L’empire est dirigé par l’empereur Herclès III Redlaïnis et sa famille. La succession est héréditaire, le pouvoir sera légué en théorie à l’enfant aîné de la famille, Eksandre Redlaïnis, et, si ce dernier venait à mourir, à l’un des jumeaux illégitimes Ariadne ou Sharlott. Le gouvernement est composé de ministres et d’un sénat, ces postes sont principalement occupés par des lignées nobles. Ces derniers proposent des lois qui sont adoptées ou non par les ministres, et validées par l’Empereur.

Il existe en théorie une impératrice, Yulinka, princesse de Talghar dont le mariage avait servi de traité de paix entre les deux empires, mais sa fuite vers son pays natal a compromis ces accords depuis quelques années. Son fils Eksandre porte les stigmates de cette trahison étant très largement détesté par la majorité de la population amanesienne de par son sang métisse.

Le consul Blöthyr, en la personne de Ferdinand de la Tour d’Avilly, n’a pas vraiment un rôle de ministre ni politiquement de poids à proprement parler, mais il est le vecteur privilégié entre les affaires concernant les humains et les Blöthyrs. On se réfère à lui en cas de problème, ou de négociation.

Quatre grandes familles ducales sont les plus puissantes du pays après l’empereur : les Heathleïv, les de Druilde, les d’Illéavel et les Hongor. Ce sont les plus anciennes familles nobles de l’Amanesia. Par la suite, d’autres familles se sont vues anoblir, donnant comtes, vicomtes et barons (il n’existe qu’un famille de marquis, dont les terres ont été annexées par le passé).

Les duchés sont subdivisés en comtés et vicomtés et baronnies (appelés fiefs servants), les ducs supervisent l’ensemble de leur territoire mais laissent la gérance des sous-parcelles aux familles qui sont sous leur coupe, en gardant une parcelle principale. Ainsi on peut habiter dans un comté rattaché à un duché, ou dans le domaine propre du duché.