C'est le paradis


Authors
OngakuK
Published
1 year, 3 months ago
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888

Explicit Violence

Isabelle, une jeune ange rayonnante, va assister à la demande en mariage de son amant.

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"Le paradis est pire que l’enfer."


C’était une magnifique journée d’été, dans un champ rempli de splendide fleurs coloré formant des vagues flamboyante. Au milieu de ce paysage ravissant ce trouvait une jeune ange. Elle s’appelait Isabelle, connus pour être un soldat excellent, elle avait réussi à prendre une journée de pause pour préparer une surprise à son amant Léo. Elle ramassa des fleurs d’un bleu merveilleux comme les yeux de son aimé.
Elle n’attendait qu’une chose, qu’il lui annonce cette grande nouvelle qu’il lui avait promis il y a quelques jours.
Elle déploya ses immenses ailes pour s’envoler, des ailes dont elle était très fière vu les compliments qu’elle recevaient dessus. Se dirigeant vers la sainte Eglise, un bâtiment d’un blanc immaculé dont l’imposante grandeur faisait frissonné, comme son propriétaire.


Une fois à l’intérieur elle se fraya un passage entre les couloirs et les anges tous concentré sur leur tâche. Il n’y avait jamais de rire ni même de cri dans les couloirs, tout y était uniforme aussi bien architecturalement parlant qu’humainement.
Dans ses flots d’ailes blanches elle réussit à retrouver son rayon de soleil. 


« Léo ! Léo derrière toi ! »


Le jeune homme aux long cheveux blond se retourna et accueillit sa bien aimée avec un immense sourire. Les deux se prirent dans les bras.

Clac. Bam.

La jeune femme tendis son bouquet de fleurs.

« Je l’ai fait pour toi ! Bleu comme tes yeux ! »

« Elles sont magnifiques, j’irais les mettre dans notre chambre après ma mission »


Clac. Bam.


Ignorant se bruit étrange qui se faisait entendre depuis un moment, Isabelle agrippa le bras de Léo. 

« D’ailleurs je refuse d’attendre ce soir, dit moi ce que tu voulais me dire, maintenant ! »
« Mais ça détruirait toute la magie… »
« Oui mais imagine que tu partes en mission et que tu ne revienne pas, comme ton frère… »


Léo se gratta la tête, vu sous cette angle c’était vrai que le risque était gros. Et puis le lui dire maintenant lui donnerais encore plus de force pour sa mission.
Alors il se mit à genoux devant elle.
Il sortit un petit écrin.
Autour d’eux tous les anges c’étaient arrêter pour les fixer.
Mais aucun ne souriaient.

Clac. Bam.

Le temps s’arrêta pour Isabelle, ses yeux se mirent à pleurer de joie avant même d’entendre la demande. 

Clac. Bam. 


Avait-elle remarqué les autres anges baisser la tête ? Surement par respect, c’était un grand évènement après tout, voir même le plus grand parce qu’aucun ange n’avait jamais osé se marier !

Clac. Bam.

Avait-elle entendu ce bruit de fer se claquer à côté d’elle ? Non, elle n’avait d’yeux que pour son Léo.
Clac.

« Isabelle… veux tu m’épouser ? »
« Oui je le v -»

BAM.

Sous ses yeux emplit de joie elle vit Léo, transpercé en son centre par une lance immense. Cette image se grava dans ses yeux, dans son esprit et dans son cœur qui venait de rater un battement.
Comme s’il n’était rien, le corps sans vie de Léo fut balancé par la fenêtre, transperçant les vitraux colorés qui rendait autrefois la scène féerique. Et avec lui la bague qui tomba dans le vide.

Terrifiée, Isabelle leva les yeux et se retrouva pétrifié par le regard jaune vif du géant. Le dieu qu’elle protégeait, le dieu qu’elle admirait. Il la fixait avec un regard indescriptible, un prédateur curieux qui voulait voir si sa proie allait mourir maintenant ou plus tard.
Sans la quitter des yeux il baissa sa lance ensanglantée vers elle, sans un mot il essuya le bout sur le visage de la pauvre ange comme si elle n’était rien.
Les larmes coulaient alors que son visage se teintait du sang de son amant.

Clac. Bam.

Ce son qu’elle n’avait pas voulu écouter recommença sa route, le bruit lent des pas du dieu, les pas d’un géant qui ne se presse jamais. Comment avait-elle fait pour ne pas l’entendre… Mais même si elle l’avait entendu, comment pouvait-elle croire que son créateur, l’être qui avait toujours raison pouvait détruire sans raison.

Clac. Bam.


Dans le silence entrecoupé des pas de la divinité, Isabelle s’approcha de la fenêtre brisée, fixant le vide, seul chose qu’il lui restait à présent. Elle se rappela avoir clamé haut et fort que cette Eglise était l’endroit le plus accueillant du monde.
Presque instinctivement, elle laissa son corps se penché vers l’avant, comme si elle voulait rejoindre Léo.
Mais même cette dernière volonté lui était refusé sans douleur.
Une main pourvut de griffe d’acier se referma sur ses ailes, d’un coup elle eut l’impression qu’on lui arrachait la cage thoracique. Et quand ce fut terminé, cette même main la poussa vers le vide.

Dans sa chute elle ne vit pas son meurtrier.
Mais elle l’entendit.
Clac.
Bam.