Inscription 3


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lumen_crey
Published
3 years, 3 months ago
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Je n'ai plus la date de cette inscription mais elle devait tourner autour de avril 2018 ! C'est la plus longue des quatre inscriptions de Buster et a été réalisé à la deuxième édition de « Tsuma » !

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Author's Notes

Je n'ai pas mis de warning car ce n'est pas le sujet principal mais l'histoire parle de viol et de guerre. Ce n'est pas très détaillé mais je préfère vous prévenir.

On remarquera que la personnalité de Buster est plus développée que dans les précédentes versions. Cependant, j'admets avoir interprété le personnage différemment au cours du roleplay. 

Son petit nom est Buster ASTRAPER. Il a vingt-deux ans et fête son anniversaire tousl lespremiers mai. Simple chat-garou sans prétention ni ambition, il vit à l'orée de la forêtprès du château. Il a une petite maison cachée entre les arbres où il vit seul depuis quelques années déjà. C’est son petit coin de solitude et de tranquillité, loin de la civilisation.

Par ailleurs, il gagne sa vie en servant le roi en tant qu’assassin. Je pensequ’en réalité, c’est tout ce qu’il y a retenir de lui. Son camp est choisi et définitif dans le sens où qui lui pardonnerait d’avoir tuer tous ces gens de l'autre bord ?


Solitaire avant tout, Buster est du genre taciturne. Il n’ouvrira la bouche que pour la nécessité. Après tout, les chats sont des animaux discrets qui vivent pour eux, et il n’y fait pas exception. Pourtant, je ne pense pas qu’on puisse dire qu’il soit plus égoïste qu’un autre. Bien sûr, il garde beaucoup de choses pour lui et il n’aime pas partager, mais il est capable de faire preuve de générosité si c’est utile. Par exemple, depuis qu’il est engagé
au service du roi, il est plutôt tranquille d’un point de vue financier, alors il offre ce qu’il a en trop aux plus défavorisés. Ça ne l’embête pas, il n’en a pas besoin.
Malgré cela, il reste quelqu'un de distant, mais pas pour autant froid. Je dirais même qu’il est très doux, dans ses paroles comme dans ses gestes. C’est rare qu’il fasse des mouvements brusques sans raison, si bien qu’on a souvent l’impression qu’il est endormi.

Pourtant il est souvent sur le qui-vive, son boulot l’y oblige. Heureusement pour lui, sa condition de chat-garou lui confère un bon odorat, une ouïe fine et une excellente vision nocturne. Néanmoins, il a hérité du daltonisme du félin : il voit mal le rouge. Cela n’estp as un très gros handicap pour lui étant donné qu’il ne parle pas de couleurs tous les jours.

Sous ses airs indifférents, ce jeune garou reste tout de même quelqu’un de très sensible aux changements d’attitudes de ses interlocuteurs ou à ceux qui l’entourent. Il est capable de changer de discours s’il pense que c’est plus prudent. Pas la peine de préciser que ce n’est pas un modèle de franchise, loin de là. Il manque de courage pour l’être. La
vérité, c’est qu’il a peur des autres, il s’en méfie plus que tout. Pour rien au monde il voudrait contrarier quelqu’un et subir des représailles. C’est ainsi qu’il limite au maximum ses contacts avec l’extérieur. Il fuit, et il préféra toujours la suite au combat.

Il a beau être assassin, il ne vaut pas grand-chose en face à face. Il garde ses qualités de félin mais il manque de force, de courage et d’initiative. S’il est contraint, il aurait plus tendance à éviter les coups et à chercher la première occasion de se mettre en lieu sûr. Ce qui fait véritablement sa dangerosité, c’est sa discrétion et sa facilité à surprendre les autres. Il se glisse derrière ses victimes et les tue dans leur dos, rapide,simple et efficace.

