Inscription 2


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lumen_crey
Published
3 years, 3 months ago
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Attention, deuxième inscription du 28 janvier 2017 cette fois pour la première édition de « Tsuma » ( « Strange Country » étant son ancêtre ).

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Author's Notes

Encore une fois, je n'ai rien touché et je m'excuse pour d'éventuelles fautes d'orthographe ! 

Notons que Buster est passé d'humain à garou entre temps et Nathan le rat a disparu !

« Hit 'em right between the eyes. »

Il se nomme Buster. Il a dix-sept ans, et son boulot est assassin. Il est sous les ordres directs du roi. Ce jeune chat garou mesure un mètre cinquante-sept pour une quarantaine de kilos. C'est quelqu'un de très agile et très souple capable de faire plein de pirouette cependant, ce n'est pas un monsieur muscle. À vrai dire, il est vif et à d'excellent reflex, qualités qu'il a développer à force de fuir le monde. Il vit à la frontière entre la région où vit le roi et Daphnis. Il est seul dans sa maison et il en a toujours été ainsi aussi loin qu'il se souvienne. Il ne souhaite pas changer son train de vie.

« I'm searching for a song tonight. »

C'est quelqu'un de très solitaire. Il n'aime pas les bains de foule ou lorsqu'il y a beaucoup de personnes autour de lui. Il a peur des autres, manque de confiance et se sent en danger dès qu'on lui prête un peu trop attention. C'est assez compliqué de lui adresser la parole étant que la plupart du temps, il cherche à fuir les contacts humains. Dès qu'on s'approche un peu, il se défile. Dès qu'on le regarde, il se dérobe. S'il devait choisir un pouvoir, il prendrait sûrement l'invisibilité. Il ne donne jamais sa confiance à la légère, pour tout dire, il fait tout par lui-même alors il n'a besoin des autres. Du moment qu'on le laisse dans son coin faire ce qu'il a faire, ça lui va bien.

Il est très doux et ne monte jamais la voix, s'il s'énerve, il sait qu'il ne réagira pas comme il faut au situation qu'il rencontra, si bien qu'on a toujours l'impression qu'il est triste. Il n'est pas très expressif, ni très bavard, c'est difficile de savoir ce qu'il pense réellement sans qu'il ne le dise clairement. C'est une personne très discrète, qui cache souvent bien son jeu. Sous ses airs angéliques se cache un véritable assassin qui peut entrer en action à tout moment. Il sait que s'il tue une ou deux personnes de plus, on ne lui en voudra pas à moins que ce soit des personnes importantes alors évitez de le gêner de trop.

S'il peut paraitre inaccessible aux premiers abords, il reste une personne très influençable. C'est très simple de le faire changer d'avis. Ce n'est pas qu'il est naïf, c'est qu'il n'a pas de certitudes bien à lui. À ses yeux, il n'y a ni bien, ni mal, alors quelle voie prendre ? Il ne le sait pas. C'est donc une girouette qui suit le vent. Cependant, lorsqu'il faut agir, il sait exactement ce qu'il a à faire et comment il va le faire. Il n'a qu'à suivre son instinct, la route est toute tracée. Elles mènent toutes à la mort. Que se soit la sienne ou celle des autres. Tous les êtres vivants finissent par périr, c'est fatal.

Chacun à sa manière de réagir face au danger, lui, c'est la fuite, si on peut appeler comme ça. Il n'a jamais pensé qu'il prenait la fuite. Il n'est pas si lâche qu'il en a l'air, il assume quand il sait qu'il est en tord, mais s'il ne reconnait pas qu'il est en tord, vous n'obtiendrez rien de lui. Il se contrefiche de l'avis des autres, de ce côté là il est très égocentrique. Les sentiments des autres le laissent souvent indifférent, à moins que ce soit une personne qu'il aime. 

