Questionne ton OC

Eh bien, mon nom est Ynaris, mage diplômée de l’académie de Dunkelund servant à la cour du château d’Onyra. Je suis également la fille chérie du comte d’Idelrone, ce qui est assez gênant par moment. En plus d’aider sa jeune Majesté dans son règne, j’étudie des artefacts anciens que j’ai pu trouver lors de mes voyages enfin de percer leur secret. Oh et j’ai un charmant corbeau qui ne me quitte jamais du nom de Stern. N’est-il pas adorable ?

Le corbeau à l’œil blanc croasse.

Au fond, pour certains de la noblesse, j’ai toujours du temps libre avec mon « passe-temps » de mage ! Plus sérieusement, j’aime me réserver quelques heures pour prendre soin de moi. Je me moque des rabat-joie de la noblesse mais il est important de paraître élégant aux yeux de tous. Je prends deux bains chaque jour pour entretenir ma peau et aussi me détendre. Je prends aussi du temps le matin pour me promener quand le ciel le permet, bien que j’apprécie marcher sous la pluie… Enfin, tant que ce n’est pas une tempête ! Autrement, je profite de mes soirées pour lire, aller auprès des autres pour discuter un peu ou bien contempler seule les étoiles.

Je dirais que c’était il y a sept ans. Esotis et moi explorions des ruines enfouies dans les montagnes de Sartennes au nord du comté de Finel et nous y avions fait la découverte d’un ancien artefact magique. C’était en réalité une carte des étoiles que l’ancienne civilisation à l’origine de ces ruines avait créé. Moi qui adorais regarder les étoiles avec ma mère, j’avais eu l’impression de retomber en enfance. J’avais même demandé à Esotis si je pouvais la contempler quelques temps avant que nous le prenions avec nous. Il me semble qu’il le possède encore aujourd’hui, il faudrait que je lui en reparle à l’occasion.

Vous savez, j’ai difficilement honte et je ris même des âneries que je peux faire ou dire. Enfin, quand j’y repense, je suis souvent très embarrassée quand je suis avec mon père. Oh, attendez… Il y a bien cette fois-là… Par Tenebro, je me suis sentie si mal… Pardonnez-moi, je vais vous conter ça. C’était une soirée qui avait eu lieu à Idelrone, là où je suis née. Comme à son habitude, mon père avait invité tous ses amis ainsi que la plupart des nobles d’Onyra et il avait tenu à ce que je vienne également. Évidemment, il était si insistant que je n’avais pas pu refuser, bien que j’eusse dû finalement. Il avait un peu trop bu ce soir-là et s’était mis en tête d’enfin me trouver le mari qu’il espère avoir pour moi. Il est allé auprès de tous les prétendants possibles pour leur dire qu’il avait une fille qui cherchait désespérément un compagnon. Quand j’avais appris ça, j’étais vite allé le retrouver pour lui ordonner d’arrêter... et il avait fait un caprice devant tout le monde. J’avais dû demander l’aide du seigneur Aldrich pour le faire sortir de la salle de réception et je m’étais occupée des invités le reste de la soirée, même si la seule chose que j’avais envie à ce moment-là, c’était de m’enterrer trop profondément sous terre. Le lendemain, je lui avais hurlé dessus pour qu’il ne refasse plus jamais ça. Là, c’était lui qui avait honte. Malheureusement, je ne pense pas que cela lui ait retiré l’envie de me marier à tout prix…

Hm… Celui de ne pas avoir su aider une amie dans le besoin pour la perdre par la suite. Si je pouvais revenir en arrière, j’aurais sans doute agi différemment. Enfin, ce qui est fait…

Vous voulez que je vous parle de choses intimes, hm ? Vous cachez bien votre jeu, vous alors… Allons, je plaisantais ! Vous êtes si rouge, c’est drôle à voir ! Allez plus sérieusement, à l’approche de l’été, j’ai toujours la sale manie d’acheter des bassines entières de cerises. J’en mange énormément au point d’en avoir mal au ventre. Que voulez-vous ? Quand on aime…

Je n’en sais trop rien… À vrai dire, je n’ai jamais l’impression de manquer de quoi que ce soit. Peut-être savoir où se trouve… Non, oubliez.

De vin. Si je n’ai pas mes deux verres quotidiens, je me sentirais très mal. J’ai goûté une fois et, malheureusement, je ne peux plus m’en passer depuis ce jour. Enfin, « malheureusement »… Je ne trouve pas ça si malheureux, personnellement !

J’avais quelqu’un en qui j’avais une confiance absolue il y a longtemps mais c’est une personne qui ne veut plus me revoir aujourd’hui, je pense. Aujourd’hui, les personnes en qui j’ai vraiment confiance doivent être le seigneur Aldrich et le chevalier Cyriel. Je les considère comme des bons amis et, si j’ai besoin d’aide pour quoi que ce soit, je sais qu’ils seront là pour m’épauler.

Oh, avoir une discussion avec des versions de moi à des temporalités éloignées de la mienne ne m’enchante guère. Enfin, supposons que je puisse le faire, je dirais à la jeune moi du passé qu’elle doit faire attention à ses amis pour les garder près d’elle. Quant à la moi du future… je n’en sais rien. Peut-être que je lui demanderai quelles découvertes elle a pu faire mais, si elle me le disait, ça gâcherait la surprise !