Par ailleurs, c’est quelqu’un de facilement influençable. On peut lui faire retourner sa veste facilement avec quelques arguments. Non pas qu’il soit naïf, mais il n’a pas d’idée arrêtée sur ce qu’il l’entoure. Et puis, il n’aime pas protester ou contrarier, alors ça aide. 

En vérité, quand on y réfléchit, c’est une personne très obéissante Buster. En plus, il est pas embêtant, l’essayer c’est l’adopter ! Il se contente du minimum et il est pas contrariant, qui dit mieux ?



Buster est né à la capitale d’une herboriste et d’un soldat. Fils unique, il vivait paisiblement avec ses parents dans le bâtiment de l'herboristerie. Son père, chat-garou, partait souvent pour se rendre à la guerre. Il revenait quelques jours de temps à autre pour rassurer sa famille et se reposer. L’enfant, bien trop innocent pour comprendre, lui en voulait de s’absenter si souvent, les laissant seuls, lui et sa mère. Il aurait aimé passer plus de temps avec lui. De plus, il sentait la tristesse de sa mère, une jolie fée, à chaque fois qu’il repartait au combat. Alors, en attendant son retour, les deux passaient du temps ensemble. La mère apprenait à l’enfant les noms des plantes, à lire et à écrire, et ce qu’elle savait.

Puis, le père tarda plus que d’habitude à rentrer. Sa mère, de son prénom Rose, s’inquiétait et finit par se rendre au camp militaire le plus proche pour avoir des nouvelles. Bien sûr, elle prit le petit Buster avec elle. Bon vous voyez le truc venir de loin, oui le papa est mort au combat, comme beaucoup d’homme pendant la guerre. Et ce fut la première, et la dernière fois, que Rose s’effondra en pleurs devant l’enfant. C’est ce qui fut le plus triste pour Buster : voir sa mère désespérée et non pas la mort de son père.

À partir de ce jour, les deux vécurent tranquille à l'herboristerie jusqu’à la fin de la guerre entre les royaumes. Ce jour-là, Buster avait 11 ans et lui et sa mère avaient été faire la fête avec le reste des voisins pour fêter la nouvelle paix. Ils allaient tous pouvoir vivre sans craindre l’arrivée d’une annonce de décès ou les prises de provisions pour les combattants. Plus rien de mal ne pourrait leur arrivée. Après des années de peur et de sang, tout allait rentrer dans l’ordre…

Et non, ce serait trop beau. On leur enleva leur chance d’être heureux. Les différentes espèces magiques commençaient à s'entretuer, se disputant les mérites de la victoires de la précédente guerre. La ville devint vite trop dangereuse, surtout pour une fée avec un fils garou. C’est ainsi que les deux fuirent la ville pour se cacher dans une petite maison dans la forêt non loin du château. Ils furent rejoints par un groupe de garous de toutes sortes, venus se cacher. C’est ainsi que cohabitèrent une dizaine de personnes dans la maisonnette. Heureusement pour Rose, les autres comprenaient parfaitement sa situation et la traitaient comme une amie.

Buster s’entendait très bien avec chacun d’eux et tout le monde échangeait son savoir avec les autres. Les membres du groupe venaient d’endroits différents et racontaient leur quotidien, leurs petites histoires... malgré la guerre au dehors, ils étaient heureux tous ensemble. Mais c’était la guerre tout de même. De nombreuses personnes passaient et ils devaient se cacher. Les garous restaient, les autres étaient chassés, représentant trop de danger. La forêt devint donc vite le refuge des garous durant la guerre. Enfin, seulement une partie, l’autre partie appartenait aux fées, créatures de la nature.