« Il faudra briser la vitre. »

Il est né par une nuit froide d'hiver. Les flocons tombaient par milliers, tourbillonnant dans le vent de la mer, rendant les routes tout à fait impraticables. Peut-être qu'un autre jour, les conditions auraient été bien meilleures et ils auraient pu appeler un médecin au moment de l'accouchement. C'est ainsi que naquit Buster et Cynthia, et mourut leur mère. Les jumeaux furent donc élevés par leur père, un simple paysan.

Les deux petits devinrent vite inséparables. Ils jouaient et riaient ensemble sans se soucier du monde cruel qui les entourait. Ils n'avaient pas encore conscience que tout était corrompu ici-bas. Les journées passaient vite, ils ne s'ennuyaient jamais. Leur imagination débordante les poussait à inventer de nouveaux jeux et leur insouciance, à s'aventurer là où ils n'avaient pas le droit d'aller, toujours plus loin. Ils rentraient cependant toujours à bon port, jusqu'au jour où ils franchirent la barrière de la propriété d'un noble. Ils avaient souvent admiré de loin le jardin sans osé s'en approcher, mais c'était si beau. Comment pouvaient-ils résister ? Ils s'étaient souvent dit qu'ils auraient une maison comme celle-ci plus tard et qu'ils vivraient ensemble pour toujours. Ce jour là, le jardinier avait oublié d'attacher les chiens qui montaient la garde. C'était de grands et magnifiques chiens au poil lustré mais qui étaient loin d'être amicaux avec ceux qui pénétraient sur leur territoire. Les deux enfants, ne se doutant pas que les gardiens des lieux étaient libres, s'aventurèrent sans trop de crainte sur la pelouse parfaitement tondue. Inévitablement, les canidés sentirent leur présence et se ruèrent dans leur direction.

En voyant la meute endiablé, le blond se figea de terreur. Un filet de bave pendait de chacune des gueules béantes des monstres et les crocs blancs brillaient au soleil. Sa sœur l'attrapa par le poignet et le tira mais il était complètement tétaniser.

« Buster ! Vite ! »

En entendant son prénom, il réagit enfin et les deux prirent leur jambe à leur cou. Si les chiens n'étaient pas plus rapides qu'eux, ça aurait été mais les bêtes folles les rattrapèrent bien vite. L'une d'elles mordit la cheville du garçon, le faisant chuter.

« Cours ! ordonna-t-il à sa sœur, serrant les dents sous la douleur. »

La blonde n'en fit qu'à sa tête, comme d'habitude, et fit volte-face. Elle tenta d'attraper la main du blond mais une des créatures bondit sur elle. Paniqué, Buster se débattit contre celui qui le retenait. Il devait aider Cynthia, il devait la sauver. Cependant, il eut beau se débattre comme un beau diable, il ne récolta que des morsures. La douleur et l'impuissance l'envahir progressivement. Il se rendit compte qu'il n'avait aucune chance face à ces bêtes déchaînées, qu'il allait mourir sous leur crocs, avec sa sœur. Il ne pouvait rien faire. Il avait perdu. Son corps tout entier le brûlait atrocement. Il n'y avait plus aucun espoir. C'était la fin. S'il avait réagit plus tôt, ils auraient peut-être pu s'enfuir. C'était de sa faute et il allait payer de sa vie... non ! Il ne pouvait pas mourir ainsi ! Il se remit à se débattre dans tous les sens. Il ne voyait plus rien, il n'entendait plus rien. Tout s'était tu. Il sentait le froid s'emparer de lui, l'enlacer et le tirer vers les profondeurs des ténèbres. Était-ce cela, la « mort » ? Est-ce qu'il allait vraiment mourir ? Est-ce que son aventure était déjà terminée ? Il avait dû mal à réaliser.

« Buster ! Répond ! »

D'un coup, les ténèbres se dissipèrent. Il entrouvrit les yeux et distingua le visage de son père. Où est-ce qu'ils étaient ? Est-ce qu'il était mort ? Et Cynthia ? Comment allait-elle ? Il tenta de se redresser mais une vive douleur l'en empêcha. Il serra des dents et attendit qu'elle s'atténue.

