Un monde sans beauté ne vaut même pas la peine d'exister. Un monde sans toi, encore moins.

Tout le monde est d'accord pour dire que Folovos est une personne inssuportable. Imbus de lui même et particulièrement rabaissant avec les autres, il ne semble pas porté attention aux autres. Même ses femmes/hommes et enfants ne font pas exception. Pourtant ce monstre d'égoïsme s'adoucit naturellement en présence de sa grande soeur qu'il voit comme une divinité au dessus de tous. Le dieu arrive même à laisser ses larmes coulé devant elle alors qu'il affiche un air de dur devant les autres.

Cet étonnant changement de caractère ne vient pas de nul part. Folovos ayant toujours senti une pression sur lui de la part des autres a fini par ne ressentir que du dégoût envers les gens extérieur à sa famille et à les voir comme des vermines incapable de voir plus loin que son apparence.

Contrairement a beaucoup d'ordure dans son monde, Folovos est né dans une famille plus qu'aimante. Fils de Slépir le dieu des rêves et de Léminia déesse des fleuves, il était le deuxième enfant du couple et a pus grandir avec l'amour et la tendresse de Phélima sa grande soeur, déesse de la beauté. Les deux étaient insséparable et avait une connection beaucoup plus profonde, ne pouvant rien se cacher. Dans sa jeunesse Folovos n'avait pas de problème et était même particulièrement gentil. Mais le malheur toucha le duo. Phélima était atteinte d'une maladie qui attaquait son énergie vital directement, ne laissant pas de symptome visible. Elle le cacha à sa famille mais son frère vit tout de suite que sa soeur s'épuisait de plus en plus. Pire encore, là où Phélima avait hérité d'une maladie, Folovos avait hérité du don de voyance de son grand père. Mais n'étant pas aussi puissant que son grand père, ses visions ne lui permettait que de voir des moments sans date ni explication et la seule chose qu'il vit fût la mort de sa soeur, lente et douloureuse pour elle comme pour sa famille.

Horrifié, le jeune dieu alla voir son grand père pour le conseiller. Ce dernier lui répondit que changer le futur nécessitait de détruire celui des autres et qu'un problème se détruit à la racine. Folovos décida de lui même de briser sa réputation en allant s'en prendre aux seuls dieux capable de tuer sa soeur : les trois dieux de la mort. Il commença par le plus fragile, Epidemia dieu des maladies.

Il prit du temps pour espionner le premier dieu de la mort. Pour briser les trois divinités il avait décidé de s'en prendre à leur proche, alors pour Epidémia il allait se débarasser de Nicolas, le seul être qu'Epidémia aimait réellement. Pour ne pas se faire repéré par les autres dieux, Folovos alla voir la reine du pays de Nicolas, la séduisant sans problème, il la manipula pour qu'elle accuse le roi voisin d'avoir eu un comportement innaproprié envers elle, piquant ainsi l'égo de son mari. Des tensions éclata une guerre dans laquelle Nicolas fût engager, il n'en réchapa pas. La mort de l'humain plongea le dieu des maladies dans la solitude la plus profonde.

La cible suivant fût Naturia, plus compliqué et surtout plus dangeureux que son frère, le dieu était connus pour être moralement horrible. Le plan était le même, le blessé grâce à un autre. Et cette victime serait Inpersona, la fille de Naturia. Pour la détruire il utilisa l'un de ses fils à lui, Folovos l'incitant à aller séduire la jeune femme avant de l'abandonner lâchement. Le plan fonctionna, Inpersona fût briser et Naturia se fissura lui aussi. Même si le dieu des accidents paraissait toujours aussi souriant, même en massacrant le fils de Folovos devant ses yeux, Folovos savait qu'il avait une ouverture. Mais avant de détruire les deux divinités masculine, il fallait se débarasser de leur cadet/te.