Les premiers années se déroulèrent lentement, sans problème. Rose étant vite devenue la soigneuse du coin, les autres fées l’ont vite considérer comme une traître. C’est devenue une des cibles majeures lorsque les ennemis se sont rendus compte qu’elle permettait à son camp de se régénérer rapidement. Comprenant cela, les garous ont vite fait renforcé une surveillance autour de la maisonnette. Au milieu de tout ça, Buster prenait tout ça pour une sorte de jeu. Les garous allaient, venaient, partaient et revenaient. Il les voyait défiler, échangeait avec eux, découvrant de nombreuses personnalités très intéressante. Certains désespéraient, d’autres souriaient en pensant à l’avenir, certains aussi pleuraient et contaient les champs de bataille. Buster ne comprenait pas les visions d’horreur qu’on lui reportait, il n’avait jamais vu de combat sanglant. Sa mère l'éloignait soigneusement de toutes implications dans la bataille et veillait à ce qu’il ne croise pas les victimes trop amochées.

Cependant, tout ça ne pouvait continuer jusqu’à la fin de la guerre. Une nuit, Buster fut réveiller par des cris de détresse. Autour de lui, chacun sortait précipitamment des bras de Morphée. Les garous prirent les armes. Sans comprendre, l’enfant chat paniqua au milieu de la pagaille. Il entendit qu’on l’appelait. C’était Rose, il la rejoint. Elle lui confia que les fées attaquaient et qu’ils devaient se cacher en attendant que les gardes les éliminent. Ça n’avait pas beaucoup de sens pour Buster, mais il suivit sa mère, rassuré à ses côtés. Les deux se cachèrent dans un coin. Les minutes défilèrent lentement… tellement doucement que les secondes semblaient se suspendre dans la maisonnette. Les cris de douleur, de colère, de rage, de chagrin fusaient. L’enfant frissonnait parfois, lorsque la clameur montait. Il avait peur. Même contre Rose, il tremblait. Ça sentait la mort, le sang, la peur, la sueur si bien qu’il eut plusieurs hauts le cœur. Le temps finit par faire taire peu à peu les hurlements et les pleurs. Silence. Puis, des bruits de pas.

Ils approchent. Quel camp avait vaincu ? Buster se blottit contre Rose, il avait un mauvais pressentiment. Une silhouette apparut tout d’abord, de larges ailes dans son dos. Les deux se figèrent. Plusieurs ombres apparurent derrière, elles aussi ailées.

C’était la fin. Buster voulait disparaître, s’enfuir. Ils allaient mourir, comme tous les autres s’ils restaient là. La peur l’empêchait de bouger.


Les fées s’approchèrent. Dangereusement. De plus en plus près. L’une d’elles les vit et attaqua. Rose lança un sort de protection, se redressa et se dressa entre les êtres de la nature et son enfant. Elle savait que c’était la fin et que cela ne servait à rien de négocier pour sa vie. Elle savait également que la vie de Buster ne serait pas épargnée, c’était la guerre. Les fées attaquèrent sans qu'elle ne puisse égaler leur puissance.

Cependant, ils ne la tuèrent pas directement, contre toute attente, mais la capturèrent. Buster, sans défense, effrayé contre le mur, tremblait silencieusement. Celui qui semblait être le chef ordonna qu’on l’attrape aussi. Il tenta vainement de s’enfuir, sentant le danger mais il faut violemment plaqué au sol. Et les fées firent la chose la plus horrible qu’on put faire subir à l’enfant chat. Tout en reprochant à sa mère d’avoir provoquer la mort de nombreuses fées en s’alliant aux garous, ils la déshabillèrent, la violèrent, lui coupèrent la peau et enfin, finirent par la tuer, le tout sous les yeux du petit qu’on forçait à observer. Et ils lui firent une chose encore pire : ils le laissèrent en vie. Lorsqu’ils partirent, Buster resta immobile, vide. Ses yeux le brûlaient à force d’avoir pleurer. Son cœur était si lourd dans sa poitrine, l’empêchant de bouger.

Le lendemain, quelques garous survivants le retrouvèrent, constatant les dégâts de l’attaque. Buster était le seul survivant, bien que plus mort que vivant.


