Isabella d'Amade

Misical

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Created
3 years, 1 month ago
Creator
Misical
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6

Profile


  • ♔ Isabella Lise d'Amade ♔


  • Âge 32 ans
  • genreFéminin
  • race Ange déchu
  • rôle Protagoniste
  • thème

Hystérique • paranoïaque • Déterminée

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Œillet jaune ♔ Exigence pure

Isabella est une jeune femme qui a survécu à plusieurs tentatives d’assassinat. Au lieu de devenir craintive et peureuse, elle a plutôt développé une grande méfiance voire même de la paranoïa. Ses crises d’angoisses se matérialisent sous forme de crises d’hystéries. Elle ne croit en plus personne et a totalement fermé son cœur. Si elle a su accorder sa confiance à quelques rares individus, elle reste silencieuse sur le fait qu’elle s’attendra toujours à être poignarder dans le dos. Car il en a toujours été ainsi, quoi qu'elle fasse. Elle est montée sur le trône, le pouvoir ne lui ait jamais monté à la tête, mais en a fait tomber plus d'une auprès d’elle. Elle demeure seule, contemplant cet empire où la folie et la trahison sont son quotidien depuis l'enfance.

"Il y a des gens qui mentent simplement pour mentir."

Taille 1m65

poids 53 kg

pronoms Elle

Orientation Hétérosexuelle

Anniversaire 22 Mai

astrologie Gémeaux

origines Occidentales (Rubis)

occupation Impératrice

mbti ENTJ

Attitude Paranoïaque

tarot Le Chariot

Élément Air


aime

  • Prendre le thé dans son jardin.
  • Les derniers ragots sur la noblesse.
  • La tranquillité de sa solitude.
  • Adopter des chatons.


Déteste

  • Son mariage arrangé.
  • Les trahisons.
  • Le chaos des familles nobles.
  • L'ingratitude.

Bourgeon


Issue de la famille royale d'Amande Isabella est la troisième et dernière-née de la lignée impériale de Rubis ainsi que l'unique fille de la fratrie. Ses parents étaient connus pour avoir maintenu la prospérité du royaume et l'avoir fait grandir autant en termes de territoire que de puissance ou bien même de fortune. De nature juste et aimante, ils étaient respectables et dans la fratrie on reconnaissait qu'ils étaient certes sévères, mais toujours juste. Aux yeux d'Isabella leurs qualités étaient si nombreuses qu'il lui aurait fallu bien plus d'une journée pour toutes les citer. L'empire était prospère et florissant, la famille d'Amande aimée et acclamée par le peuple… mais jalousée par les nobles.

Les rapports entre la princesse et ses frères étaient un peu particuliers. Si elle les aimait tous les deux sincèrement et profondément, elle était bien plus proche du second fils que du futur roi. L’aîné, Sébastien, était d’une grande sagesse et son intelligence n’était plus à prouver, mais il était malgré tout distant voir parfois froid avec sa famille, surtout son frère et sa sœur, trop absorbé par ses leçons pour accorder du temps à leurs jeux ou leurs plaisanteries. Isabella et lui n’ont jamais réellement réussi à se lier quand bien même il y avait une forme d’affection entre eux.
Son second frère, Julian était lui aussi doté d’un caractère sage et posé, mais lui préférait mettre son intelligence et sa vivacité d’esprit à créer des jeux pour sa sœur et lui. De petites distractions dans leur quotidien réglé comme une partition parfaitement accordée que rien ne devait faire dissoner. Il avait toujours un conte ou une histoire pour elle, une anecdote issue de ses entraînements ou du temps où elle n’était pas encore de ce monde. Beaucoup de ce qu’elle sait de son aîné vient d’ailleurs de lui, de ce qu’il pouvait lui raconter. C’est grâce à lui qu’elle n’a pas perdu tout lien avec Sébastien et a compris la distance qu’il mettait entre eux et lui, le poids qui pesait sur ses épaules.

Son enfance fût joyeuse et rayonnante, bercée par les histoires de son aîné et l’amour de ses parents. Pour Isabella c’était comme les contes et parfois elle se prenait à se croire l’héroïne de l’un d’eux. Après tout c’était une princesse, pourquoi n’aurait-elle pas le droit à son beau prince en armure un jour ? Un comme ses frères : doux, juste et intelligent, qui la chérirait et la protégerait !
Ses rêveries d’enfants étaient loin, très loin de la réalité qui se profilait, que sa famille et les domestiques prenaient grand soin de lui cacher à chaque jour qui se levait.

