MickuV
Published
2 years, 4 months ago
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Des retrouvailles entre deux vieilles amies qui ne sont pas vues depuis plus de dix ans.

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Author's Notes

Un peu de mise en contexte pour ce dialogue, parce que ça sert un peu de nul part : J'ai écrit ça en complément d'un RP que je fais avec Kyoki où nous mélangeons les univers de Kingdom of Onyra et Amanesia.

Dans ce passage, un mage millénaire appelé Zelos avait pris le contrôle d'un pauvre homme qui avait retrouvé son fidèle et puissant sceptre magique. Ynaris se mit en quête de retrouver Zelos pour sauver le mage possédé ainsi que pour récupérer cet artéfact pour l'étudier. Malheureusement, elle se fit capturer et sa disparition fut remarquée avec le temps. La reine Katia envoya alors Cyriel, son écuyère Lacia, le chevalier Héliodore ainsi que l'inquisiteur Azachel au duché d'Anirys dans le royaume de Crystenaris pour la retrouver.
Accompagnés du duc Oz Heathleïv, ils arrivèrent au manoir de la duchesse Isaru Dentesy où ils firent également la connaissance d'une mage du nom de Tamara Miele qui enquêtait sur les cas d'orages qui tombaient un peu partout sur le duché depuis des jours. Cette dernière se révéla être une vieille amie d'Ynaris mais semblait un peu distante à son sujet.
Une fois Zelos retrouvé, il en fut de même pour Ynaris mais elle était dans un sale état, n'ayant pas mangé depuis des jours. Ils la ramenèrent vite au manoir Dentesy afin qu'elle puisse récupérer. Après avoir discuté de ce qu'ils allaient faire du bâton de Zelos, Tamara annonça se préparer à partir. Lacia, ne comprennant pas pourquoi elle ne voulait pas rester auprès de son ancienne amie, alla auprès d'Ynaris en compagnie d'Azachel pour comprendre ce qu'il y avait entre elles. Elle leur expliqua alors qu'elles s'étaient rencontrées à l'académie où elle avait étudié mais qu'elles s'étaient grandement disputées puis Tamara fut contrainte de quitter l'académie pour une raison obscure. Depuis lors, Ynaris n'eut plus aucune nouvelle d'elle.
Alors qu'ils discutaient, Tamara fit éruption dans la pièce et courut enlacée sa vieille amie, disant qu'elle était désolée tout en pleurant. Lacia et Azachel décidèrent alors de laisser les mages seules, heureux de voir que c'était parti pour s'arranger.

Après ce moment embrassade mêlé à des larmes sans un mot, les deux mages avaient enfin l’esprit apaisé pour pouvoir discuter du temps perdu.

— Alors, commença Ynaris, qu’est-ce que tu deviens depuis ?
— Pas grand-chose, répondit Tamara en regardant la neige tomber par la fenêtre. Je parcours les royaumes et j’offre mes services pour me faire un peu d’argent en utilisant ce que j’ai pu apprendre à l’académie. Je ne peux pas bosser partout, malheureusement.
— Tu vis une vie de mercenaire, donc… Et ce n’est pas difficile de trouver des contrats ?
— Ça va… En fait, quand il s’agit de gérer des problèmes magiques pour des paysans, on m’engage sans trop de souci. Même s’ils ne peuvent pas payer beaucoup, je m’arrange pour au moins avoir de quoi manger. C’est quand il faut travailler pour des gens de la noblesse que ça commence à être un peu plus chaud… Tu comprends, certains préfèrent faire appel à des mages diplômés, surtout quand ils sortent d’académies prestigieuses.
— Notre académie est plutôt prestigieuse, non ?
— Ouais mais je n’ai rien pour prouver que j’ai étudié là-bas. Et si jamais ils essayaient de se renseigner à Dunkelund et qu’ils apprenaient qu’on m’a banni de là-bas… On va dire qu’il vaut mieux éviter ça.
— Oui, évidemment…
— Du coup, tu te doutes que je traine jamais du côté de Litane. Jamais je pourrais y trouver un contrat et je risque gros avec certains. Enfin et toi alors ? Mademoiselle la Libératrice est devenue une conseillère magique de sa Majesté, de ce qu’on m’a dit ?
— Quelle surprise, je ne pensais pas que tu te serais autant renseignée à mon sujet !
— J’ai… J’ai eu du mal à ne pas le faire, on va dire.
— Je ne pensais pas que j’avais une si grande réputation au point qu’elle te vienne à toi sans trop chercher.
— C’est pas ça… Évidemment que j’ai cherché à savoir ce que tu devenais. Je voulais juste dire que je n’arrivais pas à faire une croix sur nous… J’avais espoir qu’on puisse se revoir mais je me voyais mal débarquer d’un coup, comme ça.
— Je comprends, oui… Est-ce comme ça que tu t’es retrouvée à Anirys ?
— Je ne te suis pas autant à la trace non plus… Aaah, ce sourire, je l’avais oublié ! Tu aimes toujours autant taquiner les gens, toi.
— Surtout ceux que j’apprécie.
— Bref non, c’était vraiment du pur hasard. J’ai entendu parler de ces problèmes d’orage dans le duché quand je traversais Crystenaris alors, je me suis dit que je pouvais tenter de me vendre ici. C’est en parlant avec la duchesse que j’ai appris que tu étais passée avant moi. Forcément, ça m’a encore plus motivée à m’occuper de cette affaire. Ça n’a pas été facile de la convaincre mais bon…
— Oui, elle est plutôt difficile en affaires. Surtout quand on est une simple mage roturière.
— Eh bah, ça fait quasiment dix ans qu’on ne s’est pas vues et tu te venges sur moi en étant encore plus assassin ?
— Allons, ce n’était pas contre toi ! Tu sais très bien que je sais faire abstraction du rang social des personnes que je côtoie.
— C’est pas ça qui m’a blessée mais le mot « simple ». Madame est diplômée et elle se considère déjà supérieure à moi ! Qu’est-ce qu’il faut pas entendre !

Les deux se mirent à rire.

— Tu n’as pas changé, Tam… Ça me fait plaisir de le voir.
— Toi non plus, visiblement, Yni. Je suis contente, j’avais peur que tout soit différent après… Enfin, tu sais.
— Oui, ne parlons plus de ça… Tu sais, tu seras toujours la bienvenue au château, si tu souhaites passer. Il te suffirait de dire aux gardes que tu souhaites me voir et je viendrais te chercher. Je suis sûre que la reine ne me l’interdira pas.
— Si jamais je veux passer dire bonjour ou que j’aurais besoin de ton aide, j’y penserai, oui. Merci, Yni. Bon, après avoir rangé mes affaires, il va falloir que je les ressorte. Ce chevalier a bien fait de venir me parler.
— Azachel ?
— Non, Cyriel. Il est venu me voir pour me convaincre de venir te parler avant que je parte. Au final, il a eu raison car je me sens bien plus légère.
— C’est lui qui… ?
— Entre lui et ton ami l’inquisiteur, la reine a l’air plutôt bien entourée. Enfin, je repasserai tout à l’heure. Surtout, repose-toi, Yni.

Elle lui fit un tendre sourire avant de repartir dans ses quartiers.