Les jours passèrent sans que le chat n’affiche aucune expression. Il était juste vide. Les autres garous essayèrent de lui remonter le moral, vainement. Cela ne servait rien. Et les semaines passèrent. Buster redevint plus actif, mais affichait toujours une expression d’indifférence que les autres interprétaient comme un voile pour cacher sa tristesse.

Les années passèrent, Buster avait maintenant dix-sept ans. La guerre continuait. Dix ans, c’est long. Surtout quand on a perdu ce que nous est cher. Les autres garous lui proposèrent de rejoindre le combat, parce que pour le moment, le chat n’était qu’une bouche de plus à nourrir. Celui-ci savait que s’il y allait, c’était la fin. Il savait qu’il était trop faible. Cependant, l’envie de prendre sa revanche sur les fées était plus forte et il accepta. On l’envoya sous les ordres de Ealis, un espion renommé, et ses subordonnés.

Ceux-ci lui apprirent très bien les bases et les règles : on ne prend pas de risque, on ne trahit pas les autres, on rentre dès que la mission est accomplie, si on est vu, on bat en retraite avant l’appel des renforts ennemis. Buster s’avéra plutôt doué à l’exercice et on ne tarda pas à l’envoyer sur le terrain. On lui confia de quoi se défendre au cas où ainsi que quelques bases de combat. Là, le chat n’était pas très bon, mais cela ne l’empêchait d’être un bon espion en territoire adverse.

Cela dura un temps. Jusqu’à ce qu’une mission ne se passe pas comme prévu. Isolé dans la forêt, s’approchant de la base des fées la plus proche pour y être à la nuit tombée, il entendit des pleurs. Intrigué, il s’approcha, oubliant la première règle. C’est un enfant ailé. Le chat, attentif, regarda autour de lui, vérifiant que ce n’était pas un piège, et s’arrêta devant le petit. Ce dernier leva la tête vers lui, le félin lui lança un regard interrogateur, l’autre l’attaqua. Le chat esquiva sans trop de problème, ayant prévu ce genre de réaction.

« Toi aussi tu es un de ceux qui ont tué ma maman ! hurla l’enfant. »

Le chat pencha une oreille sur le côté, feignant l’ignorance. Il comprenait pourtant.

« Ne te moque pas de moi ! »

Le fae attaqua une fois de plus. Le chat s’enfuit et rentra. Tout cela lui remémorait la mort de Rose. Ça faisait mal. L’autre avait mal aussi, il se savait. Alors, pourquoi s'entretuer ? Il eut alors la certitude que prendre part à cette guerre n’était pas une bonne chose. Quelques jours plus tard, il déserta. Il ne savait pas où aller, ni quoi faire mais il pouvait rester près de toute cette violence.


Instinctivement, il se rendit au château. Il savait que si quelqu’un pouvait y faire quelque chose, c’était le roi. N’était-il pas censé avoir autorité sur son peuple ? Le jeune garou, plein d’espoir, arriva devant l’immense bâtisse. Cependant, lorsqu’il tenta d’entrer, les gardes à la porte l'en empêchèrent. Il décida donc se faufiler par l’entrée de derrière.

Il fut très impressionné par la taille des pièces à l’intérieur. C’était très différent de ce qu’il avait connu jusqu’ici. Il n’aurait jamais crû qu’on pouvait vivre là-dedans, et ce, sans se perdre.

Il slaloma les gardes et se rendit devant la salle du trône. Il hésita un instant à ce qu’il allait dire puis toqua à la porte nerveusement. Il ne savait pas ce qu’il dirait mais il n’avait pas fait tout ce chemin pour faire demi-tour. Une voix lui ordonna d’entrer et il poussa doucement la porte. Il entra et s’émerveilla devant la beauté de la salle.

« Attrapez-le ! ordonna le roi devant l’inconnu qui semblait vouloir lui faire perdre du temps. »

Les gardes se précipitèrent sur Buster. Surpris, celui-ci se mit en garde par reflex.