Éclosion


Les années passèrent et on parla doucement de l’intronisation de Sébastien, mais aussi de son mariage prochain avec la fille du Duc de la Broise. Une jeune noble issue de Rubis et dont la famille était assez proche de la famille royale, toujours prête appuyer leurs décisions et à faire appliquer les lois. Des alliés solides qui apportaient leur soutien sans faille au couple impérial depuis des générations. Ce mariage, bien qu’arrangé, se révéla de bonne-augure pour les deux jeunes gens qui se découvrirent vite un attrait réciproque l’un envers l’autre. Les deux cérémonies devaient avoir lieu dans le même temps afin d’affirmer l’autorité du prince et de son épouse, leur offrir un départ sous les meilleurs jours.
Pour Isabella c’était la meilleure nouvelle possible : elle et la fille du Duc avaient toujours été proches, elle la voyait comme une amie, quelqu’un sur qui compter et qui avait toujours quelques minutes à lui accorder, parfois des après-midis entières pour prendre le thé et discuter. L’avoir en belle-sœur ne pouvait être que la meilleure évolution possible de leur relation !

C’est à ce moment qu’un premier malheur frappa la famille d’Amande : peu de temps après l’intronisation de Sébastien leurs parents, partis rencontrer d’autres souverains afin de parler de la menace naissante d’Émeraude, décédèrent sur le trajet. On parla d’accidents, de malfrats, d’un pillage… on essaya même de mettre ce drame sur le dos du nouveau roi, soi-disant qu’il aurait voulu la totalité du pouvoir le plus rapidement possible. Les deux aînés savaient très bien de quoi il en retournait et pour la première fois ils ne pourraient pas protéger leur jeune sœur de la réalité : c’était une tentative d’assassinat qui avait réussi.
C’était la première fois qu’Isabella entendait parler aussi crûment de tuer quelqu’un et le fait que cela concerne ses parents donnait une gravité totalement différente aux mots qui lui parvenaient. Son monde innocent vola ainsi en éclat et le deuil dans l’âme elle ne parvenait plus à se réjouir des festivités précédentes, de sa nouvelle vie avec sa nouvelle sœur. Tout était devenu chaotique au palais, Sébastien avait beau faire montre de sa sagesse pour maintenir un semblant d’harmonie et dissiper les confusions, quelque chose était déjà brisé et un plan néfaste amorcé.

Le règne de son aîné fut court, mais il s’appliqua à employer les mêmes valeurs que ses parents : justice, égalité, impartialité. Il voulait leur faire honneur, montrer au peuple qu’il n’aurait eu aucun intérêt à les faire disparaître et qu’il n’avait rien à craindre. Le jeune roi s’employa à être un héritier digne et respectable, mais pour certains c’est ce qui précipita son funeste destin. « S’il avait été un peu plus offensif… » est un murmure qui résonna un moment dans le palais après sa mort.
La suite du complot destiné à faire disparaître la famille d’Amande les désignait, lui et sa femme, comme les prochaines cibles à abattre. Cette fois ce ne fut pas un assassinat propre et fait loin des yeux de tous, mais bien un meurtre, un massacre même : les opposants s’étaient introduits dans le palais pour ce que l’histoire de Rubis qualifiera du putsch le plus sanglant de l’histoire du royaume. Le temps d’un battement d’aile le roi gisait mort devant son trône et on exhibait la tête de son épouse alors enceinte à la fenêtre. Le roi était tombé, le reste de sa famille allait suivre.

Ce jour la mort frôla de très près la jeune princesse, qui ne s’en sortie que grâce à son frère et les alliés qui leur restait : la famille de la Broise, le général Sköll et son neveu Antarès, les soldats et les domestiques fidèles. Isabella quittait brusquement sa bulle d’enfant pour rejoindre un monde froid auquel on n’avait pas fini de la préparer.

Floraison


Les mois suivants se résumèrent à des journées interminables de lutte, de combat et de sang. Chaque journée laissait la princesse un peu plus vide, un peu plus fatiguée aussi bien émotionnellement que physiquement. Ce fut une période sombre et terrible pour la famille autant que pour le royaume de Rubis, mais ce fut une partie du prix à payer pour remettre les d’Amande sur le trône. L’autre contrepartie fut plus personnelle, car dans ce massacre Isabella perdit son frère ainsi que la plupart de ses amis, de ses alliés. Il ne reste qu’elle, Antarès et une poignée de soldats tout aussi épuisés qu’elle. Les conspirationnistes furent exécuté en place public après des jours et des jours d’agonies, annonçant aux futurs opposants que les règles du jeu avaient changé : la moindre tentative serait désormais sévèrement punie et la moindre rébellion étouffée dans l’œuf.
Si la famille d’Amande était de retour au pouvoir il restait tout de même un point important : pour accéder au trône Isabella devait, malheureusement, se trouver un époux avec qui partager son règne. Si c’était, jadis, un de ses rêves, aujourd’hui ça ressemblait plus à un cauchemar éveillé, une obligation toute sauf festive qui ne lui donnait que de l’amertume dans le cœur. Son seul soutien dans cette épreuve était le nouvellement nommé général Antarès Sköll et selon le félin c’était une idée absurde et dangereuse : il y avait encore trop d’opposants en liberté, trop de royaumes prêts à mettre leurs griffes sur Rubis, pour qu’un mariage maintenant soit une bonne idée. Hélas il n’y avait pas réellement de choix, les traditions étaient ainsi faites après tout.

