Slatshia

Slatshia est une royauté aux nombreuses légendes. Connue dans Abaelas pour ses nombreux mythes, mais également pour son histoire particulièrement mouvementée. Aujourd’hui pacifiste, Slatshia cherche à établir des relations durables avec les contrées avoisinantes. Slatshia étant l'une des contrées les plus anciennes d'Abaelas, sa langue actuelle est le résultat de plusieurs mutations et de diverses évolutions, s'illustrant notamment dans les noms de famille de ses habitants. Pour exemple, la famille Belddôn est une illustre dynastie vieille de plusieurs siècles, tandis que la famille Philomena s'est récemment élevée. Afin de ne pas laisser s’éteindre les dynasties, les orphelins à l’âge adulte, reçoivent le nom d’une ancienne famille dont la lignée n’a pas perduré.

Étant l'une des plus grandes puissances d'Abaelas, Slatshia impose son prestige par des architectures luxueuses, des réceptions abondantes, et autres richesses provenant de leur culture. Cet auguste portrait est représenté par le griffon, emblème de Slatshia et animal authentique du pays, signifiant la noblesse et la sagesse. Néanmoins, cette image imposante est troublée par l'arrivée d'affaires terrifiant les habitants... sont-elles nouvelles ou résultent-elles de siècles de persécutions et de négligence de la part des puissants ?

Slatshia est une monarchie constitutionnelle. Alors que le pouvoir exécutif est confié au monarque, le pouvoir judiciaire au duc ou à la duchesse, le pouvoir législatif est lui divisé en plusieurs catégories : les règlements des administrations publiques sont gérés par le monarque, tandis que la question des impôts, des droits civils et autres questions de constitutions sont discutées par l’Assemblée, constituée de la haute noblesse. Le pays est divisé en quatre comtés ( Loès, Aenän, Mystia et Beladam ), un duché ( Naerys ) et enfin la capitale ( Aeternam ). Les villes les plus puissantes dans les comtés et duchés sont supervisés par des baron.nes. Le pouvoir et les titres de noblesse sont héréditaires, il n’existe néanmoins aucune pression sociale quant au mariage : ainsi un aristocrate pourra épouser une personne d’une classe sociale inférieure, ou une personne du même sexe, ou même renoncer/refuser le mariage. En revanche, l’aristocratie requiert une descendance assurée, aussi l’adoption est acceptée et encouragée s'il est impossible pour la personne concernée d’avoir un enfant biologique.

Le gouvernement est aujourd’hui menacé par une association terroriste dénommée la Croix de Roses. Elle est conduite par des sorcières cherchant justice suite à la chasse aux sorcières datant du dernier siècle, ayant fait sombrer nombreuses sorcières dans la misère et tué nombre de leurs adelphes. Ignoré.e.s, humilié.e.s, lynché.e.s, la Croix de Roses, auparavant vouée à l’aide des sorcières précaires, souhaite à présent la réparation des non-sorcières de leurs crimes, ainsi que la destitution de la Reine pour leur cheffe. Ils agissent principalement par des enlèvements, des attaques ou du chantage. La population en est terrorisée, aussi les actes racistes augmentent considérablement… ne renforçant que la colère des sorcières faisant parti de la Croix de Roses.

Toutefois cette organisation comporte son lot de conflits internes, certains plus anciens que d'autres. L'un des déchirements récents concerne l'objectif même de l'organisation : des sorcières réclament une abolition totale de la monarchie pour un système plus juste. Des philosophes s'étant penchées sur la question, en ont conclu que les persécutions des sorcières avaient été instaurées par le système politique en place, et qu'avec un bouleversement des valeurs devaient suivre un bouleversement politique. Ces mêmes sorcières critiquent donc les objectifs de la cheffe de l'organisation, l'accusant de vouloir uniquement obtenir le pouvoir.

La religion quant à elle, n'est aujourd’hui que peu pratiquée. Le clergé n’est plus, et les anciens temples n’ayant pas été abandonnés servent maintenant de refuges pour les demandeurs d’asile, ou tout simplement de bâtiments dédiés aux cérémonies officielles. Les divinités sont dorénavant nommées «les anciens dieux», et ne sont principalement adorés que par les sorcières, qui les prient toujours durant leurs rituels. La plupart des habitants les traitent cependant comme des figures de contes, à raconter aux enfants, et à qui s’identifier. Il y a ainsi 7 divinités parmi le panthéon. Haïshal, Déesse des Cieux ; Selümnia, Déesse de la Lune ; Eraedias, Déesse du Soleil ; Sylvianna, Déesse des Étoiles ; Ardreth, Dieu de la Nuit ; Lysanthir, Dieu du Jour et enfin Iomïrya, Déesse des Rêves. Plus d'informations ici...

