AU Western


Authors
EmpyreanKyoki
Published
4 years, 11 months ago
Updated
4 years, 11 months ago
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Chapter 1
Published 4 years, 11 months ago
3247

Mild Violence

[ Alt Univers de mes mondes façon western spaghetti - Je vous avais dit que ça arriverait avant l'histoire principale ;D ]

"Au lendemain de la Guerre de Sécession, Jaden Ace, a tout perdu. Reconverti en chasseur de prime, il cherche sans relâche les hommes responsables de sa ruine..."

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Author's Notes

(Je sais vraiment pas dans quoi je m'embarque, mais en selle--)

Le bon, la brute et le truand


1 - Le bon, la brute et le truand


Le soleil au loin déclinait, se frayant un chemin entre les cimes des sapins et les sommets des pics rocheux, et bientôt l'ombre tomberait de ce côté du versant. La température aussi. Le cavalier solitaire grogna en le réalisant, et poussa son cheval à la vitesse supérieure. La destination qu'il visait était encore loin, mais il préférait ne pas avoir à passer la nuit dehors, aussi faire un détour par le bourg le plus proche semblait être la meilleure solution. Il tâta rapidement sa sacoche, qui semblait désespérément trop vide. Plus beaucoup de vivres, ni d'argent. Il sentait qu'il allait devoir troquer le rôle du trappeur pour celui de chasseur de primes tôt ou tard. Au moins, ses quelques jours de vagabondage avaient un peu servi : sous prétexte de la chasse - couronnée d'un menu succès avec la rencontre de quelques coyotes et un daim – il avait surtout obtenu de nouvelles pistes sur l'homme qu'il recherchait avait ardeur. Y penser suffit à déclencher des sentiments contradictoires en son for intérieur : la colère, mais surtout une tristesse immense. Sa mâchoire se serra un peu plus, et il relança la cadence de sa monture. Il payerait. Et au prix fort.


L'astre céleste avait terminé sa course, et la lune pointait à peine, prenant le relais pour éclairer le chemin, beaucoup moins boisé et dont les clôtures en piquets rustres laissaient supposer des bribes de civilisation proche. Les formes alignées des bâtisses en bois autour de la rue principale – et unique – du village en contrebas se dessinèrent enfin à la lumière des quelques lampadaires qui y brûlaient. D'un geste sûr et sec, le cavalier engagea le cheval sur le sentier en pente et il arrivait quelques minutes plus tard à l'entrée de l'agglomération de fortune. Il n'eut pas besoin de jeter un œil au panneau qui souhaitait une bienvenue aux visiteurs pour savoir qu'il était arrivé à Revenworth. Si elle ne payait pas de mine, la petite ville avait eu son heure de gloire ; mais ça, c'était avant que les bandits de grand chemin aient décidé de s'installer dans les axes qui la desservaient. Les marchands rançonnés et tués sans que personne n'y mette un terme avaient fini par conduire à la perte d'influence de la ville, qui avait rapidement décliné. Elle était désormais plus réduite, calme et sage, et paradoxalement, le lieu d'habitat de certains des malfrats débauchés qui avaient causé sa déchéance et qui cherchaient maintenant une vie plus tranquille et rangée. À une heure aussi avancée de la soirée, il n'y avait guère plus que le saloon pour trouver encore âme qui vive, et le nouveau venu n'avait de toute manière pas d'autre destination en vue. Après avoir déposé son cheval dans l'écurie attenante, il poussa les portes de l'établissement et y entra. L'ambiance était, comme il l'avait prévu, beaucoup plus chaleureuse que la nuit morne et calme qui s'était abattue sur la vallée, noyant Revenworth avec elle. Quelques regards se levèrent à peine des cartes à jouer et des verres quand il passa entre les tables pour gagner le comptoir auquel il s'accouda en habitué.


"Jaden Ace, ça faisait une paie. Venu rembourser l'ardoise ? 