« Je ne suis pas là pour me battre ! informa-t-il. »

Le premier garde dégaina son épée et tenta de toucher Buster du plat de sa lame. Celui-ci se baissa pour esquiver le coup et bondit sur le garde, profitant de l’ouverture. Il le percuta de tout son poids et le fit basculer en arrière. Le second en profita pour se glisser derrière le chat. Avec un troisième, ils tentèrent de prendre le félin en sandwich. La cible évita le coup du premier et s’échappa en se glissa entre ses jambes. Il se redressa et fit un croche-pied à l’homme en armure. À peine cela fait, une nouvelle lame se dirigeait dangereusement dans sa direction. Il sortit le poignard qu’on lui avait offert lorsqu’il était devenu espion et s’en servit pour dévier le coup.

« Ça suffit ! fit la reine. »

Les gardes se redressèrent et regagnèrent leur place. Buster soupira de soulagement, il n’aurait pas tenu beaucoup plus longtemps face au garde.

« Que veux-tu ? demanda-t-elle au chat.

- Si vous comptez mettre fin à la guerre qui ronge le pays, j’aimerai vous y aider. Je n’en peux plus de tous ces combats.

- Pour arrêter cette guerre, il faudrait capturer ou tuer les chefs de chaque camps. Il faudra également convaincre chaque espèce qu’elle peut vivre en harmonie avec les autres. Cela n’est pas tâche facile.

- …

- Peut-être serais-tu capable de t’occuper des chefs ? Tu as vaincu les gardes sans problèmes après tout.

- Je… euh… peux essayer…

- Si tu y arrives, je te promets que tu auras une belle récompense.

- La seule chose que je veux, c’est la paix…

- Alors tu l’auras. Tu peux y aller.

- Au revoir. »

Et Buster se mit en route. Un long périple commença. S'infiltrant de lieu en lieu, le garou tuait un à un les chefs. Les premiers furent durs à vaincre et le félin devait préparer soigneusement sa stratégie. En attaquant par surprise, il réussissait souvent. Lors de son premier meurtre, il récupéra une relique. Celle-ci avait le pouvoir de rendre son propriétaire invisible et inodore en puisant dans les réserves de son propriétaire. Celle-ci se manifeste sous forme d’une veste et Buster ne s’en sépare plus. Elle l’aide beaucoup dans ses missions.

Vint le moment où il se restait plus que le chef des garous à éliminer. Ce dernier pensait que Buster était toujours de leur côté et éliminait les chefs pour les aider. À la grande surprise de l’assassin il fut accueilli royalement par celui-ci. Il accepta l’hospitalité, se disant que ce ne serait que plus simple d’approcher sa cible. C’est donc le soir même qu’il agit. Il se faufila dans la chambre du chef. Il s’approcha silencieusement du lit. Le corps étaient cachés tout entier par la couverture et Buster planta sa lame dedans. Au même, il entendit un déclic et se retourna. Sa cible venait de fermer la porte de la chambre à clé. Il jeta un coup d'œil au lit… des coussins. Il s’était fait avoir. L’autre venait de bloquer la seule issue possible… c’est donc un combat à mort qui s’engageait.

« Je suis déçu de toi, Buster. Je pensais que tu ferais preuve de plus de gratitude envers tes camarades.

- …

- Comment as-tu pu croire le roi et la reine ? Comment as-tu pu croire que tuer ramènerait la paix ? Tu nous mets tous en danger ! Si on avait découvert ton identité, nous aurons tous été éradiqué !

- Mais ça n’est pas arrivé.

- Ça aurait pu. Il n’empêche que tes crimes sont irréparables. »

Un combat sans merci débuta entre les deux garous. D’un côté, la vitesse et la précision, de l’autre la force et l’endurance. Et à force de ruse et d’esquive, Buster parvint à porter le coup fatal à son adversaire. Épuisé et blessé, il récupéra la relique du chef et s’enfuit en direction du château. La relique, qui était mineure, avait le simple pouvoir de permettre à son propriétaire, s’il est un garou, de garder ses habits lors de sa transformation. Elle se matérialise sous la forme d’un collier.

