Présentation
Nom: Marcus
Race: Effraie Masquée
Rang/Faction/Squad: Sang-Pur
Age: Adulte
Famille: Décédée
Aspect Physique
Je suis une effraie masquée au plumage bien foncé. On dirait presque un forgeron tellement mes plumes ont des couleurs penchant vers le noir. Beaucoup de chouettes m'ont parfois confondu avec un forgeron alors que je n'en suis pas un, et que je n'en serais jamais un. Mon disque facial est blanc, tout comme mon ventre, mais celui-ci est parsemé de taches marron foncé. De rares taches de brun égayent mon plumage gris foncé d'effraie masquée. Mon peigne est propre. Toujours. Il est extrêmement propre. Je ne tolère aucune saleté dans mon peigne, je ne veux pas un vol bruyant et indiscret comme la plupart des Sangs-Purs.
Aspect Psychologique
Je suis très ambitieux: je rêve de monter en grade et d'être respecté de tous les Tytos Alba. Je suis parfois encombrant pour mes rares amis, la plupart de passage, car ils sont souvent rattrapés par les préjugés sur les ombrées. Je peut être très agressif quand les autres effraies m'insultent ou critiquent mes plumes sombres. Je suis sanguinaire. Il m'arrive parfois de goûter au sang de mes ennemis - la couleur du sang étant si appétissante pour moi. Je ne peux jamais m'empêcher de faire souffrir mon ennemi avant de le tuer proprement. Je déteste me salir les plumes.
Mon Histoire
Je suis né d'un couple de deux effraies ombrées très passionnées par les Sangs-Purs. Ma mère ne pouvait s'empêcher de parler des exploits de la pureté à longueur de nuit. Le jour où mes rémiges pointèrent, ma petite sœur brisa sa coquille. Elle portait le nom de Tulipa. Mes parents ne s'occupaient pas d'elle. Ayant un peu de pitié, je lui donnait toujours mes restes de nourriture et les quelques insectes qui passaient dans le creux. Quand mes rémiges eurent poussé, ma mère m'apprit à voler et diverses techniques de chasse et de combat. Un jour, ma mère déclara qu'il me restait une dernière cérémonie à faire, après, je serai enfin libre de partir du creux. J'avais beau passer en revue toutes les cérémonies, je ne trouvais pas laquelle je n'avais pas passé. Je m'envolai, suivant ma mère de près, jusqu'à la cime des pins de Tyto. Je vis une chose qui ma glaça sur place: mon père tenait ma sœur dans ses serres, et me dit ensuite de la tuer. Je piquai dans les orties. Avant de m'écraser dans les branches du pin familial, je redressai mes ailes et fonçai sur mon père. Je lui transperça d'une serre le gésier. Mon père lâcha ma sœur avant de tomber les ailes figées. Je plongeai en piqué, ne pouvant laisser ma sœur qui n'avait pas encore appris à voler tomber dans les pins. Au moment où je m'apprêtais à la rattraper, ma mère s'interposa, prit ma serre et me traîna devant ma sœur qui continuait à tomber. Elle prit ma sœur d'une serre, ma serre dans l'autre, et me força à tuer ma propre sœur.
C'est le bec cloué que je retournai au creux, et avala un morceau de mulot. Au moment où ma mère tourna le dos, je me dit qu'il fallait que je me venge pour ce qu'elle venait de faire. Dans un chuintement de rage, j’enfonçai ma serre dans le dos de ma mère, qui tomba du creux. Les grognements d'un renard affamé se firent entendre. Je pensai qu'il venait pour nettoyer ma mère maintenant décédée.
Je vécut longtemps en solitaire dans le creux où j'avais grandi, chassant pour vivre. un jour, des chouettes casquées et armées passèrent devant mon creux, et l'une d'elle, une effraie masquée, se posa dedans. Sans un mot, elle s'approcha de moi. Puis elle me demanda si je voulais rejoindre une armée qui ferait de moi un Tyto heureux et digne de son espèce. Je lui répondit que oui, que je voulais bien vivre dans la pureté et vivre comme un Tyto devrait vivre. Elle me demanda de le suivre, ce que je fis sans hésitation. Cette chouette m'expliqua les principes de l'armée: les Tytos étaient purs, les faibles - autres races de chouettes - destinées à mourir, et que c'était pour leur bien. C'était des principes qui me convenaient plus ou moins. Arrivé dans ce qui était l'armée Tytonienne, des chouettes m'entraînèrent. Je découvrit que le goût du sang était essentiel à ma vie, que j'aimais tuer, et que cette armée serait ma maison, mon creux, et que ma nouvelle vie commençait maintenant.