Kingdom of Onyra - Lecture du plaisir


Authors
MickuV
Published
2 years, 8 months ago
Stats
1811 1

Explicit Sexual Content

Je discutais avec une amie et ça m'a donné envie de faire une petite scène assez c a l i e n t e. En espérant que ça plaise !

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Après m’avoir aidé à m’habiller pour la nuit, Yoko me fit une légère révérence tout en me souhaitant un sommeil réparateur avant de me laisser seule dans ma chambre. La journée avait été assez intense entre le conseil d’État du matin qui s’était terminé sur un débat assez enflammé sur nos échanges commerciaux avec le royaume de Crystenaris, une séance de doléances l’après-midi où le plus notable était le cas de deux citadins qui semblaient avoir une rivalité de longue date et dont l’un était venu déposer une plainte contre l’autre pour une histoire qui avait bien demandé deux heures de notre temps pour régler cela à l’amiable – bien qu’ils s’étaient battus à un moment et que nous avions dû les séparer – et un repas du soir avec mes invités Acélie et Jolien gâché par l’arrivée inattendue du chien de ma mère, pourchassant un pauvre chat et saccageant tout ce qui se trouvait devant lui dans la salle à manger en plus de blesser le frère d’Orchibelle à la jambe. Je n’avais même pas pu prendre ne serait-ce qu’un quart d’heure pour boire un thé dans les jardins étant donné que je devais assister à mon cours d’harpe en fin de journée. Après toutes ces émotions, voir mon lit me soulageait déjà au point que je ne perdis pas une minute de plus pour m’y allonger, soupirant un bon coup.
Malgré tout ce que j’avais vécu ce jour-ci, je savais que j’allais avoir du mal à trouver le sommeil avant une bonne heure. J’ouvris alors ma table de chevet pour y récupérer le livre que j’avais laissé de côté depuis bien deux jours, je crois. Il narrait l’histoire de deux amoureux dont les nobles familles étaient en froid depuis quelques années alors qu’ils se connaissaient depuis leur plus tendre enfance. Toute l’intrigue reposait sur la tension amené par le désir des deux protagonistes à se voir malgré l’interdit. J’étais vraiment captivé par ce récit mais j’étais si exténuée les nuits précédentes que je n’avais pas pu le poursuivre. J’installai correctement la bougie posé sur le meuble à ma gauche afin de bien voir les pages et je repris l’intrigue avec plaisir.
Le jeune homme avait fait parvenir un message à sa bien-aimée afin qu’ils se retrouvent dans les écuries de la famille de cette dernière. Ils n’avaient pas pu se voir depuis des semaines et l’attente devenait de plus en plus insupportable. À vrai dire, je ne savais que trop bien ce que l’ils pouvaient ressentir. Cela faisait des jours que Cyriel était parti en mission à l’autre bout du royaume et je ne pouvais m’empêcher de me demander s’il allait bien et quand est-ce qu’il allait pouvoir revenir. Quand je relisais les paroles du protagoniste de mon livre, je n’arrêtais pas de le voir à sa place. Il parlait de la même manière que lui, c’était assez perturbant. Puis, sa moitié s’appelait « Katerina », ce qui n’arrangeait pas la comparaison avec nous. Enfin, nous n’étions pas un couple, comment pouvais-je nous comparer à eux ? Je chassai ses idées folles de ma tête pour me reconcentrer sur le texte.
Katerina attendait patiemment dans les écuries, accompagnait d’un cheval gris qui mangeait paisiblement son foin. Son père et ses deux frères étaient partis depuis des jours en voyage auprès d’une autre famille noble, emportant avec eux leurs propres montures. Elle ne les avait pas accompagné car, suite au message de son bien aimé, elle s’était faite passer pour malade, prétextant qu’elle était incapable de sortir du lit. Fort heureusement pour elle, sa servante était dans le coup. Je ne pouvais m’empêcher de me rappeler d’il y a quelques années, du temps de l’Armée de la Libération, où j’avais fait la même comédie afin de pouvoir filer en douce pour visiter la ville avec Cyriel. À croire que la ressemblance avec Katerina ne se résumait pas qu’au nom... Je soupirai en le constatant.
Celui qu’elle attendait depuis trop longtemps se présenta enfin devant elle, légèrement essoufflé. Lorsqu’elle lui demanda pourquoi il était dans cet état, il lui expliqua qu’il avait dû faire un bon détour à cause des quelques gardes de son père qui vadrouillaient dans le domaine. Bien qu’ils n’étaient pas non plus si nombreux, il aurait eu du mal à s’en sortir seul s’il avait été repéré. Katarina verrouilla la grande porte de l’écurie de l’intérieur, souhaitant assurer que personne ne puisse les déranger. Elle était si heureuse de pouvoir le revoir, de le toucher, de le sentir. Elle n’avait envie que d’une chose : l’embrasser et elle n’attendit pas une seconde de plus pour le faire. Le baiser était passionné et les deux s’enlaçaient tendrement. Du moins, c’était ainsi que je l’imaginais. Je voulais tant être à sa place.
