Castiel Fallenel

NanakoArt

Info


Created
6 years, 3 months ago
Creator
NanakoArt
Favorites
5

Profile


Basics

Nom Fallennel
Prénom Castiel
Age 34 ans
Genre homme
date de naissance 28 janvier
signe astrologique Verseau
Race Gijinka de corboss
Main directrice droite
Taille 1m77
poids 81 Kgs
Orientation Heterosexuel
Thème / voix "Ryan Andreas”

Castiel est un homme bienveillant par nature, au service de son prochain et ayant la main sur le coeur. Ce n’est pas pour rien qu’il est devenu médecin car aider les autres est dans sa nature et il n’y a rien au monde qui soit comparable à la sensation ressentie quand on sauve une vie. Il est d’ailleurs pareil dans son quotidien, toujours à donner un coup de main, à anticiper les besoins des uns et des autres, à rendre visite quand il sent que quelque chose ne va pas. Il est facile d’être ami avec lui pour ça, parce qu’il n’y a pas d’efforts à faire pour aller vers lui, il viendra naturellement vers vous pour vous tendre la main. Plutôt empathe, il ressent la peine et la douleur des autres et essaie toujours de faire en sorte d’améliorer les choses pour que tout le monde vive en paix et heureux si possible.

Pourtant lui-même a une tendance à la mélancolie depuis la mort de sa famille, un rien lui rappelant les sourires de ses filles, leurs jeux, les étreintes tendres qui lui manquent tant et ce vide dans son coeur qu’il sait impossible à combler. Le temps a fini par lisser la douleur, ses amitiés nouvelles, ce nouveau départ lui a fait du bien, et il tends à sourire de ses souvenirs plus qu’à en pleurer désormais même si c’est parfois difficile de se retrouver seul avec ceux-ci...

Castiel est quelqu’un de loyal également, qui n’hésitera pas à défendre ses proches même si la violence ne lui plait pas des masses et qu’il a tendance à penser que la discussion reste la meilleur façon de régler un conflit. Enfin, au travail, Castiel fait preuve d'une très grande douceur avec ses patients. Il a le geste et l'attitude de quelqu'un de profondément gentil et compréhensif. Pour lui, la guérison physique passe forcément aussi par la parole. Il ne se contera pas de recoudre vos plaies et de vous expédier vers la sortie, il écoutera les causes et les conséquences et vous aidera du mieux qu'il peut pour éviter d'avoir à revenir le voir pour la même raison. En exercice, lorsqu’il opère, il est calme mais peut se montrer autoritaire, une fois dans SON bloc, vous devez suivre ses directives à la lettre, la vie d’une personne étant en jeu il ne laisse pas passer la moindre erreur et il s’attends à ce que ses consignes soient suivies à la lettre...


Likes

  • Le Blues et le Jazz
  • Jouer du Violoncelle, de la Viole, de la guitare sèche et du Ukulélé
  • Lisser son plumage
  • Papoter
  • Les balades nocturnes
  • Opérer en écoutant du Bach
  • Sauver des vies

Dislikes

  • Les plumes arrachées
  • Evoquer le passé
  • La solitude
  • Qu’on touche ses instruments chirurgicaux

Histoire

"La vie est ponctuée de joie et de douleurs, certaines plus grandes que d’autres mais toutes finissent par ne former d’un tout qu’on appelle souvenirs, à nous de faire en sorte qu’ils soient les plus beaux possibles"

Avant de la connaître, j'étais simplement heureux

J'ai grandi au sein d'une grande famille heureuse et aimante. La vie suivait son cours paisible, je me faisais charié par mes aînées, embêtait ma plus jeune soeur et vivait comme tout un chacun, entouré d'amis. Plutôt doué pour les études, j'étais un garçon sans problème parmis tant d'autre. Un ami fidèle, joueur, celui sur qui compter en cas de pépin. J'ai un immense respect pour mes parents. Ma mère travaille comme illustratrice de livres pour enfants et ça lui permettait de nous garder à la maison. J'ai une admiration sans bornes pour mon père, cardiologue, qui répare les coeurs brisés et sauve des vies régulièrement. C'est sans doute lui qui a inspiré ma propre vocation. Je voulais comme lui devenir au moins médecin pour aider mon prochain et sauver des vies. A l'époque, je ne pensais pas réussir à aller aussi loin que lui, mais j'avais quand même une vague idée de ce que serait ma vie.

