Abel Zaccheus Walstrand

GaraVedma

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Created
2 years, 11 months ago
Creator
GaraVedma
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4

Profile


  • Abel Zaccheus Walstrand

  • ÂGE 24 ans
  • GENRE Masculin
  • RACE Humain
  • RÔLE Deutéragoniste
  • THEME

Idéaliste • Empathique • Anachronique

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L'honneur est un bien grand mot, et il régit l'existence entière d'Abel Zaccheus Walstrand. Fils d'un aristocrate de la cour, Abel a tenu à se faire adouber chevalier, pour l'Impératrice et pour l'Empire, pour protéger son peuple et sa Souveraine. Ce titre incarne pour lui tout ce qu'est l'honneur : des valeurs idéales de bonté, de justice, de protection, d'altruisme. Une droiture d'esprit et d'acte, une volonté de ne jamais faillir et d'aspirer à jamais d'être toujours meilleur. Toutefois, l'ère du temps n'est plus à l'idéalisme, la cour a été ébranlée de nombreux attentats et de complots, la pensée est devenue cynique et pernicieuse. La langue prononcée est celle d'une vipère, et cela, Abel le tolère mal. Sorte de mascotte amusante, Abel n'est pas violemment rejeté, simplement taquiné par ses pairs. L'humiliation reste toutefois la même, Abel n'est pas dupe, il cache seulement ce sentiment. L'honneur avant tout.

La justice n'est pas celle individuelle : lorsque la famille impériale a été attaquée, c'est l'Empire entier qui a été menacé de mort. Les blessures d'Abel ne sont pas conséquentes, ce sont les blessures du peuple, de la patrie qu'il faut panser. Et en se consacrant au macrocosme, Abel s'oublie, parfois trop. Profondément altruiste, le jeune homme est prêt à aider quiconque lui demandera un service, une assistance. Et s'il faut passer par l'épée pour défendre l'honneur de quelqu'un, il le fera. S'il faut se battre pour réhabiliter l'honneur bafoué de l'Empire et de la famille impériale, il le fera, quitte à en mourir.

Car cet altruisme et cet idéalisme cachent une empathie profonde : hypersensible, Abel ressent profondément la peine de ceux qui l'entourent, ainsi que leur haine et amertume. Si certains sont rendus aigris par les traumatismes des dernières décennies, d'autres le sont après avoir connu échecs sur échecs dans leur manigance. Abel ne sait dissocier les deux, et s'en rend malade. Et si ceux qu'il aidait étaient finalement des traitres ? Et si un jour, il allait se faire poignarder dans le dos ? Qu'à cela-ne-tienne, le risque est bon à perdre. Plutôt mourir que de nourrir un nouvel ennemi à l'empire.

Toutefois, si la justice doit être faite, ce n'est pas n'importe comment : elle doit être institutionnalisée, rendue publique, car le peuple doit savoir et être impliqué dans la vie politique. Les manigances du haut pouvoir ne creuseront que l'écart entre les Souverains et le peuple, ce qui ne pourrait provoquer qu'une rebellion. La chasse aux traitres doit se faire de manière ouverte et publique, tout comme les affaires étrangères. Abel désapprouve les méthodes employées par la politique de son pays, notamment par son général.

Mais Abel est servile. Et s'il bouillonne intérieurement, s'il s'oppose parfois à ces décisions, il demeure majoritairement silencieux. Abel ne peut devenir entièrement marginalisé, il en souffrirait bien trop. La cour lui est précieuse, cet univers lui est précieux, la vie lui est précieuse. Il aime tout ce que l'univers lui apporte, les étoiles, la musique, l'art, la philosophie. Mais tout au fond de lui une voix murmure, et bien qu'il s'efforce de l'étouffer, il ne peut s'empêcher de l'écouter : finalement, le véritable déshonneur de l'univers, c'est l'humanité.

"Mille exploits ne valent pas une vie de constants efforts vers le Bien."

TAILLE 1m74

CORPULENCE Légèrement musclé

PRONOMS Il

ORIENTATION Pansexuel

ANNIVERSAIRE 12 Avril

SIGNE Bélier

ORIGINES Occidentales

OCCUPATION Chevalier

MBTI INFJ

ATTITUDE Engagé

TAROT Le cavalier de coupe

ELEMENT Feu

AIME

  • L'escrime. L'art de la lame le fascine et le passionne, il pourrait passer des heures à manier un sabre et s'entraîner aux duels conventionnels ou de guerre.
  • Les échecs. Il n'est pas le meilleur, mais il admire l'esprit qui est à déployer durant une partie. Il apprécie peut-être même davantage contempler d'autres personnes y jouer que d'y jouer lui-même.
  • Les romans. S'il s'adonne à des lectures dites "édifiantes" (de philosophie, de stratégie, d'histoire, et autres classiques en vogue à la cour), il ne peut renoncer pour autant aux romans de chevalerie et de cape et d'épées de son enfance. Il ne peut renoncer à ses valeurs, bien que l'on lui répète qu'elles sont d'un autre temps.
  • Les bals et autres réceptions. Abel aime la société, et, bien qu'il se fasse régulièrement "taquiné" par son entourage aristocrate, il ne peut renoncer aux conversations. Il aime parler d'art, de politique, il aime se montrer galant.