Après avoir passer la nuit caché dans un coin, Buster se rendit au château. Il allait voir les souverains pour se renseigner de ce qu’ils allaient faire à présent. Ceux-ci l’accueillirent un peu mieux que la dernière fois et félicitèrent ses exploits. Ils lui confièrent qu’ils avançaient et qu’ils avaient déjà réussi à réconcilier quelques races. De plus, ils proposèrent à Buster de devenir un assassin secret à leur service. Ce dernier accepta, pensant que cela les aiderait à faire régner la paix.

À cette occasion, les souverains lui remirent un pistolet magique. À cette époque, c’était quelque chose de très rare que seuls les plus riches possédaient. Buster ne s’en sépara jamais.

Et une certaine routine s’installa. Buster s’établit en ville, non loin du château dans un premier temps. Puis, lorsque la paix revint dans la forêt des fées et des garous, il choisit de revenir vers la maisonnette dans laquelle Rose était morte. Lorsqu’il arriva devant le bâtiment, il remarqua de nombreux changements : le bâtiment avait été abandonné et des roses avaient poussé autour. Une pierre avait été plantée dans le sol sur laquelle on pouvait lire : « À la mémoire des 27 victimes de l’attaque des fées durant la guerre inter-races. ». Les noms de chaque mort avaient été gravé. Rose Astraper y figurait.

Cela le fit sourire, cela faisait quelques années déjà, et elle était toujours là… peut-être qu’elle l'attendait ? Cela lui fit du bien de savoir que sa présence ici existait toujours. Il coupa quelques roses et les posa auprès de la pierre. Il allait rester.

La guerre s’acheva doucement. Buster avait vingt-et-un ans. Il prit rapidement des habitudes : se rendant au château une à deux fois par semaine, il en profitait pour faire ses courses et passer devant l’ancienne herboristerie. Parfois, il déposait un bouquet devant la bâtisse. Il avait aussi décidé de faire brûler une bougie tous les deux ou trois soirs sur la pierre devant chez lui. En parlant de la maison, il a prit beaucoup de plaisir à la faire refleurir en mémoire de sa mère. Par ailleurs, il prit également l’habitude d'offrir son argent en trop aux enfants des rues.

Donc, si vous avez bien suivi, Buster possède plusieurs armes :

- Le poignard des espions : Buster l’a toujours gardé, il représente ses débuts. Il est toujours accroché à sa taille lorsqu’il sort, caché sous son manteau ( il y a des poches à l’intérieur du manteau s’il venait à le retirer ). Aujourd’hui, il cherche quelqu’un apablee de l'enchanter.

- Usynlig, le manteau d'invisibilité : Il permet à son propriétaire de se rendre invisible durant cinq minutes par jour. Au-delà de cette limite de temps, le manteau puisera dans les réserves magiques de son propriétaire jusqu’à l’épuiser. Le temps normal n’est pas cumulable.

- Le collier de transformation animale : Utile uniquement pour les garous, cette relique mineure permet à son propriétaire de garder ses vêtements lors de sa transformation. Buster l’a toujours sur lui, caché sous son t-shirt.

- Le pistolet magique des souverains : Très puissant, il permet à son propriétaire d’attaquer à distance. Pour l’actionner, il faut appuyer sur la gâchette tout en touchant la pierre. Cette dernière sert à amplifier la magie de son utilisateur et à savoir quelle type de charge il veut envoyer. En fonction de ce que l’on veut, on peut envoyer des projectiles magiques simples, des projectiles explosifs, des projectiles de fumée... tout dépend de l’habileté du tireur à contrôler la magie. Cette arme fonctionne avec toutes les espèces, mais pas toutes les magies : elle ne supporte les magies de feu trop puissantes ( le pistolet fond ) ou les magies trop froides ( il gèle ).