Puis je l'ai rencontrée et j'ai compris ce qu'était vraiment le bonheur

"Les nouveaux voisins ont une fille de ton âge, tu devrais aller les saluer" Je me rappelle encore cette phrase de ma mère qui m'avait poussé à aller frapper à leur porte pour leur souhaiter la bienvenue dans le quartier. Elle m'avait donné un petit panier plein de biscuits qu'elle avait préparé. Je m'étais exécuté bon grès mal grès, ma mère n'étant pas le genre de femme à contrarier. C'est elle qui a ouvert la porte et quand mon regard a croisé le sien, j'ai su que plus rien dans ma vie ne serait pareil. Cette togetic avait du charme et son sourire illuminait le monde plus fortement qu'aucun soleil ne l'aurait pu. Elle illuminait mon monde. Sa chambre donnait sur la mienne, je me plaisais à l'observer, certes de façon un peu malsaine, et me sentais géné et heureux lorsque nos regard se croisaient par accidents. Une chose en entraînant une autre, et un heureux hasard nous mettant dans la même classe, nous avons finit par sortir ensemble et tout semblait nous sourire.

j'ai appris qu'il pouvait grandir en notre sein, comme une fleur qui peut s'épanouir au soleil

Mes études prenaient beaucoup de temps, elle voulait devenir infirmière, me disant en riant que comme ça nous aurions plus d'occasion de passer du temps ensemble. Cette grossesse surprise nous est tombée dessus et la décision de garder l'enfant n'a pas été des plus simple à prendre, pourtant avec le recul, rien n'aurait put nous combler plus que l'arrivée de notre petite Désirée. "Ce n'est pas grave, je reprendrais mes études plus tard, quand toi tu aura ton diplôme". Ainsi Lucinda pris sur elle d'élever notre fille tandis que je travaillais d'arrache pied pour obtenir mes diplômes et nous offrir la vie dont nous rêvions. Une fois celui-ci en poche, au lieu de commencer ses études nous décidions d'avoir un autre enfant. Une autre fille venait éclairer nos vies, Sacha avait mes cheveux blonds et les yeux vairons de sa mère..

Et un jour j'ai eu sa vie à lui entre mes mains sans savoir que mon cœur s'était brisé entre les siennes

J'étais au bloc le jour de l'accident. Un blessé grave, victime d'accident de la route requérait mes soins. Le choc sur sa tête avait été violent et un hématome sous-durale requérait mes compétences. Je laissais mon bip au vestiaire. L'homme sauvé, un de mes collègues s'avançait pour prendre le relais. Ce n'était pas dans nos habitudes de travail et je m'inquiétais de sa mine qui me rappelait la tête que nous avions lorsque nous devions annoncer une mauvaise nouvelles aux proches de nos patients. Je sortais du bloc, un autre de mes collègue m'attendait pour m'expliquer la raison de cette interruption. Ma femme et mes filles venaient de mourir dans un accident de la route causé par un chauffard ivre. Ce n'est que plus tard que j'apprendrais que l'homme sur ma table que j'avais sauvé était celui qui m'avait tout pris. Effondré, je ne pratiquerais plus jamais la médecine.

Mais j'ai compris que rien ne surpasse la force d'une vocation

Du moins, c'est ce que je croyais. Je traversais un temps ma vie comme marchant sur un fil dans le brouillard. Un fantôme erratique qui cherche à rejoindre les siens. Mes proches me soutiennent, pleurent avec moi, pansent les plaies de mon âmes sans tout à fait réussir à en arrêter le flot. Et puis le destin m’envoie la gifle dont j'ai besoin pour me reprendre. Un garçon qui chute d'un arbre sous mes yeux, les gestes de soins qui viennent comme des réflexes archaïques. Le soulagement d'apprendre que grâce à moi il vivra. Aussi horrible que cela puisse paraître, son souffle entre mes mains, je me sentais de nouveaux vivant. Je décidais donc de reprendre le travail, mais peinait à travailler dans ce bloc. Avec l’appui de mes proches, je décide de quitter cette maison hantée de souvenirs heureux et les fantômes de leurs rires pour me reconstruire ailleurs. J'ai voyagé de ville en ville, offrant mes services aux hôpitaux sur mon chemin, travaillant parfois dans des salles d'urgences pleines, d'autre fois comme médecin de campagne pour un mois ou deux. Je continuais de fuir toujours plus loin jusqu'à ce que je décide que cette vie n'est pas pour moi, qu'on ne se reconstruit pas sans attaches. C'est à Zanuelle que je réapprendrais à être heureux si cela est possible.

Le temps finit par cicatriser toutes les plaies, même celles invisibles

Depuis mon arrivée dans cette ville étrange et un peu magique, pas mal de temps c’est écoulé sans que j’en prenne vraiment conscience, ici, le temps est quelque chose de relatif, avec ces amitiés nouvelles, avec ces visages souriants pour la plupart, malgré les douleurs et les peines qui transparaissent dans leurs regards comme dans le mien, j’ai appris à sourire de nouveau, à rires des petites choses du quotidien comme avant. Une fuite devant une grodoudou furieuse, un verre de vin partagé avec un ami, un moment de discussions polies autour d’une tasse de thé avec une amie, les retrouvailles avec une petite soeur chérie, avoir à la maison quelqu’un qui a autant besoin de compagnie que moi. Tout cela contribue à faire de moi un homme nouveau, qui sait ce qu’il a perdu mais ne s’y accroche plus. Les souvenirs seront toujours là, ils font partie de moi, mais je sens désormais leurs mains me pousser en avant, leurs voix me souffler de vivre encore, d’être heureux comme j’aurais aimé qu’elles le soient des années durant encore. Si les légendaires sont cléments, je les retrouverais dans la mort mais en attendant ces retrouvailles, je construirais d’autres histoires et aurait à leur raconter d’autres aventures.

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