Il existe à Slatshia une véritable tradition de l’amour romantique. Tous connaissent par exemple le langage des fleurs, et il est commun d'offrir un bouquet à son âme sœur, avec un message. Pour continuer dans le registre floral, une demande en mariage très répandue consiste à mettre une plume de paon au milieu du bouquet. Il est également accoutumé que chez les jeunes couples, l’une des personne coupe une mèche de cheveux de l’autre, puis le porte dans un médaillon. Cela signifie ainsi son appartenance au détenteur de la mèche. Cela peut néanmoins déclencher des conflits, aussi, si deux personnes coupent la mèche de cheveux d'une même personne, il est commun qu’un duel se déclenche entre les deux prétendant.e.s.

Les Arts sont un domaine crucial pour les Slatshiens. Ils sont ainsi férus de pièces de théâtre, d'Opéra, ballets, récitals, concerts... non seulement pour l'aspect culturel, mais car c'est également une parfaite occasion pour l'aristocratie de se rencontrer et de se montrer en société. De même, les Artistes sont très respectés et régulièrement invités lors de réceptions. Car oui, l'aristocratie slatshienne raffole de réceptions en tout genre : bals, dîners... la fête la plus importante étant la mascarade annuelle, ayant lieu au nouvel an. Les aristocrates se réunissent au palais royal pour fêter la nouvelle année, tandis que chaque ville prépare également un festin pour les habitants. En plus de la nouvelle années, on compte deux fêtes cruciales pour les Slatshiens. La naissance du soleil, le 10 Novembre, et la naissance de la lune le 26 Juillet. La naissance du soleil est une fête familiale, où chacun s'offre des cadeaux, tandis que la fête de la lune est une célébration des arts et permet aux artistes de performer dans les rues.

Bien que les Slatshiens soient ouverts concernant le spectre des sexualités et le spectre du genre (les personnes queers n'étant pas perçus comme une minorité), les albinos subissent un racisme particulièrement violent. La plupart son abandonnés à la naissance ou subissent un lynchage atroce. De même, les sorcières sont victimes d'une discrimination importante.

Note : le mot sorcière est non-genré à Slatshia.

Les sorcières, être capable de sortilèges, sont victimes de discriminations depuis des siècles. Ces violences atteignirent leur apogée lors de la chasse aux sorcières, où les victimes furent brûlées, guillotinées ou pendues. Les chiffres des homicides sont inconnus, détruits par le gouvernement de l'époque. Les sorcières, orphelin.e.s, ont pu apprendre à contrôler leurs pouvoirs grâce à Aisling Kells Belddôn et son courage, pour avoir parcouru Slatshia durant la chasse afin de collecter les informations nécessaires à l'éducation d'une sorcière. Il résultera de ce périple Le Livre des Sortilèges (disponible bientôt...).

Cet ouvrage y explique notamment les différents pouvoirs que peuvent posséder les sorcières, soit les "affinités", nommées à partir d'un lexique religieux : la Forêt (la végétation), la Lune (l'eau/glace), les Cieux (le vent) et le Soleil (le feu), les Étoiles (la foudre). Ces affinités sont considérées comme communes et élémentaires. Deux affinités demeurent bien plus rares et leurs détenteurices sont nommés les guérisseur.se.s, ou les enlumineur.se.s. Les guérisseur.se.s, comme leur nom l'indique, peuvent soigner les blessures magiques, ainsi qu'apaiser les esprits ; les enlumineur.se.s quant à iels, des spécialistes des illusions ou autres mirages. Iels sont probablement les sorcières les plus puissant.e.s, capables de contrôler des énergies inconnues. En prime des affinités, les sorcières sont capable de plusieurs rituels, notamment l'observation de personnes à travers les miroirs, ou encore les malédictions.

Les malédictions sont des sorts lancées sur une personne ou un objet. Sur une personne, elle se traduira par des marques noires sur le corps, déclenchant des douleurs semblables à des brûlures lorsque lae sorcière psalmodie son incantation. La fureur est un ingrédient crucial dans la malédiction, aussi elle ne peut être lancée sans que lae sorcière soit animée d'une haine totale envers la personne. De même, leurs pouvoirs permettent à certaines concoction des effets considérables. Aussi, plusieurs contraceptifs ou remèdes face à des maladies ont été conçus par les sorcières.

Les sorcières sont également l'objet d'une sorte de prophétie, d'abord racontée en tant que légende, puis inscrite dans le Livre des Sortilèges. Le monde connaîtra 5 Sorcières, les plus puissantes. La Grande Reine des Sorcières, la première, offrira à ses sujets nombre de présents et une protection éternelle de par sa puissance, possédant toutes les affinités magiques. La Prophète des Sorcières, affrontera la Mort pour témoigner de l'héritage des sorcières ainsi que leur science. La Mère des Sorcières, vengera les martyrs et protégera ses enfants. La Prodige des Sorcières, contemporaine à la Mère, sera la sorcière la plus puissante et pourra dominer le Temps.