- Pas encore, je suis à sec.

- T'es toujours à sec, Jaden." fit le tenancier posant néanmoins un verre de whisky devant l'homme.


Le dénommé Jaden Ace fit décrire au liquide ambré un tour dans son contenant avant de le vider, d'une traite, comme si seule la brûlure de l'alcool dans sa gorge importait, et non l'arôme qui n'avait que peu eu l'occasion de se répandre. D'un geste sec, il le reposa, et ôta son chapeau, qu'il épousseta et posa à son tour sur le comptoir sans lâcher un mot. 


"Toujours pas de prime sur ta sale gueule, hein ? 

- Pas dans cet État, en tout cas. 

- Et dans les autres ?

- Pas que je sache. Eh, Léon, si ça t'ennuie pas, ferme-la un peu. Je te rembourserai la prochaine fois que je passe. Promis, lâcha tranquillement le cow-boy en allumant une cigarette, sous le regard peu convaincu de l'autre. Le temps que je trouve des affaires qui paient bien. 

- Tu parles de tes peaux de bête, ou des avis de recherche ? Si c'est ça que tu cherches, j'ai quelque chose qui peut t'intéresser."


Jaden leva un regard inquisiteur, en suivant des yeux le doigt pointé du gérant vers le mur d'en face. Il se leva péniblement, pour arracher l'affiche clouée sur la paroi et la lire à voix haute.


"Lester de Ferrant, recherché vif pour kidnapping, meurtre, vol à main armée. Prime de mille dollars ? C'est ça que tu me proposes ?"


L'homme approuva et le chasseur de prime reporta son attention sur le visage dessiné sur son avis de recherche. Étonnamment, il n'avait pas encore la tête de brute défigurée qu'il avait eu l'occasion de ramener aux shérifs des différents coins de l'Ouest, et il soupçonnait que c'étaient sans doute ses premiers méfaits. Il haussa les épaules et roula l'affiche, qu'il jeta sur le comptoir. 


"Depuis quand il est recherché ?

- Les autorités nous ont prévenus hier en fin de soirée. Aperçu la dernière fois à Berverlake, il doit sans doute fuir vers l'Ouest. Tu sais ce que c'est...

- J'en fais mon affaire. Rajoute une chambre sur mon compte. Je dors ici ce soir.

- T'es le pire truand à qui j'ai eu affaire, Jaden Ace.

- Je sais, répondit-il en riant et levant les bras au ciel, signe d'innocence, alors qu'il entamait son ascension vers l'étage du saloon en reposant son couvre-chef sur sa tête. Mais je suis aussi ton préféré."


Une insulte se perdit dans son dos alors qu'il grimpait et disparaissait derrière les rambardes en bois bordant la mezzanine. Il emprunta un des couloirs latéraux, et se privatisa une chambre libre, faisant jouer le verrou derrière son passage. Les chambres du saloon de Revenworth n'étaient ni réputées pour leur confort ni leur propreté, c'était même en fait plutôt l'inverse, et cette fois là ne démentait pas ce qui semblait être la règle dans l'établissement. Le papier peint jauni pendait à quelques endroits, l'intérieur était d'une pauvreté à en faire rougir de honte un moine, et les différentes taches qui parsemaient avec goût l'ensemble laissaient non sans voyeurisme envisager les activités qui avaient pu s'y dérouler auparavant. Il soupira en laissant pendre son chapeau à l'une des extrémité surélevée du pied de lit, songeant qu'il était sans doute inutile d'espérer demander un bain ici au risque d'être plus couvert de crasse et de poussière qu'il ne l'était déjà. Il s'estimait encore heureux de ne pas avoir à payer sa nuit dans l'immédiat - et il savait qu'il ne la payerait de toute façon sans doute jamais.


