KoO - Notes de recherches du Duc d'Ogral


Authors
MickuV
Published
1 year, 1 month ago
Updated
1 year, 1 month ago
Stats
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Entry 7
Published 1 year, 1 month ago
372

Mild Violence

Des notes écrits par le duc d'Ogral Adrian Storaï concernant des recherches secrètes qu'il entreprend avec son grand ami Askan Edelhardt.

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Author's Notes

Point de vue d'Askan

Note N°7


Les découvertes de la dernière fois m’ont poussé à entreprendre une expérience assez osée : reproduire ce qu’a tenté de faire Vonhof. Évidemment, je n’allais pas tenter une telle folie sur nous. J’ai pensé qu’il valait mieux avoir un cobaye pour ça et un criminel condamné à mort allait faire l’affaire. J’ai hésité avant de proposer mon idée à Askan, et à raison : il n’était absolument pas pour réaliser une telle chose au départ. J’ai insisté au départ mais il était convaincu que c’était une mauvaise idée. Je n’ai pas cherché à poursuivre jusqu’à ce qu’il revienne sur sa décision après plusieurs heures, prétextant que si c’était pour nos recherches, il pouvait faire un effort.
Je me suis ainsi arrangé pour amener un prisonnier à l’abri des regards et, en pleine nuit, nous sommes allés à sa rencontre en emportant avec nous le Cœur. J’ai négocié sa liberté contre son consentement qu’il accepta avec d’autres conditions. Qu’importe s’il voulait des terres, j’étais prêt à lui en céder pour l’avancée de nos recherches. Comme indiqué dans les notes de Vonhof, j’ai utilisé mon pouvoir pour forcer la transplantation. Plus je m’approchais de sa poitrine, plus il hurlait de douleur. Sous la pression magique, son torse s’était ouvert et son propre cœur avait implosé pour laisser place au Cœur de cristal. La plaie s’était refermée d’elle-même après un certain temps mais il n’arrivait pas à respirer pour autant. Je le sentais, il n’était plus humain mais quelque chose de plus grand, semblable à un Vernerakr. Malheureusement pour lui, ça n’avait duré qu’un temps. Le Cœur éteint n’était pas assez suffisant pour le maintenir en vie et il avait ainsi succombé, s’écroulant devant moi.
L’expression d’Askan restera à jamais gravée dans ma mémoire. J’avais senti qu’il avait, par ma faute, franchi une limite qu’il n’était pas censé franchir. Ai-je vraiment eu raison de faire tout ça ? Je commence sérieusement à en douter…