« Ne bouge pas trop ! lui conseilla l'adulte.

- Comment va Cynthia ? demanda l'enfant d'une petite voix.

- Elle va bien ne t'inquiète pas ! sourit son père. »

Buster lui rendit son sourire, soulagé et se rendormit.


Le temps passa vite. Lorsque Buster eu l'âge, son père l'envoya à l'école. Il n'avait pas l'argent d'y envoyer les deux enfants, alors le jeune garçon expliquait ses cours à sa sœur tous les soirs, renforçant encore leur complicité. Il faut savoir que le blond était un élève dissipé mais brillant. Il se cachait toujours au fond de la salle mais avait toujours d'excellents résultats donc on ne l'embêtait pas. Et au pire, qu'est-ce que les adultes en avait à faire ? Qu'il soit bon ou pas, qu'est-ce que ça change ? À vrai dire, personne ne se doutait qu'il deviendrait assassin par la suite. Il était toujours gentil avec tout le monde et ne faisait jamais de mal à une mouche.

Un jour, Cynthia l'accompagna jusqu'à l'école, tout se déroula sans soucis. Il était prévu qu'elle l'accompagne aussi pour le retour. Sauf qu'il eut beau attendre de longues minutes, elle ne vint pas. Il savait qu'elle n'avait pas oublié, c'était impossible, elle avait toujours rêvé d'aller avec lui à l'école mais faute d'argent c'était impossible. Inquiet, il commença à remonter le chemin pour rentrer. Qu'est-ce qu'il lui était arrivé ? Soudain, une voix qu'il connaissait bien l'appela. Il se tourna vers une ruelle, l'endroit d'où venait le son. C'était elle. Il s'empressa de la rejoindre. Il se figea en voyant le spectacle qui s'offrait à lui. L'odeur de mort lui emplissait les narines. Il se retient de recracher son repas du midi devant l'horreur de la scène. Il recula d'un pas, paniqué. Qu'est-ce qu'il était censé faire ?

Le temps passa vite. Lorsque Buster eu l'âge, son père l'envoya à l'école. Il n'avait pas l'argent d'y envoyer les deux enfants, alors le jeune garçon expliquait ses cours à sa sœur tous les soirs, renforçant encore leur complicité. Il faut savoir que le blond était un élève dissipé mais brillant. Il se cachait toujours au fond de la salle mais avait toujours d'excellents résultats donc on ne l'embêtait pas. Et au pire, qu'est-ce que les adultes en avait à faire ? Qu'il soit bon ou pas, qu'est-ce que ça change ? À vrai dire, personne ne se doutait qu'il deviendrait assassin par la suite. Il était toujours gentil avec tout le monde et ne faisait jamais de mal à une mouche.

Un jour, Cynthia l'accompagna jusqu'à l'école, tout se déroula sans soucis. Il était prévu qu'elle l'accompagne aussi pour le retour. Sauf qu'il eut beau attendre de longues minutes, elle ne vint pas. Il savait qu'elle n'avait pas oublié, c'était impossible, elle avait toujours rêvé d'aller avec lui à l'école mais faute d'argent c'était impossible. Inquiet, il commença à remonter le chemin pour rentrer. Qu'est-ce qu'il lui était arrivé ? Soudain, une voix qu'il connaissait bien l'appela. Il se tourna vers une ruelle, l'endroit d'où venait le son. C'était elle. Il s'empressa de la rejoindre. Il se figea en voyant le spectacle qui s'offrait à lui. L'odeur de mort lui emplissait les narines. Il se retient de recracher son repas du midi devant l'horreur de la scène. Il recula d'un pas, paniqué. Qu'est-ce qu'il était censé faire ?