Le plus beau soleil, la plus sombre éclipse

Après avoir causé tant de morts, Folovos s'attaqua à Finaliti. Une divinité particulièrement difficile à brisée car iel ne semblait pas affecté par les horreurs du monde. Mais Folovos essaya de remettre son plan en route. Sa cible fût un jeune homme, ami de la divinité, et amoureux d'une femme que Folovos n'eut aucun mal à séduire. La gardant prèt de lui, il ne fallut pas longtemps pour que le jeune homme arrive pour la récupéré. Mais comment un humain pouvait rivaliser avec un dieu ? Folovos se voyait déjà le tuer mais Finaliti arriva et sans problème iel humilia le dieu devant tout le monde. Iel était intouchable...

Beaucoup prirent la rage et la volonté de vengeance de Folovos comme de l'ego mal placé. Il demanda un autre combat, un vrai cette fois. La divinité adverse accepta, y voyant là plus de la rigolade qu'autre chose mais quand elle vit le regard de son adversaire iel comprit que c'était sérieux. Avec rage, Folovos défoula sa frustration sur la divinité, Finaliti avait beau avoir un grade supérieur iel avait du mal à encaisser tout les coups. Au bout de plusieurs heures de combats, les coups de Folovos changèrent. La rage avait disparut ne laissant que la tristesse d'un homme se rendant compte qu'il ne pourrait pas sauver l'être le plus chère à ses yeux. Du moins pas comme ça. Il abandonna le combat et Finaliti se demanda si iel connaissait vraiment cet homme.

Peu après la deuxième grande guerre éclata, Phélima ne put y participer mais Folovos oui. Et durant cette horrible bataille, Slépir, son père, mourrut devant ses yeux. Il vit son grand père hurler de douleur, il vit le sourire de son père quand la vie le quitta. Mais avant l'arriver de son grand père, Folovos avait pus s'adresser à son père une dernière fois. La seule question qu'il lui posa fut : "Pourquoi tu souris ? Tu vas mourir !" Son père lui répondit que si sa mort pouvait permettre à sa famille de vivre un peu plus longtemps, alors il l'acceptait avec le sourire. Folovos le vit partir et il comprit qu'il ne supporterait pas de perdre sa soeur juste après.

Ma vie ne vaut rien comparée à la tienne

Le sort s'acharna sur le dieu. Quand il revint de la guerre, sa soeur était dans un état déplorable au point qu'elle ne put plus le cacher au reste de la famille. Sa seule volonté fût de mourir vite, elle refusait de faire subir à la famille la vision de sa longue souffrance, surtout à son frère sans savoir qu'il avait déjà vu se scénario trop souvent dans sa tête. Elle demanda à subir la cérémonie de l'horloge du dernier soupire, un pouvoir que seul les trois dieux de la mort uni pouvait créer et qui pouvait tuer n'importe qu'elle type de divinité (excepté surprème). Les dieux acceptèrent, la famille accéptèrent avec douleur, Folovos accepta la mort qu'il voyait dans sa tête. Avec un sourire, il aida sa soeur à tout préparé. Le jour arriva, Phélima se prépara dans sa chambre. Son frère la rejoint et la complimenta sincèrement avant de la prendre dans ses bras pour un dernier au revoir. Sa soeur émue, se mit à pleurer. Elle avait accepter son sort et était ravie que son frère l'accepte. Elle le regarda sortir.

Et la porte fut fermer à clé.

La cérémonie débuta, Phélima arriva résigné au centre du cercle et les trois dieux commencèrent le décompte qui ferait arrêter le coeur de la déesse une fois pour toute. La famille pleura durant le décompte mais des cris horrifiés se firent entendre. Entre les membres de la famille se glissa une autre Phélima, en larme, courrant vers la première et essayant de la libérée. Malheureusement c'était impossible. Sous les yeux horrifié de la famille, Folovos retrouva sa forme, debout dans le cercle. Pendant que le décompte défilait et que l'énergie du dieu le quittait, il fit face à sa soeur.

En larme elle le supplia d'arrêter.

En larme il lui répondit que "si sa mort pouvait permettre à sa famille de vivre un peu plus longtemps, alors il l'acceptait avec le sourire".

Folovos mourrut. Et son energie vital alla à sa soeur. Elle vivra plus longtemps que lui.