Son amant quitta ses lèvres pour faire glisser les siennes le long de son cou. Si la raison lui disait qu’elle ne devait pas le laisser faire, son désir était si fort qu’elle s’abandonna complètement à lui, prête à recevoir tout l’amour qu’il avait envers elle. Il plongea délicatement et déposa sa langue le long de sa peau pendant qu’il lui caressa la hanche avec la même douceur. Elle frissonna à son contact et sa respiration devint de plus en plus saccadée pendant que je me mordais la lèvre inférieure. Il remonta légèrement vers son ventre avant de revenir un peu plus bas, l’amenant à se coller contre le mur. Lorsqu’il commença à la caresser, elle s’accrocha soudainement à son cou, fermant les yeux de plaisir. J’avais un peu de mal à tourner la page avec une seule main mais je réussissais à m’en sortir malgré ça.
La fixant intensément dans les yeux tout en accompagnant sa respiration, il parvint avec un peu de mal à démêler le nœud de son corset qui tomba au sol. Katarina s’occupa alors de desserrer la ceinture de son bien aimé sans jamais le quitter du regard. Ils s’embrassèrent à nouveau, se collant encore plus l’un à l’autre. Ils s’échangèrent quelques mots doux avant que chacun laisse sa moitié le dévêtir. Je commençai à avoir du mal à me concentrer dans ma lecture, prise dans leur propre euphorie. Ma main droite peinait à tenir correctement le livre quand ma main gauche était occupée à me procurer un peu plus de plaisir. J’essayai de continuer mais décidai de refermer le livre pour le laisser sur le côté, me focalisant finalement sur moi-même.
Ma respiration s’accéléra au contact de mes doigts contre le tissu de ma robe de nuit maintenant humide. J’avais besoin de plus encore. C’était limite vital pour moi. Je la relevai très légèrement afin que je puisse passer sous ma culotte en dentelle, me procurant encore plus de bien. Je ne savais plus où j’étais, me laissant sombrer dans la luxure de plus en plus. Mes pensées étaient envahies par mon envie de l’avoir près de moi au plus vite. J’avais aussi besoin de le toucher et de le sentir. Pourquoi Katerina serait la seule à pouvoir profiter de celle qu’elle aimait le plus au monde ? Pourquoi je ne pourrais pas recevoir ses douceurs, moi aussi ? Pourquoi étais-tu si loin à ce moment-là ? J’avais tant envie de toi...
Je te voyais débarquer dans ma chambre à l’improviste, me souriant en silence. Tu me regardais faire et me demandais de continuer tout en verrouillant derrière toi pour ensuite venir au-dessus de moi afin m’embrasser à ton tour. J’étais folle rien qu’au contact de ta langue contre la mienne, je ne voulais plus te lâcher. Tu faisais glisser les bretelles de ma robe le long de mes bras, dévoilant ainsi ma poitrine que je t’offrais avec mon plus grand amour. Ils étaient à toi, rien qu’à toi. Tu étais le seul à y avoir droit. J’étais tout à toi, j’essayais de ne pas trop faire de bruit mais tu me procurais tellement de plaisir que c’était difficile de se retenir. J’avais besoin de plus, encore plus. Je te voulais du plus profond de mon âme.
Tu étais alors entré en moi et je faisais tout pour que tu y restes le plus possible. Je te regardai, n’arrivant plus à respirer entre deux gémissements. Tu allais plus vite quand je te le demandais, je te disais à quel point je t’aimais. Tu me répondais la même chose et j’étais encore plus heureuse que quand tu étais entré. Je cherchais ta main et tu avais alors attrapé la mienne. Nous n’étions que tous les deux, personne ne pouvait nous déranger. Je voulais que ce moment ne s’arrête jamais, que nous restions ainsi pour toujours. J’aimais ne faire qu’un avec toi. J’avais besoin que tu viennes en moi, que nous atteignons l’orgasme ensemble. Je lâchais un dernier cri, m’abandonnant à toi pendant que tu faisais de même. Je posais ma main sur ta joue trempée par la sueur avant de venir t’embrasser une dernière fois.
Je me rendis compte que j’avais le bras levé en direction du plafond. J’étais seule, reprenant mon souffle pendant que j’essuyais mon front. Je remarquai que mon livre était tombé au sol durant cet instant de rêve. Je regardai ma poitrine une nouvelle fois, ressentant un peu de tristesse malgré ce bonheur que je m’étais offert. Je posai ma main sur mon sein gauche, voulant sentir les battements de mon cœur qui t’étais destiné, avant de remettre ma robe correctement. J’éteignis ma bougie et attendis d’avoir moins chaud pour me mettre à nouveau sous ma couverture, fixant les rideaux de ma fenêtre. Est-ce que toi aussi, tu te portais bien à ce moment-là ? Est-ce que toi aussi, tu rêvais d’une telle chose ? Tu me manquais tant. Est-ce que toi aussi, je te manquais ? J’avais tant besoin de toi et j’attendais ton retour avec impatience.