Les comptines oubliées - [Valse avec la haine]

Finalement, serait-ce là ma seule et unique nature ?

Un désir de destruction qui consumerait ce monde ;

S’étendant dans le passé, l’instant présent, et le futur ;

Afin que cesse cette existence injuste et immonde.

 

Ce lieu, ce pays, cette planète… Je les maudis tous !

Ils me regardent de haut, à l’abri des secousses ;

Ce peuple, ces nobles, cette royauté,

Bien au chaud sur leur trône doré.

 

Ces aristocrates ne sont pas les seuls êtres avides :

Les amis d’hier deviennent les ennemis de demain ;

Aujourd’hui n’est pour l’heure qu’une coquille vide

Qui se remplit petit à petit de mon venin.

 

Notre réalité n’est qu’une mascarade,

Imparfaite, enchaînée par des doctrines malades.

L’amour n’est plus affaire de cœur

Mais une simple compétition d’acteurs.

 

Tout doit changer. Notre mentalité.

Notre espèce. Notre rêve. Notre art.

Nos familles. Nos passions. Nos idées.

Table rase jusqu’au point de départ.

 

Amour. Désespoir. Amertume. Marionnette.