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"Je suis dans mon coeur le vampire - un de ces grands abandonnés, au rire éternel condamnés, et qui ne peuvent plus sourire !"

Les Blöthyrs sont les prĂ©tendus descendants maudits d’Asmodius, cependant, personne ne sait vraiment d’oĂč remonte leur origine. Ils sont d’apparence similaire aux Hommes, mais de composition apparemment plus rĂ©sistante, les blessures cicatrisent plus rapidement qu’un humain normal. Cependant, par instinct ils chassent ces derniers, les tuent et boivent leur sang, bien que cela ne leur soit pas essentiel pour vivre. La vue et l’odeur du sang suffit souvent Ă  rĂ©veiller leur instinct sanguinaire, que peu savent parfaitement maĂźtriser.
Ils semblent plus sensibles Ă  la PsychĂ©e, parfois qualifiĂ©e de magie par certains, ils sont habiles dans l’illusion, la tĂ©lĂ©kinĂ©sie, ou encore sont des ĂȘtres empathes. Ces facultĂ©s sont exacerbĂ©es par la consommation de sang, et leur utilisation a tendance Ă  affaiblir leurs porteurs, ainsi les Blöthyrs puissants sont aussi souvent les plus meurtriers. N’étant pas une magie usuelle, l’Alter n’a aucun effet sur les pouvoirs des Blöthyrs (les deux ne sont pas sur les mĂȘmes dimensions).
Ils possĂšdent une dentition particuliĂšre, dont des canines acĂ©rĂ©es rĂ©tractables d’oĂč ils sĂ©crĂštent un sĂ©rum qui a tendance Ă  Ă©tourdir leurs victimes. La dimension des Blothyrs voit son temps s’écouler diffĂ©remment, aussi bĂ©nĂ©ficient-ils d’une plus longue espĂ©rance de vie, ce qui rend leur vieillesse d’autant plus lente. De mĂȘme, leurs blessures cicatrisent en gĂ©nĂ©ral plus vite.
La prĂ©sence des Blöthyrs est profondĂ©ment ancrĂ©e dans le monde, et dans la structure de ce dernier, et la dimension Ă  laquelle ils appartiennent rend leur identitĂ© difficilement discernable aux yeux et Ă  l’esprit des humains, mais l’inverse n’est pas vrai : les Blöthyrs se reconnaissent trĂšs bien de par l’aura ou le parfum qu’ils dĂ©gagent, le seul moyen de les tromper en tant qu’humain est de transporter du sang de Blöthyr avec soi.
Seul le sang des Blöthyrs les plus puissants permet de transformer un humain en Blöthyr et elle s'effectue par ingestion importante de sang du Blöthyr en question. La transformation peut prendre entre quelques semaines et quelques mois, et ses premiers symptĂŽmes se prĂ©sentent comme les dĂ©buts d’une maladie : fiĂšvre, maux de tĂȘte, Ă©vanouissements. Il s’agit de la sensibilitĂ© Ă  l’autre dimension qui dĂ©stabilise le corps, en plus de sa propre rĂ©Ă©criture. Les victimes s’en rendent en gĂ©nĂ©ral vite compte. Certains transformĂ©s se rĂ©signent Ă  rejoindre le camp des Simulacrum, beaucoup sont perdus et parfois guidĂ©s par des Blöthyrs neutres et d’autres prĂ©fĂšrent la mort Ă  une telle existence. Une personne transformĂ©e est reconnaissable Ă  la trace pourpre en forme ressemblant plus ou moins Ă  une fleur qui apparaĂźt au niveau de son coeur.
Si les pouvoirs des Blöthyrs varient en intensitĂ©, certains naissent sans aucun pouvoir, on les appelle les Sang Blanc. Ils sont gĂ©nĂ©ralement mĂ©prisĂ©s par la communautĂ© blöthyrique, et vivent au banc de toutes les sociĂ©tĂ©s. Bien entendu, tout le monde n’est pas totalement hostile Ă  leur Ă©gard, mais beaucoup dĂ©cident de mener des vies isolĂ©es malgrĂ© tout. Cette anomalie provient du fait qu’ils n'interagissent pas correctement avec la dimension habituelle des Blöthyrs, et sont prĂ©sents uniquement dans celle des humains. De ce fait, ils ne savent pas non plus distinguer leurs pairs, ni contrer leurs pouvoirs, en revanche, leur instinct de prĂ©dateur demeure ne les rendant pas tout Ă  fait inoffensifs pour autant, leur longĂ©vitĂ© est en gĂ©nĂ©ral plus mince que celle des autres Blöthyrs, bien que toujours supĂ©rieure Ă  celle des humains.
Une pratique taboue mais nĂ©anmoins pratiquĂ©e par certains est la consommation de sang d’un autre Blöthyr : aussi appelĂ© Pacte de Sang, le Simulacrum - qui leur sert d’instance politique/religieuse non officielle - considĂšre ce geste comme soumettre ou se soumettre Ă  son Ă©gal, un geste avilissant, et l’acte est jugĂ© d’hĂ©rĂ©sie; donc condamnĂ©. La vĂ©ritĂ© de cet interdit est la crĂ©ation d’un lien fort entre la victime et l’hĂ©rĂ©tique : ce dernier acquiert un lien empathique privilĂ©giĂ© et incroyablement puissant avec sa victime, capable de ressentir partiellement ses Ă©motions, sa prĂ©sence, allant mĂȘme parfois jusqu’à certaines pensĂ©es vagues, si la victime le permet. La puissance du lien est variables d’un individu Ă  l’autre, et une victime ayant des pouvoirs plus “puissants” que son assaillant pourrait en thĂ©orie bloquer ce lien partiellement si iel le dĂ©sirait. Le Simulacrum l’aura interdit car jugeant un tel lien dangereux, et que la mort de la victime rendait systĂ©matiquement l’hĂ©rĂ©tique fou de douleur et de chagrin, puisqu’il “mourrait” aussi en quelque sorte dans le processus et qu’aucun esprit n’est censĂ© le supporter. C’est une pratique qui se retrouve souvent effectuĂ©e mutuellement par des amants, par exemple.
Le Simulacrum est l'instance politique et religieuse des Blöthyrs, bien que non reconnue officiellement par le gouvernement amanesien, il est respectĂ© par une majoritĂ© des reprĂ©sentants de leur race. Leurs ambitions et points de vue varient selon les membres siĂ©geant Ă  leur conseil, ironiquement nommĂ© le Chant du Cygne depuis quelques annĂ©es. Bien qu’ils ne possĂšdent pas de chef Ă  proprement parler, un membre est gĂ©nĂ©ralement tacitement dĂ©cidĂ© en tant que rĂ©fĂ©rent pour les dĂ©cisions prises par rapport Ă  leur communautĂ©. Depuis la disparition du Cygne, anciennement rĂ©fĂ©rente et partisane de la paix avec les humains, le Simulacrum a pris un tournant plus rĂ©tributif et violent envers ces derniers. Le conseil est composĂ© de 8 membres, dont les titres sont redonnĂ©s Ă  des membres choisis de la communautĂ©, aprĂšs disparition de leur ancien porteur et sont les suivants : Quetzal, Corbeau, Colombe, Paon, Aigle, Grue, Hibou et Cygne.