Présentation


Authors
theburningones
Published
4 years, 3 months ago
Stats
818

Explicit Violence
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Nom: Marcus
Race: Effraie Masquée
Rang/Faction/Squad: Sang-Pur
Age: Adulte
Famille: Décédée


Aspect Physique


Je  suis une effraie masquée au plumage bien foncé. On dirait presque un  forgeron tellement mes plumes ont des couleurs penchant vers le noir.  Beaucoup de chouettes m'ont parfois confondu avec un forgeron alors que  je n'en suis pas un, et que je n'en serais jamais un. Mon disque facial  est blanc, tout comme mon ventre, mais celui-ci est parsemé de taches  marron foncé. De rares taches de brun égayent mon plumage gris foncé  d'effraie masquée. Mon peigne est propre. Toujours. Il est extrêmement  propre. Je ne tolère aucune saleté dans mon peigne, je ne veux pas un  vol bruyant et indiscret comme la plupart des Sangs-Purs.



Aspect Psychologique


Je  suis très ambitieux: je rêve de monter en grade et d'être respecté de  tous les Tytos Alba. Je suis parfois encombrant pour mes rares amis, la  plupart de passage, car ils sont souvent rattrapés par les préjugés sur  les ombrées. Je peut être très agressif quand les autres effraies  m'insultent ou critiquent mes plumes sombres. Je suis sanguinaire. Il  m'arrive parfois de goûter au sang de mes ennemis - la couleur du sang  étant si appétissante pour moi. Je ne peux jamais m'empêcher de faire  souffrir mon ennemi avant de le tuer proprement. Je déteste me salir les  plumes.



Mon Histoire


Je suis né d'un couple  de deux effraies ombrées très passionnées par les Sangs-Purs. Ma mère ne  pouvait s'empêcher de parler des exploits de la pureté à longueur de  nuit. Le jour où mes rémiges pointèrent, ma petite sœur brisa sa  coquille. Elle portait le nom de Tulipa. Mes parents ne s'occupaient pas  d'elle. Ayant un peu de pitié, je lui donnait toujours mes restes de  nourriture et les quelques insectes qui passaient dans le creux. Quand  mes rémiges eurent poussé, ma mère m'apprit à voler et diverses  techniques de chasse et de combat. Un jour, ma mère déclara qu'il me  restait une dernière cérémonie à faire, après, je serai enfin libre de  partir du creux. J'avais beau passer en revue toutes les cérémonies, je  ne trouvais pas laquelle je n'avais pas passé. Je m'envolai, suivant ma  mère de près, jusqu'à la cime des pins de Tyto. Je vis une chose qui ma  glaça sur place: mon père tenait ma sœur dans ses serres, et me dit  ensuite de la tuer. Je piquai dans les orties. Avant de m'écraser dans  les branches du pin familial, je redressai mes ailes et fonçai sur mon  père. Je lui transperça d'une serre le gésier. Mon père lâcha ma sœur  avant de tomber les ailes figées. Je plongeai en piqué, ne pouvant  laisser ma sœur qui n'avait pas encore appris à voler tomber dans les  pins. Au moment où je m'apprêtais à la rattraper, ma mère s'interposa,  prit ma serre et me traîna devant ma sœur qui continuait à tomber. Elle  prit ma sœur d'une serre, ma serre dans l'autre, et me força à tuer ma  propre sœur.

C'est le bec cloué que je retournai au creux, et  avala un morceau de mulot. Au moment où ma mère tourna le dos, je me dit  qu'il fallait que je me venge pour ce qu'elle venait de faire. Dans un  chuintement de rage, j’enfonçai ma serre dans le dos de ma mère, qui  tomba du creux. Les grognements d'un renard affamé se firent entendre.  Je pensai qu'il venait pour nettoyer ma mère maintenant décédée.

Je  vécut longtemps en solitaire dans le creux où j'avais grandi, chassant  pour vivre. un jour, des chouettes casquées et armées passèrent devant  mon creux, et l'une d'elle, une effraie masquée, se posa dedans. Sans un  mot, elle s'approcha de moi. Puis elle me demanda si je voulais  rejoindre une armée qui ferait de moi un Tyto heureux et digne de son  espèce. Je lui répondit que oui, que je voulais bien vivre dans la  pureté et vivre comme un Tyto devrait vivre. Elle me demanda de le  suivre, ce que je fis sans hésitation. Cette chouette m'expliqua les  principes de l'armée: les Tytos étaient purs, les faibles - autres races  de chouettes - destinées à mourir, et que c'était pour leur bien.  C'était des principes qui me convenaient plus ou moins. Arrivé dans ce  qui était l'armée Tytonienne, des chouettes m'entraînèrent. Je découvrit  que le goût du sang était essentiel à ma vie, que j'aimais tuer, et que  cette armée serait ma maison, mon creux, et que ma nouvelle vie  commençait maintenant.