DÉTESTE

  • Une quelconque forme de déshonneur : qu'elle soit morale, philosophique, judiciaire, aristocratique. Un quelconque dérespect de l'étiquette et de l'Impératrice lui provoque un profond dégoût, tout comme une quelconque malveillance ou corruption.
  • Le nihilisme : la vie n'est pas absurde, si elle est dure et impitoyable, la finalité est de travailler au Bien commun. Le nihilisme mène à l'individualisme, qu'il abjecte.
  • Les mascarades. Malgré son profond idéalisme, Abel est terrifié des gens et de ce que l'être humain peut faire. Le vide des masques le confronte à l'inhumanité derrière le visage.
  • Les histoires de fantôme. Il n'en dort pas la nuit. C'est pour ça qu'il se propose toujours aux patrouilles nocturnes.

Sous le joug de l'innocence


Gideon Jed Walstrand est un homme de la cour. Après avoir épousé Isolde Tirenden, ce dernier s'est retiré rapidement au palais impérial, laissant sa jeune épouse enceinte dans le domaine familial des Walstrand. Il ne rendait que rarement visite à son épouse, afin de voir par lui-même l'état du château et des affaires. Cela ne posait pas de problèmes à Isolde, qui s'en était accoutumé. Elle élevait pratiquement seule le petit Abel Zaccheus Walstrand, et avec bonheur. Enfant choyé et aimé par sa mère, il reçut une éducation complète, qu'il acceptait avec délice. Malgré sa jeunesse, Abel aimait apprendre et par dessus tout, aimait lire. Les histoires de chevaliers et de combattants le ravissaient, et il prit bientôt une épée en bois afin d'imiter ses héros favoris. Sa mère, amusée, persuada son époux d'engager un précepteur d'escrime afin de travailler la précocité de l'enfant dans le domaine. L'époux accepta, quelque peu indifférent. Il avait l'esprit ailleurs, dans la politique plus exactement. Profondément impliqué dans les affaires du pouvoir, et un héritier assuré, la vie familiale l'importait peu. Abel ne s'en fâchait pas, les livres lui avaient appris que le pouvoir aristocratique impliquait de lourdes responsabilités. A cette époque, le couple impérial n'était plus, et l'esprit juvénile d'Abel appréhendait seulement l'idée de mort. A ses oreilles parvenaient la rumeur d'un assassinat, qu'il ne comprenait pas. Son esprit entraîné uniquement au romanesque ne pouvait concevoir qu'une attaque pouvait véritablement tuer un dirigeant. Personne n'avait été là pour les sauver ? Où étaient les héros ?

L'épée de damoclès


Abel s'était mis à écouter distraitement les rumeurs dans les corridors de son château. Les domestiques parlaient, les bruits ne se ressemblaient jamais et chaque parole contredisait l'autre. Il questionna sa mère, qui chercha à l'épargner de la réalité des adultes, de la réalité politique, en vain. Abel était têtu. Elle tenta d'expliquer les évènements à l'esprit de l'enfant, qui ne garda qu'une impression : celle de l'injustice. Malgré sa jeunesse, Abel avait aperçu les différences, l'instabilité provoqué par cette mort. Le nouveau règne du nouvel empereur parvenait à maintenir une cohésion, mais Abel entendait d'autres choses : son père, qu'il pensait être à la cour, s'y absentait également. Un jour, un aristocrate se présenta au domaine Walstrand et réclama une audience avec Gideon. Isolde, confuse, lui expliqua que son époux se trouvait à la cour. Mais, l'aristocrate se révéla être un courtisan, et Gidéon se révéla menteur : celui-ci prétendait devoir retourner à son domaine pour quelque temps. Cela faisait maintenant une semaine qu'il avait quitté le palais royal. Abel avait tout entendu de cette conversation, mais quelque chose dans son esprit se ferma.