Jaden s'assit enfin sur le lit, qui cracha sa poussière comme s'il avait essuyé plusieurs années d'abandon, et sortit de sa poche un papier froissé, qu'il déplia et dont il sortit un objet, qui glissa doucement le long de la paroi pour atteindre la paume de sa main. Un anneau au teint mate, orné d'une petite pierre verte centrale, peinait à refléter la lumière de la lampe à huile allumée. Il frotta un pouce contre le métal, tentative de le faire briller un peu plus, mais cela ne révéla qu'une petite inscription gravée dans la chaire dure. "Vicky Ace", épelaient les petites lettres dorées, ravivant des souvenirs aussi précieux que douloureux à l'homme qui finalement rangea la bague au fond d'une poche, et chassa ses pensées d'un froncement de sourcils avant de déplier complètement le papier griffonné à la va-vite. C'était une carte, dessinée comme par un enfant, et dont les proportions n'étaient pas respectées, mais les principales villes y étaient présentes, donnant à l'ensemble un équilibre sommairement atteint. Le pauvre type qui l'avait faite, la main fébrile sous la menace, avait indiqué tout à fait à l'ouest, entre Raspberry et Old Grace la dernière planque des O'Brien. Et comme gage de vérité, il lui avait remis l'anneau qu'ils lui avaient vendu. Le doute n'était plus permis, le gang avait effectivement un lien avec son affaire, et peut-être que son ennemi de toujours était parmi eux - ou bien il se plantait sur toute la ligne.  Il replia la carte, jugeant qu'elle ne lui apporterait rien dans l'immédiat et la rangea dans sa sacoche, avant de s'allonger et d'éteindre la lampe. La journée du lendemain s'annonçait potentiellement riche en événements s'il de devait désormais traquer un hors-la-loi et un peu de repos allait s'avérer nécessaire, mais celui-ci ne vint le chercher que tard dans la nuit, le laissant en proie aux tourments qu'il ne connaissait que trop bien.


Le soleil avait à peine frappé aux carreaux que le chasseur de prime fut réveillé par des éclats de voix. Grommelant, il reprit ses esprits aussi rapidement que possible, se passant une main pataude sur le visage, et empoignant chapeau et holster, il se faufila enfin dans le couloir sans faire de bruit, jusqu'à l'escalier de bois qui menait au rez-de chaussée offrant une vue sans égale sur la scène qui s'y déroulait. Une femme, pas la moins friquée à la vue de sa tenue, semblait sur le point de se battre contre Joe la Terreur, surnom affectueux que tout Revenworth semblait attribuer à cette brute épaisse. Elle tenait fébrilement à deux mains une ombrelle qu'elle avait l'air de vouloir rabattre sur la tête de Joe, et Jaden savait d'avance que le bois tendre du manche ne ferait pas un pli contre le crâne dur de l'énergumène. Il s'accouda à la rambarde, craqua une allumette pour allumer la cigarette qu'il tenait du bout des lèvres, et regarda, comme les autres badauds, ce qui allait agiter la matinée pour trop peu de temps sans doute. Joe porta le premier coup, dans le vide car la demoiselle était plus vive que lui, et comme le cow-boy l'avait prédit, elle utilisa son accessoire comme arme - sans grand succès à en juger par le crac sonore qu'il dégagea. Ce que la défense ne manqua pas en revanche, c'était d'alimenter la colère de la brute, dont le faciès se déforma un court instant, peut-être juste assez pour lui laisser envisager le sort peu enviable que sa victime, qu'il empoigna par le col, allait connaître. Cependant, il eut tout juste le temps de lever le poing que son geste fut arrêté par une détonation et une balle qui siffla juste sous son nez, venant s'éclater dans une bouteille du comptoir créant temporairement une petite fontaine au milieu des bris de verre. Joe la Terreur leva les yeux vers l'escalier, d'où descendait sans se presser la fine gâchette à qui les quelques spectateurs faisaient une place en s'écartant. Le nez de Joe se retroussa dans une grimace contrariée, qui finit par se fendre en un sourire mauvais. 


"On t'a pas encore pendu, toi ?

