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Pas très futé, pas très poli, Cayden est ce qu'on pourrait qualifier facilement de petite saloperie. Il semble particulièrement se complaire dans le chaos, peut-être parce que ça inspire la peur à la populace et que derrière les insultes se cache un peu de crainte et de respect à son égard, défier l'autorité établie lui donne l'impression d'être plus important. Il n'est pas naturellement détestable, en fait, il n'est même pas bien méchant ni impressionnant, le plus souvent ses exploits sont l'oeuvre du hasard ou de maladresse, mais comme on lui impute directement le mérite, il ne crache pas sur les lauriers. Alors les dégradations, vols et autres escroqueries, il en commet, et est même prêt à être homme de main, qu'importe le travail proposé pour peu que ça soit rémunéré. En gros, toutes les conneries possibles, il saute dedans à pieds joints. S'il n'est généralement pas d'une intelligence remarquable, il a conservé de sa race une fourberie impressionnante, et arrive souvent à la faire à l'envers à tout le monde... S'il ne se fait pas retourner par la suite, parce qu'en général, ça ne se passe pas très bien longtemps. Il sait tout aussi bien ramper au sol pour amadouer les gens et se faire tout petit en cas de besoin. C'est surtout un poissard facilement vexé, qui a juste la chance d'avoir assez de monde dans son dos pour ne pas finir en sale état tout le temps.

Derrière tout ça, il n'est certainement pas poussé par la méchanceté la plus basique, ni vraiment plus par l'argent : il cherche surtout du réconfort, de reconnaissance et de l'affection auprès des autres, mais s'y prend surtout très mal, faute de pouvoir se rendre intéressant autrement. Il est globalement enthousiaste, voire un peu bavard (du genre à en dire trop tout le temps), et même plutôt loyal envers ceux qu'il a décidé de suivre et ses "amis", il prendrait même de manière virulante leur défense.

Trivia

• Il avait chez lui un rocabot de compagnie, et c'est de loin celui qui lui manque le plus.
• Il ne dort bien qu'avec un peluche mais c'est la méga honte, personne ne doit savoir--

Résumé : Deuxième de a fraterie, avec un grand frère, d'une famille de profs. Au début, le petit dernier est chouchouté mais bien vite la maman va reprendre son travail qu'elle avait laissé le temps de s'occuper des premières années de ses enfants, les deux sont moins présents et souvent remplacés par une nounou. Cayden très fusionnel avec sa maman supporte déjà mal cet "abandon" et rend la vie dure à la nounou, il sera sermonné pour ça mais continuera en les épuisant toutes les unes après les autres. En grandissant ça ne s'arrange pas, si son grand frère est très brillant pour les études, lui n'y comprend RIEN surtout en maths, au grand désespoir de son père dont il a fait sa spécialité, et les parents font reposer leurs espoirs plus sur l'ainé que le deuxième, sur qui ils ne misent déjà plus grand chose.

Période d'adolescence très conflictuelle avec ses parents, il commence - ou continue - de se rebeller, finit souvent en colle, et comme il ne suit toujours rien en cours à cause des lacunes acumulées, il préfère faire le pitre et rire la galerie, parfois sans doute à son insue et par bêtise, ce qui ne l'incite pas plus à utiliser ses quelques neurones de disponibles. Puisque le climat familial est tendu il préfère fuir le plus possible la résidence, et passe alors du temps dehors à faire de mauvaises fréquentations. Il finira naturellement en petit dealer de coin de rue, en pickpocket du dimanche, dans tous les mauvais coups possibles, envoyé en ligne de front pour s'amuser par ses supérieurs, et c'est fatalement lui qui finira au poste et ramené par les flics, qu'il apprend à détester. Entre ses nombreux rappels à l'ordre, sa bisexualité qu'il a totalement fail de cacher, et ses notes frôlant le 0, se parents ne savent plus quoi faire de lui.

Il se fait finalement virer de chez lui par ses parents excédés quand il aura malencontreusement fait cramer une partie de la baraque parce qu'il se croyait assez malin pour fabriquer des explosifs. A peine majeur, il ne bénéficie plus d'aide de nul part et ne compte pas supplier ses parents de le reprendre parce qu'un peu trop vexé,il commence une longue période de squats en tout genre, de petits vols et de mendicité. C'est par un beau jour à trainer sa misère qu'il ira accidentellement esquinter la moto du chef d'une bande, et que par un miracle, alors qu'il allait se faire trucider, un des sbires avait suggérer qu'il pouvait servir de larbin, alors faute de mieux, c'est désormais ce qu'il fait, au moins le temps de réparer ses maladresses...