Gideon se présenta au domaine quelques jours plus tard, et le sujet ne fut pas abordé. Le soir même, un coursier parvint au château : la famille impériale était attaquée, l'empereur et sa femme assassinée, c'était un véritable carnage. Quelque chose dans Abel s'effondra. Une fois de plus, il n'y avait pas eu de héros pour protéger l'Empire. Une fois de plus, la quête de pouvoir l'avait emporté sur l'harmonie du monde. Et en constatant ainsi l'égoïsme humain, Abel fut pris d'un vertige philosophique. C'est ainsi qu'il se plongea dans les essais, écrits de philosophie, de penseurs divers. Il forgea une identité morale, politique, des idéaux et bouillonnait intérieurement : il ne pouvait simplement les penser, il devait les vivre. Si l'escrime était un des traits de son éducation, cela devint son rythme de vie. Intransigeant envers lui-même, Abel ne supportait plus la médiocrité de sa part. Son impuissance l'anéantissait, et il ne savait comment aider la famille impériale, lui qui était encore adolescent. C'est ainsi que lui apparut la voie de la chevalerie.

Marcher sur des lames


La formation fut longue et fastidieuse, mais rien ne pouvait ébranler la volonté du jeune homme. Il parvint à son objectif, et fut adoubé par l'Impératrice en personne. Cela signifia ainsi pour le chevalier de quitter le domaine de son enfance pour la vie courtoise, une transition qu'il accepta volontiers, la retraite du domaine lui devenait insoutenable. Sous le commandement du général Sköll, il prit part à de nombreuses opérations politiques et militaires, et il constata ainsi l'immensité de la corruption aristocratique, des moeurs, et toute la violence employée pour y remédier. Abel ne savait que penser de ces moyens, et s'y opposa, s'attirant ainsi les foudres de son commandant. Pour autant, Abel ne peut obéir aveuglément, et ne peut ployer ses principes.

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Isabella Lise d'Amade

[ Son Altesse ] En prêtant serment envers sa Souveraine, Abel a prêté serment envers l'Empire. Elle apparaît au chevalier comme une incarnation de l'Empire, et la souffrance amère qu'il lit dans ses yeux est pour lui celle de sa patrie, baffouée et meurtrie. Il la respecte profondément et lui est à jamais loyal. Il est prêt à mourir pour la justice.

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Antarès Sköll

[ Chef et Supérieur ] Bien qu'Abel l'estime profondément, il regrette les méthodes parfois prises par son supérieur. La sécurité de l'Impératrice est évidemment la priorité du garde, tout comme son chef, toutefois, Abel estime qu'il est important de garder une dignité, de ne pas s'abaisser à la perfidie des traitres. Une vision des choses bien naïves, aussi le jeune homme a parfaitement conscience de leur désaccord et de l'agacement qu'il provoque chez son supérieur. Toutefois, Abel gardera son honneur chevaleresque, sa dévotion, envers Son Altesse, mais également Antarès, à qui il obéira au doigt et à l'oeil.

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Artémis Beckett

[ Amie ? ] Abel l'a protégée d'un incident, et de ce fait, la jeune femme a quelque peu envahi son esprit. Il ne sait s'il s'agit de fabulations romanesques de sa part, ou si le charme de la jeune femme l'a véritablement bouleversé, mais elle lui apparaît comme une dame féerique.

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Encre

[ Animosité ] Elle l'inquiète. Il perçoit des émanations mauvaises de la jeune femme, et il ne lui accorde guère sa confiance. Il ne la voit que très peu, mais durant leur rares rencontres, il demeure froid et distant.

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Mélius

[ Majordome impérial ] Abel ne sait que penser de ce majordome. Arrivé subitement et d'on ne sait où, il a rapidement pris une place cruciale dans le système impérial. Le général semble méfiant, l'Impératrice lui vouer une confiance totale, et Abel ne sait que penser : quelle intuition croire ? Celle de son supérieur, ou de l'Impératrice elle-même ?

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Valor "Kitty"

[ ? ? ? ] Si le statut de cette créature lui échappe, il n'éprouve pour autant aucun mépris, au contraire. Profondément bon, il l'apprécie grandement. Peut-être Kitty incarne-t-il pour le chevalier ce qui reste de bon dans l'humanité.

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Ronce de la Forest Divonne

[ Connaissance ] Une victime d'injustice et de trahison, les maux de leur ère. Abel s'efforce d'être le plus galant possible en sa compagnie, lors de leurs rares rencontres. Il comprend sa méfiance, et maintient une respectueuse distance envers ses barrières. Il espère que la compagnie de la cour lui permet une guérison.

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Morphine

[ Inconnue ] Il ne l'a vue que quelques fois, et elle l'a quelque peu effrayé. Son corps ne peut cacher son vécu et ses souffrances, et cela le met très mal à l'aise, pour des raisons qu'il n'arrive à expliquer.

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