« Buster ! appela faiblement la blonde. »

L'enfant prit cela comme un signal de détresse. Il devait faire quelque chose. Il eut un déclic dans l'esprit du blond, il savait ce qu'il avait à faire. L'auteur de cette horreur le regardait avec méfiance mais ne semblait pas le redouter plus que ça. Très bien, ça lui faciliterait la tâche ! D'un pas sûr, il commença à contourner l'homme, lentement. Celui-ci le suivait du regard. Buster semtait la tension monter, et attendit qu'elle fut à son pic. D'un coup, il fit un pas en avant, claquant le sol de son pied. L'autre sursauta et il profita de ces quelques fractions secondes pour bondir dessus. L'homme plaça par reflex ses bras devant lui et les ongles de l'enfant laissèrent une belle marque rouge dessus. Désormais, une longue queue blanche et sable pendait derrière lui et deux oreilles pointues se dressaient sur son crâne. D'un bond souple, Buster repartit à l'offensive mais l'autre lui attrapa les bras et le fit chuter à terre. Il l'immobilisa sans problèmes malgré les efforts vains du jeune garou pour se libérer. Ce dernier mordit la main de son assaillants. Celui-ci lâcha un grognement de douleur, et il en profita pour prendre sa forme de chat. Bien que la transformation fut involontaire, elle lui permit de s'échapper de l'emprise de l'homme et repartir à l'attaque, d'abord maladroitement, puis avec de plus en plus précision. Le garou frappait frénétiquement et finit par toucher la gorge de l'autre, le tuant sur le coup. Soudain, un vertige le prit. Il reprit sa forme humaine avant de s'évanouir.

Lorsqu'il reprit connaissance, sa première demande fut de savoir comment allait sa sœur. Son père, qui l'avait ramené à la maison, se contenta de secouer tristement la tête. Alors, elle était... partie. 

La vie reprit son cours. Buster s'efforçait de l'oublier, d'effacer sa tristesse. Après tout, c'est humain de vouloir faire disparaitre ses problèmes. Et effectivement, à force de vouloir faire disparaitre tout ça, la plupart de ses souvenirs s'envolèrent avec son sourire. Il avait perdu toute sa joie de vivre. Chaque soir, il revoyait le moment où il avait découvert sa sœur et l'homme et les cauchemars étaient fréquents. Son père avait beau lui dire que la vie continuait malgré tout et qu'il en verrait d'autres, il n'arrivait pas à oublier son chagrin. De plus, ses camarades de classe commençaient à se méfier de lui, la rumeur comme quoi il avait tué un brigand s'était vite répandue. Les curieux lui posaient des questions, et il ne répondait, s'efforçant de garder sa peine pour lui. Il était hors de question qu'il montre sa faiblesse.

Les années défilèrent, son père finit par mourir aussi. Il avait presque oublié l'intégralité de son enfance avec Cynthia et finit aussi par oublier son père. Entre temps, il apprit à contrôler ses transformations, ce qui ne fut pas chose aisé étant donné qu'au début il n'arrivait qu'à se transformer en cas de détresse. Maintenant, il effectue ses changements de forme sans réfléchir, c'est devenu inné.

Il apprit l'assassinat du roi après tout le monde, étant peu intéressé par ce qui se passait au royaume. Cependant, le nouveau éveilla sa curiosité et suivit avec assiduité les premiers mois de sa carrière et s'informa sur son passé. À ce moment, il cherchait un boulot. Lorsqu'on l'informa que le roi cherchait des assassins, il ne perdit pas une minute. C'était une chance pour lui d'être bien vu du pouvoir royal et de gagner sa vie sans problème. À vrai dire, il n'a besoin d'argent plus que ça, il se sert de ce qu'il a en rab pour donner aux enfants dans les rues. Il sait que c'est vu comme donner de la confiture aux cochons mais ça lui fait plaisir et ça lui permet d'avoir une bonne réputation. Comme ça, personne ne se doute de sa véritable identité...