L’heureux élu ne fut choisi que dans l’unique but de renforcer ses alliances et d’asseoir son autorité. Sur le moment elle n’aurait pas su dire son nom ou son origine, tout qui l’intéressait c’était le pouvoir, la puissance qu’il pouvait mettre à sa disposition. Elle était épuisée, les choses s’enchaînaient bien trop vite à son goût et l’amertume qui l’habitait laissait peu à peu place au vide, au néant. Plus rien n’arriver à lui susciter d’émotion et c’est sans tout ce qui précipita le dernier drame. Son fiancé s’avéra tout aussi avide de pouvoir qu’elle, mais certainement bien moins patient et bien moins calculateur.
Personne ne saurait dire ce qu’il s’est passé dans l’église ce jour-là. Isabella elle-même était dans une sorte de brouillard épais et étouffant, l’esprit engourdi, la mort dans l’âme. On la vit entrer accompagnée du général Sköll et après ce qui sembla des heures d’un silence morbide ressortir sa longue robe blanche devenue rouge. Aucune cloche ne l’accompagna alors qu’elle remontait lentement l’allée vers le palais en laissant derrière elle une longue traînée écarlate et une église pleine de cadavres, transformée en une marée rouge. Quand elle s’assit sur le trône, seule, le silence dans l’assemblée était total, personne n’osait même respirer. Les deux seules personnes qui osèrent l’approcher furent Sköll qui déposa sur sa tête la couronne royale et un nouvel individu que personne ne semblait avoir remarqué jusque-là et qui fut le premier à plier le genou devant elle. Devant la sidération de la salle la voix d’Antarès s’éleva brusquement :
« À genoux devant la reine Isabella d’Amande, nouvelle impératrice de Rubis ! »

S’il restait quelque chose à tuer chez Isabella, ce fut chose faite ce jour-là et la nouvelle impératrice était plus déterminée que jamais à garder sa place, à désormais sortir gagnante de chaque bataille. Le pouvoir était sien et elle ne le perdrait sous aucun prétexte !

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Antarès Sköll

[ Général ] Un homme froid, cruel et calculateur. Toutes les qualités requises pour faire de lui son meilleur général et son bras droit. Elle ne le craint pas, il lui arrive même parfois de partager cette même folie sanglante, mais elle ne lui fait pas confiance pour autant. Après tout, il serait bien capable de l'assassiner quand il en aura assez d'elle.

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Loïc de Bellune

[ Ex-fiancé ] Un homme doux au premier abord, mais qui se trouve être en réalité froid et calculateur. Isabella devait l'épouser, elle avait accepté l'idée que ce ne serait pas un mariage d'amour, mais elle se disait que l'amour viendrait peut-être après... Une grossière erreur. Il ne l'épousait que pour le pouvoir. Une trahison qui lui coûta la vie.

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Mélius

[ Majordome ] Un démon qui lui est apparu comme un preux chevalier descendant de son cheval blanc... Semant chaos et désolation à son propre mariage, la sauvant ainsi d'une alliance qui n'aurait fait que la faire souffrir d'avantage. Il lui a juré fidélité. Elle n'y croit pas, lui aussi, finira par la trahir...

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Ronce de la Forest Divonne

[ Dame de compagnie ] Ancienne noble avec une forte popularité. Ronce était aimée de tous, jusqu'à qu'une malédiction ne la foudroie. Abandonnée et trahie par ses paires, Isabella l'a recueillie dans son palais et en a fait sa dame de compagnie. La trahison, c'est son quotidien, et elle compatie pleinement...

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Kitty (Valor)

[ Doudou ] Drôle de chaton qui semble effrayé par le monde. On dirait qu'il est perdu et qu'il a été abandonné par les Dieux. Un sentiment qui ne laisse pas l'Impératrice indifférente, alors elle a décidé de l'accueillir dans son palais. Il a beau être une véritable personne, Isabella aime bien lorsqu'il ronronne comme un chat.

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Victoire Valentine de Bellune

[ Princesse de Grenat ] La petite sœur de son ex-fiancé. Elle est très jeune et semble avoir compris les erreurs de son frère ; Victoire est prête à tout pour se faire pardonner. Sûrement pour protéger son peuple. Soit. Isabella n'a pas à la condamner pour les crimes de son frère. Mais elle en reste méfiante, sait-on jamais...

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Cornélia Ada Déïlidis (Morphine)

[ Sorcière ] Trahie, maudite, rejetée par les Dieux... Morphine possède en elle toutes les tares qui ne laisse pas Isabella insensible. Elle souhaite l'aider, la guérir. Prendre soin d'une sorcière sera toujours utile pour l'avenir. Et surtout... si elle trouve le moyen de la guérir, se sera une provocation envers les Dieux qui les ont abandonnées.

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Marygold

[ Servante ] Une nouvelle recrue au sein du palais impérial. Isabella ne fait pas particulièrement attention aux servants, mais celle-ci est singulièrement remarquable. Bruyante mais joyeuse, elle a l'air de suivre à la trace son pauvre Mélius. Tente-t-elle de l'imiter pour entrer dans ses bonnes grâces ?

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