- Toi non plus, à ce que je vois, observa Jaden, regardant la cigarette entamée qu'il tenait entre son pouce et son index avant de la jeter sans état d'âme.  

- Dommage. 

- Ça t'aurait fait trop plaisir et j'allais pas te faire cet honneur. Tu t'abaisses maintenant à frapper les demoiselles ? Sacré Joe, bientôt tu te battras contre des nourrissons et tu trouveras encore le moyen de te plaindre." 


L'homme perdit son sourire, qui se transforma plutôt en une moue de dédain. Il cracha au sol et lâcha enfin la femme, ayant trouvé peut-être adversaire plus à sa taille. 


"Te vente pas trop, Ace. La dernière fois, t'étais pas loin de ramasser tes dents par terre. Je peux recommencer sans aucun souci.

- Tu parles trop, Joe. Apprends à faire concis."


Il ouvrit les hostilités en envoyant son poing dans sa mâchoire, envoyant le chapeau de la Terreur valser plus loin. Joe grogna et lui rendit la pareille. Les coups s'échangèrent, enchaînés, puis plus saccadés. Râles. Reniflements. Quelques exclamations des habitués du saloon, supportant l'un ou l'autre. Et autant de sang sur les poings que sur le visage de chacun. Les deux se reculèrent, s'estimèrent du regard, cachant surtout leur souffle coupé, et sans doute la douleur qui l'accompagnait, avant de se rejeter l'un contre l'autre, agrippant le manteau de l'autre pour mieux le faire plier. Leur lutte les envoya contre la porte principale qui s'ouvrit sous le choc, leur laissant tout le loisir de chuter en bordure de la route principale et dans toute la boue qui la couvrait. Ce n'était évidemment pas suffisant pour arrêter  les deux hommes, alternativement l'un sur l'autre dans une tentative désespérée d'avoir le dessus, sous les ovations de leur public encore plus entraîné par la tournure des événements. Malgré les efforts de Jaden, il peinait à garder une position avantageuse, et il se souvint soudainement de l'issue de la dernière bagarre qu'il avait eue avec Joe. Pas si loin de ses propos, à vrai dire, et en totale infériorité, il évitait désormais les coups comme il le pouvait. 


Joe, constatant une victoire à portée de main, s'était redressé et avait agrippé son adversaire par le col, le soulevant de la fange, sourire perçant sous un masque sanglant et le poing prêt à frapper. Cependant, dans un bruit de verre pillé, la brute se figea avant de vaciller et de s'effondrer sur Jaden. Derrière là où se tenait Joe, la silhouette de la femme qu'il avait visiblement agressée se tenait, goulot d'une bouteille malmenée et brisée à la main. Le cow-boy au sol souffla d'un mélange de soulagement et de fatigue, reposant sa tête en arrière, regard levé vers le ciel dans lequel quelques nuages matinaux se promenaient, et songeant non sans ironie que sa sauveuse était peut-être bien un ange envoyé de ces mêmes cieux. Au moins, ils étaient quittes. Il repoussa la brute et se releva, acceptant la main tendue de la bienfaitrice, sans oublier de donner un dernier coup à la Terreur, question d'honneur. Il tâcha d'ôter sommairement la boue et le sang de son visage, en y passant inélégamment sa manche déjà en bien triste état, et sourit à la femme en remerciement qu'il ne parvenait pas encore à formuler. 


"Joli taquet, lâcha-t-il enfin.

- Vous avez pris ma défense, je ne pouvais pas vous laisser seul  contre lui. 

- J'allais m'en sortir."


Elle haussa un sourcil dubitatif mais ne commenta pas. Ils rentrèrent sous les sifflements admiratifs des buveurs et joueurs matinaux, Jaden traînant son cache-poussière plus sale que jamais jusqu'au comptoir, sagement accompagné par la femme. 


"Tu me devras une bouteille en plus, Jaden", lâcha le tenancier sans plus y croire.


Nul ne commenta, et la femme posa délicatement les tessons de verre du goulot sur la surface de bois, comme pour minimiser le méfait. Le cow-boy la regarda l'air aussi amusé que perplexe. C'était une rencontre pour le moins étrange, et il avait bien envie d'en savoir plus sur sa venue à Revenworth, mais n'eut pas le temps de demander qu'elle s'était décidée à parler, un sourire timide peint sur un coin de son visage délicat, contrastant avec le saloon, et à bien y repenser, la ville entière.  


"Je suis navrée de vous avoir embarqué dans cette histoire. Mais cet homme et ses avances étaient si lourds et insultants, je ne pouvais pas le laisser continuer de la sorte. Oh, bien sûr, je n'aurais peut-être pas dû le remettre à sa place de cette manière...

- Joe est un soûlard. Ça lui apprendra." lança à la volée un habitué, nullement invité à la conversation. 


Elle s'arrêta, l'air pensif, alors que Jaden songeait qu'elle avait bien agit, savourant ce qui pouvait s'appeler une victoire matinale.


"Je ne me suis même pas présentée, remarqua-t-elle enfin. Je m'appelle Livia.

- Et que faites-vous dans un saloon aussi tôt le matin ? 

- J'ai eu quelques problèmes cette nuit. J'ai une nouvelle urgente à faire parvenir à un ami qui est parti dans la soirée... je me suis lancée à sa poursuite, mais mon cheval a fait une mauvaise chute, j'ai dû terminer à pied dans la nuit. Il faut que je le rattrape."


Son interlocuteur haussa un sourcil, voyant vaguement où elle voulait en venir, mais hocha la tête, avant de remettre son chapeau à deux mains. 


" Navré que vous ayez dû faire autant de chemin pour rien. Mais maintenant que vous êtes débarrassée de Joe, je vais reprendre ma route. Adios amigos, je te rembourserai la prochaine fois que je passe, Léon !" conclut-il en poussant d'un coup de botte la porte et sortant en direction de l'étable pour récupérer son cheval. 


Tournant au coin du bâtiment, il détacha les brides de l'animal, qu'il affectionna d'une tape sur l'encolure. À peine eut-il sellé et  monté la bête qu'il aperçut dans l'encadrement de la porte la silhouette de Livia, qui semblait l'attendre. Poussant un soupir, il remit pied à terre en la croisant. 


" Laissez-moi deviner, vous voulez que je vous accompagne chercher votre ami ?

- Quelle incroyable déduction. Qu'est-ce qui vous a mis la puce à l'oreille ? 

- Votre ton, peut-être. Dans tous les cas, j'ai à faire ailleurs. Vous n'aurez qu'à prendre le train dans la ville voisine. 

- Je vous ai sauvé de Joe, vous me devez une faveur, répliqua-t-elle.

- Je vous ai sauvée de Joe, vous voulez dire ? J'aurais bien pu m'en sortir sans votre aide."


Il lui tourna le dos, passa un pied dans l'étrier pour remonter sur selle mais n'eut pas le temps de lancer son cheval que la jeune femme reprit la conversation. 


"Quel dommage, vous vous êtes pourtant tellement avancé devant lui. Et dire que votre tête est mise à prix dans l'état du Nouveau Missouri. Cinq mille dollars... C'est suffisant pour acheter un train entier, non ?"


L'homme se figea, se tournant juste assez pour la voir pointer vers lui un pistolet, qui lui semblait plus que familier. D'un geste lent, il effleura son holster, constatant sans surprise qu'il était vide. Il ignorait comment elle avait réussi à le dépouiller, mais elle l'avait fait dans les règles de l'art. Il se contenta de regarder à l'horizon, l'air dépité.


"Le monde se divise en deux catégories. Ceux qui ont un pistolet chargé... 

- Et ceux qui guident les chevaux, c'est ça ? 

-Exactement. Alors en selle, cow-boy."